Test : Astronoid - PC

Astronoid - PC

Astronoid - PC

Genre : WebGame galactique

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Gratos, disponible sur la toile, plutôt joli et rigolo tout plein. Que demande le peuple ? (Téléchargez donc la version gratuite du titre sur www.astronoid.net)
Bien planqué dans les sombres caveaux d'Internet, Astronoid attire tout de même de plus en plus de curieux, avides de savoir ce que môôôsieur a de plus que les autres. Un bête jeu de course, une maniabilité rigolote à base de glisse et de courbes parfaites (ou pas), des points à glaner, des trucs à débloquer, et pouf ! On s'amuse des heures à décider duquel qui aura la plus grosse.

Une sombre histoire...

Fatigué de Trackmania, il nous fallait un remplaçant à la rédaction. Un truc qui dépotte, qui en ait vraiment, qui écrase tout et qui égaye nos jours et nos nuits sans même qu'on s'en rende compte. Et qu'on serait même pas fatigué en y jouant, mais que ce serait du plaisir brut. Le fameux brainstorming de la rédaction fut comme d'hab' totalement inutile, mais le petit Robin restait bien tranquillement dans un coin de la salle, le coin en angle là-bas, au fond... dans l'ombre et la brume suspecte, près de la prise électrique et du modem ADSL. Il disait vouloir finir tranquillement les graphiques explicatifs des désastreux résultats financiers du mois... Et puis on s'est rapproché, on l'a vu jouer. Et là, ça a drôlement bardé parce que Tomate il voulait vraiment l'engueuler. Et puis on a mis Tomate dans un sac, et on a regardé l'écran de Robin.

La tête qui tourne en même temps que le vaisseau

Astronoid est un jeu qui happe rapidement. Grosso modo, vous voilà aux commandes d'un petit vaisseau anti-gravité, à la surface d'une planète, à la manière d'un Echelon ou d'un Yager, pour ceux qui ont bonne mémoire. Le terrain de jeu est parsemé d'anneaux flottant aussi dans les airs, et reliés les uns aux autres par un laser bleu sensé synthétiser le chemin parfait. Et au beau milieu : vous. A la première personne. Rapidement, la partie se remplit d'inconnus français prêts à vous botter les fesses. 3, 2, 1, mettez la gomme, vous êtes dernier.

Que d'la finesse

La maniabilité rappelle Wipeout. Vous devrez gérer la glisse de votre appareil. C'est rigolo, ça accélère, ca ralentit à l'aide de la molette de votre souris, ça tourne grâce aux inflexions de votre main droite toujours sur la souris, ça tire avec le bouton gauche et ça booste avec le bouton droit. C'est tout con, ça rappelle Freelancer (pour ceux que ça peut aider à mieux visualiser le concept), c'est rapidement prenant, et c'est gratos. Oui, ça n'a rien à voir dans le paragraphe jouabilité mais merde merde merde c'est gratos et c'est rigolo tout plein.

Des points des points des points !

Au fil des courses, seul ou avec d'autres, vous engrangez des points. Ils vous permettront de débloquer les modes amateur, Professionnel et même Champion si vous en avez les c*****. Chaque mode donne accès à tout plein de nouveaux vaisseaux, des nouveaux circuits, de nouveaux permis, de nouvelles planètes bla bla bla, et ça motive drôlement. Bon le rêve a une fin : si la première licence est gratuite, les autres sont payantes, de 8 € (le Mode amateur) à 25 pour l'accès total. Rien de folichon, mais il semble que peu de joueurs ait franchi le cap. Sur le serveur français, il y avait trois parties disponibles, dont deux en mode Débutant (ouvert à tous) et une seule en mode pro (et donc reservée aux acheteurs de la version pro).

Faut pas s'arrêter en cours de route ma p'tite dame

Mais Astronoid est toujours en construction. Devraient apparaître la possibilité de customiser ses vaisseaux, mais aussi des circuits plus techniques, et pourquoi pas la possibilité de se fritter avec des joueurs d'autres horizons que le simple sol français ! Quoi qu'il en soit, si Astronoid happe rapidement, avec une jouabilité rigolote, un moteur graphique assez marrant (on dirait du Voxel mais non en fait), et une technologie de jeu sur Internet assez originale (une sombre histoire de Peer-to-Peer compliquée mais qui marche au poil), le tout manque d'épice : les courses sont un peu trop propres, le gameplay permet peu d'erreurs (loupez une porte et vous pouvez dire adieu au podium), et après une vingtaine de courses on n'est plus surpris par rien. Il y a bien un deuxième type de vaisseau, qui tourne en se penchant sur les cotés, mais sa conduite indigeste ne joue pas en sa faveur.
Rigolo, Astronoid en version gratuite plaira à tous. Le problème est que cette démo suffira certainement à étancher la soif de curiosité de la grande majorité des joueurs. Les versions payantes sont très sympas, mais le gameplay à la souris s'avère trop limité pour tenter l'expérience.
13 janvier 2006 à 12h28

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Points positifs

  • Fondé sur une technologie Peer-To-Peer assez rigolote et très au point
  • Totale liberté de mouvement
  • La jouabilité à la souris, très immersive

Points négatifs

  • Finalement sans surprise
  • Manque de piquant
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