Test : Pro Evolution Soccer 3 - PC

Pro Evolution Soccer 3 - PC
Partager
La simulation arrive sur PC. Jusqu’alors, le monde PC était monopolisé par EA, et les fans de jeux de foot devaient se tourner vers le titre d’EA qui proposait un hourra football beaucoup plus accessible. C’est les amoureux de foot qui vont être contents !
Un nouveau genre vient squatter les PCistes, celui du football simulation. Konami tente une percée dans Windows, et la réussit avec un certain succès. Essayons de voir pourquoi dans ce test.

Des modes de jeu peu innovants mais efficaces !

On retrouve les mêmes modes de jeu que dans PES 2 et le vent de l’innovation n’a manifestement pas soufflé sur les plaines de Konami depuis l’année dernière. De toute façon, on ne change pas une équipe qui gagne, comme dirait l'autre. On peut participer à toutes les coupes, comme la coupe internationale (coupe du monde) ou la coupe Konami-Umbro (merci pour le sponsoring). Un mode Master League revu en profondeur complète le tout. Les développeurs se sont vraiment concentrés sur celui-ci et c’est de tous nouveaux paramètres qu’il vous faudra gérer. Gestion des transferts plus poussée, blessures, suspensions et bien d’autres choses seront au menu si vous décidez de vous y coller. Mais pour s’y coller, il faudra s’habituer à une version du football inédite sur PC, et qui fait le plus grand bien à nos ordis !

Un nouvel habillage

Faisons directement l’impasse sur les menus pas très sexy, ils sont effectivement assez laids et ne mettent pas vraiment en confiance dès qu’on a démarré le jeu. Les graphismes sont, à l'inverse, beaucoup plus convaincants que ceux de PES 2 et on reconnaît parfaitement chaque joueur connu. Cependant, il y a deux poids et deux mesures dans la modélisation. En effet, tous les grands joueurs sont impeccables mais les autres… Il faut voir comment l’équipe de Marseille est arrangée, les joueurs ne ressemblent pas à leurs homologues réels. Au niveau de l’ambiance sonore, la foule ne met pas le feu, malheureusement… Les commentaires sont nuls, avec un Cyril Linette, plus à l’aise que dans l’édition précédente mais ils sont littéralement plombés par la prestation de Stéphane Guivarc’h assez inexpérimenté et donc peu convaincant ! Donc pas de grand bond en avant de ce coté-la… On ne voit toujours pas d’arbitre sur le terrain (Collina sur la pochette, c’est quoi ce binz !) et les bancs des remplaçants sont vides et glauques…Mais le jeu a encore une carte dans sa manche !

Une jouabilité … nouvelle

Si j’avais critiqué le gameplay de l’épisode PS2, c’était uniquement parce qu’il n’apportait pas de grande nouveauté, mais là c’est différent. Les utilisateurs PC vont pouvoir goûter aux passes millimétrées, aux animations splendides et là se situe tout le changement. Juste un petit conseil : il vous faudra patcher le jeu en version 1.1 car sinon il est beaucoup trop rapide et plein de bugs. C’est une révolution pour le monde PC. Le problème des effectifs ne se pose plus, car en cherchant un tout petit peu, on trouve des patches qui y remédient, et qui ajoutent les maillots et les noms ! Même les chants de la foule peuvent être remplacés. Quelle classe !
En amenant sa spécialité dans le monde PC, la firme Konami réussit un hold-up parfait et risque fort de piquer quelques FIFAistes, déçus par le côté arcade des jeux de chez EA Sports.
09 décembre 2003 à 21h13

Par

Points positifs

  • La jouabilité
  • La réalisation

Points négatifs

  • Obligation de passer en version 1.1
Revenir en haut