Commençons par le blabla habituel, Codename Panzers est donc un STR qui reprend les recettes habituelles de tout Wargame. L’histoire n’a rien de très original, et les unités ne seront donc guère singulières. Trois factions sont présentes dans le jeu et on dispose donc de trois campagnes solo : Allemagne, Alliés et Union soviétique. Tout ça sonne le déjà vu, passons directement à ce qui démarque le jeu.
Je trouve pas le tiberium ?
Bon certes ceux qui n’ont jamais joué à un seul
Command & Conquer ne vont pas comprendre mon titre, mais ce n’est pas grave, c’était juste pour vous signaler que ce jeu pourrait être considéré comme le
Ground Control de la deuxième guerre mondiale : Aucune gestion de ressource, du combat et de la tactique uniquement. Ainsi n’espérez pas faire une attaque de masse, vous n’irez pas bien loin. Il va falloir ruser, se cacher, et ne pas faire d’erreur lors de la constitution de votre armée avec les crédits financiers qu’aura bien voulu vous allouer le contribuable… Bref il va falloir activer un tant soit peu ses neurones. Ce Gameplay devrait donc satisfaire tous les blasés des rush ^^
Graphisme, gameplay et tout le tintouin…
Graphiquement le jeu atteint un niveau encore jamais vu. Des effets magnifiques, une dynamique des objets très réalistes, des modèles 3D et des décors au sommet des possibilités actuelles, le tout quelque soit le niveau de zoom utilisé et avec une liberté de caméra entière.
La campagne solo est assez classique mais pas forcément inintéressante : des unités prédéfinies avec lesquelles vous devez atteindre divers objectifs. L’IA frise la perfection, le pathfinding ne montre aucune fausse note, etc… Un joueur ne disposant pas de connexion trouvera donc également son bonheur dans le jeu.
Le mode multijoueur est à la hauteur des espérances avec 3 modes de jeu différents : Coopération sur des missions avec divers objectifs, Assault (une équipe en défense, une équipe en attaque),
Domination de points stratégiques permettant la production d’unités de renforts, et le classique Team Deathmatch. Et pour contrer la lassitude éventuelle, on a la possibilité de renouveler les parties avec des règles comme l’époque de la bataille qui influera sur toutes les unités à disposition.
A noter que tout le gameplay reprend les recettes habituelles des STR, mis à part que dans ce jeu c’est une gestion par escouades qui a été adoptée.
Le brouillard de guerre est évidemment présent et géré en fonction de la position de vos unités et ce, relativement aux éventuels obstacles. Vous avez également la possibilité de repérer un ennemi en mouvement ou qui tire grâce au son. Non, non rassurez-vous pas la peine de coller votre oreille sur chaque enceinte de votre kit Surround 5.1 pour trouver la bonne direction, des petites icônes vous indiquent grossièrement la zone vers laquelle vos unités ont détecté des bruits suspects.
Deux titres valent mieux qu’un
Codename Panzers comporte le sous-titre « phase one », le Derrick en herbe que je suis peut donc penser que d’éventuels add-on ou suites au jeu sont probables.
Que dire de plus pour vous convaincre de la qualité et de l’intérêt du jeu sinon que le nombre d’unités différentes est conséquent, que les factions en présences se démarquent bien tout en conservant un bon équilibrage, que chaque unité dispose de possibilités tactiques comme la position debout, accroupie ou couchée pour l’infanterie, des armes secondaires, etc…
Enfin, Comme tout bon testeur se doit de chercher des défauts à un bon jeu, je dois donc chipoter sur quelques détails tels que le réalisme pas toujours respecté ou le fait qu’une liberté plus grande sur l’orientation verticale de la caméra aurait put être agréable…