S'appuyant sur des ressemblances avec certaines séries américaines (Ally Mc Beal, Friends, Sex in the City et... Buffy(??!!??)), tout en reprenant le principe vendeur des Sims (jeu le plus vendu au monde, on ne reviendra pas sur son intérêt limité),
The Partners vous propose de diriger un cabinet d'avocats en gerant à la fois les relations entre vos personnages, vos objectifs, et vos procès. Ca promet de belles embrouilles.
Un monde plaisant et scénarisé
3 campagnes vous sont proposées. Chacune d'elles est décrite de vive voix et propose de diriger des groupes de 2 ou 3 avocats dans un cabinet qui s'aggrandira au fil des reusites. Chaque campagne propose une demi-douzaine d'objectifs majeurs, qui peuvent durer de quelques jours à plus d'une année : ne pas se béquotter devant une webcam, faire travailler untel lorsqu'un surveillant passe pour vérifier le bon fonctionnement du cabinet, etc... La reussite de ses objectifs est obligatoire, et fera progresser votre groupe de jeunes ambitieux vers les 3 cimes de la gloire. Malheureusement, un problème n'arrivera jamais seul puisqu'en même temps, vous devrez gérer différents procès (une centaine repartis sur les 3 campagnes) tous plus loufoques les uns que les autres. Ces derniers sont plutôt rigolos, mais il ne s'agit finalement que de faire travailler tel avocat dessus le plus longtemps possible.
C'est donc ça, la direction des Ressources Humaines...
Vos persos sont caractérisés par plusieurs notions constantes, et qui définissent sa personnalité. Eve Angeli, héroine de la 1ere campagne, est ainsi pleine d'ambition pour sa carrière, même si au niveau sportif, c'est pas le top. Ensuite, 9 besoins fondamentaux évoluent, à l'instar des Sims : Amitié, Amour, Sexe, Succès, Détente,
Domination, Sport, Beauté et Culture. Ces besoins évoluent en fonction de vos actions. Vous pourrez donc serrer la main très fort pour augmenter la domination, après avoir longuement regardé une émission porno juste pour diminuer votre envie de sexe. A noter que les relations homosexuelles semblent être acceptées une fois de plus (ou sinon, j'ai un gros truc dans l'oeil), et que les femmes se mettent enfin aux magasines pornographiques. Même si les possibilités comparées aux Sims semblent décuplées, elles restent sommaires, et bien moins instinctives que dans ce dernier. De plus, certaines d'entre elles ne sont pas efficaces, et malgré leur grande diversité (une centaine d'interactions entre personnages!), on n'en utilisera qu'une petite partie.
De même, les objets sont eux aussi très nombreux. Il faut avouer que les aspects hygiène ou nourriture ont disparu, et la majorité des actions se fondent uniquement sur l'amitié ou le travail. La centaine d'objets se répète donc un petit peu (4 TV, 6 PC, une bonne douzaine de tables...), et même si c'est bien mieux comme ça, les différences sont une fois de plus minimes, même sur le prix. Reste qu'avec 250 actions différentes avec les objets, chacun trouvera son compte.
La mayonnaise accroche moins que les Sims
Autant les Sims se prenait en main très rapidement, et dévoilait peu à peu les quelques petits trucs à connaître, autant
The Partners semble nous donner dès le début toutes les ficelles, sans pour autant parraître vraiment ambitieux. On fait travailler notre avocat, on le fait parler, et on recommence. Les envies évoluent très lentement, et on peut par exemple faire travailler un perso de longues heures avant qu'il ait envie de feuilleter une BD ou de parler un peu. De plus, les actions semblent moins materielles que pour les Sims : certaines d'entre elles sont inefficaces, et on ne sait rapidement plus quoi faire à part attendre. On ne peut ainsi pas construire son studio, ni rajouter des salles. Enfin, et gros point noir, l'ambiance est moribonde. Pas de musique, et des vieux sons pour rythmer les quelques discussions entre 2 persos. On se consolera sur les procès amusants, et les objectifs, présentés de manière sympathique.
Au final
Malgré un moteur graphique vraiment agréable et techniquement plaisant,
The Partners n'est pas assez ambitieux pour dépasser les Sims. L'ambiance sonore manque de pêche, et certains objets ou actions ne sont pas très utiles. Enfin, certaines notions (beauté, domination...) ne semblent être là que pour différencier le jeu des Sims.
The Partners est un jeu moyen, dont la diversité des objets, procès, actions ou types d'envies ne cache pas une relative simplicité.