Mais peureux comme pas deux, John décide de cacher sa découverte. C'est super idiot. Si vous avez tous vu Retour vers le Futur (ND Tomate : Mouais, toi y'a que trois jours que tu les as vus (ndRyck : Oué, excuse moi si j'ai eu une enfance difficile et que j'ai reussi à m'en sortir. Je n'ai pas eu la vie offerte sur un plateau comme pour toi...)), vous comprendrez que lorsque l'on passe 30 ans sur une expérience, et que l'on perd sa vie sociale, familiale et professionnelle pour se consacrer à ses recherches, il est relativement idiot de tout détruire une fois le but atteint. Il aurait mieux fait d'embaucher un groupe de hackers et de demander une rançon mondiale en capitaux informatiques, avant de partir en vacances dans DOAXB avec ses millions virtuels, ou un truc comme ça. Enfin bref, John n'est pas super aware, et décide finalement de cacher ses travaux dans l'IA MaTria. Bien évidemment, ça ne servira pas à contrer les atroces objectifs de Futur Control Industries, qui rachète la boite de Bradley. Ce dernier n'a pas le temps de dire ouf, et de prendre une quelconque décision pour sa découverte, et disparaît sans raison. Jeff Bradley, son fils tout juste majeur décide de s'infiltrer dans l'ordinateur MaTria afin de découvrir la vérité, et de ramener son "relou de daron".
Une chtite ville virtuelle
Tron 2.0 est un FPS qui se veut un peu plus développé que
Chaser ou Gore. Une fois dans la MaTria, vous découvrez une vraie vie virtuelle, dans laquelle se meuvent et vivent octets, bits, mails, virus et protections. A coté des traditionnelles phases de FPS, qui constituent bien évidemment une grande partie de l'aventure, vous devrez parcourir ce monde étrange à la recherche de nombreux éléments (autorisations de passage, améliorations du perso), et pourrez même participer à quelques courses de Light Cycles, motos virtuelles bien connues. Le jeu
Tron 2.0 remplace tout ce qui peut l'être dans sa version virtuelle : les décors passent désormais en couloirs et bandes de lumières éblouissantes, les habitants du monde se mutent en leurs homologues virtuels, et les améliorations du perso permettront au héros de passer de la version 1.0 à la version 3.1.7. Si vous cherchez depuis 10 ans un jeu dans lequel le langage geek à sa place, Tron 2 est bien parti.
Du Nolf2 à la pelle
Tron 2 reprend beaucoup de NOLF2. Les améliorations du perso sont nombreuses (amélioration du saut, protection, puissance de tir accrue), et se glanent par l'accumulation de points d'expérience. Bien entendu, l'univers est moins fouillé que les centaines de planques et les dizaines de bonus que l'on pouvait dégotter dans cette perle qu'est
No One Lives Forever 2 ; mais le joueur n'a pas besoin de cette profusion pour s'amuser, et Tron 2 est de toute façon loin d'être bâclé à ce niveau. Concernant l'armement, les développeurs ont une nouvelle fois exploité les éléments créés 20 ans auparavant dans le film Tron. Le Vecteur-disque est une sorte de freesbee meurtrier, bouclier à ses heures. Vous trouverez d'autres versions de vecteurs, comme le vecteur-sphère, dont l'utilisation rappelle les grenades HE par exemple.
Un design particulier
Désormais le LithTech Engine aura été bien exploité. Cette seconde monture a en effet été utilisé par NOLF2, AvP2 et enfin Tron 2. J'oublie peut-être quelques miettes, mais qu'importe. Dans chacun de ses titres, la flexibilité du gameplay a été mis en avant. Le décor est souvent exploitable, et Tron 2 ne déroge pas à la règle : entre tuerie, recherche, et light cycle à 200km/h, le moteur graphique affiche toujours un framerate impeccable, pour des images sans faille. Bien évidemment, Tron 2 requiert moins de puissance que NOLF 2, décidément un gros morceau pour le pc. Ici, tout n'est cette fois que lumière et couloir. Les persos sont néanmoins détaillés d'une très belle façon, et les développeurs ne sont pas tombés dans le piège de la facilité en créant des pyjamas rayés. On rencontrera plusieurs types d'ennemis aux carrures et aux uniformes variés. Les anim sont elles-aussi réussies. Coté sonore, les musiques sont bien trouvées, et ont le mérite d'être dynamiques. Les voix françaises remplissent bien leur travail, comme Disney sait le faire.
Au final
Tron 2.0 est un FPS impeccable, sans erreur. L'expérience de Monolith joue bien évidemment beaucoup à ce niveau. Les problèmes de jouabilité propre à la démo ont disparu, et la durée de vie est conséquente. De plus, les modes multi (DM, light cycles, etc.) satisferont les fans. Une belle réussite pour un film Disney.