Test : Battlefield 2 - PC

Battlefield 2 - PC
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S'il y a deux jeux qui ont marqué le monde du FPS multijoueurs, ce sont bien Counter Strike et Battlefield 1942. Le premier étant mort (hihi), voici la suite du deuxième, flambant neuve et rutilante, et pour cause : voilà le jeu de l'année 2005.
Chez GameHope, on a été sceptique. Sceptique quant à la sortie du premier patch et des nombreux bugs qui auront retardé la rédaction et la publication de ce test. Maintenant qu'une version stable et véritablement finie de la bête est sortie, voyons ce qu'il en est de ce Battlefield 2.

Ah, pareil

La base de Battlefield 2 reste décidément la même que son premier opus. Deux camps, des points de contrôle sur la map et des soldats avec pour mission de garder le plus longtemps possible ces points de contrôle afin d'obtenir la victoire. Tous ces soldats ont à leur disposition véhicules terrestres, aériens et marins pour repousser l'ennemi et prendre le pas. Des principes réutilisés pour servir de base à un nouveau jeu, voilà quelque chose qui devrait déplaire à pas mal de monde en manque de nouveautés. Et c'est pareil in-game : la manière de se déplacer, les contrôles, le maniement et les réactions des véhicules, tout vient de Battlefield 1942. Alors où sont les innovations? Ce qu'à promis EA? Le truc qui déchire grave sa race? Il est sous notre nez.

Le maître-mot : Logistique

Bienvenue dans le monde de la guerre moderne. Ici on a oublié les batailles rangées, les cache-cache sanguinaires et les parties de sniping isolé. Maintenant tout se joue sur la coordination et l'organisation. Pour construire tout cela, une chaîne de commandement hierarchisée avec à ses pieds, le troufion de base. Equipé à l'aide d'un kit d'équipement suivant une des 7 classes à savoir médecin, forces spéciales, assaut, support, ingénieur, sniper et antichar. Au dessus de lui, le leader d'escouade avec sous son commandement jusqu'à 6 hommes. Encore au dessus des leaders d'escouade arrive le commandant, véritable stratège indispensable à la victoire d'un camp. L'interêt d'une telle structure est déjà de permettre aux soldats regroupés en escouades de réapparaître auprès de leur leader, afin de conserver une certaine organisation. Egalement, les leaders d'escouades ont à leur disposition les moyens d'envoyer des ordres aux hommes sous leur responsabilité comme 'Attaquer ce point' 'Reparer ce véhicule' ou encore 'Fais péter une cannette joe'. Le poste de commandant peut s'obtenir en début de partie, si tant est qu'on le souhaite. Ce rôle n'est pourtant pas des plus simples : il faut gérer toutes les escouades et leur faire passer des ordres, se servir du radar pour repérer les cibles intéressantes, ravitailler les troupes, bombarder l'ennemi ou scanner la zone au satellite. Tout ceci sans oublier qu'il faut se battre normalement.
Sur ce point là, la manière de jouer devient moins bordélique et surtout plus trépidante que dans un FPS classique, bien que la présence de nombreux débutants (pour ne pas dire boulets) fasse rapidement tache pendant des opérations de grande envergure.

C'est d'toute bôtay

Graphiquement parlant, il n'y a pas grand chose à reprocher à Battlefield 2 : beau, fluide, réaliste bien que très gourmand au niveau configuration matérielle, on est au sommet de la technique du moment. Il n'y a qu'à voir un personnage en mouvement pour être convaincu, ou même une balle sur un sol poussiéreux, une seule observation : "Ca claque !" Et de même au niveau sonore : la précision du son et son réalisme, couplés avec les commandes vocales pré-enregistrées, font qu'on se croirait vite dans le Golfe pendant Storm Shield. La communication grâce à ces commandes est d'ailleurs pour beaucoup dans l'immersion 'guéguérre'. Les leaders parlent à leurs hommes, les troufions parlent entre eux et le commandant à tout le monde, tous avec des voix distinctes, audibles et terriblement vraies.

Abordons...

Les choses qui fâchent. Les reproches adressés aux développeurs et aux éditeurs de BF2 à sa sortie furent d'avoir entre les mains un jeu bâclé et pas fini. Pas fini car, malgré un in-game génialissime, trouver une partie online ou jouer un solo s'avérait être un véritable cauchemar. Des chargements extrèmement longs avec des bugs récurrents et un browser de parties absolument rebutant, Electronic Arts nous a donc sorti un premier patch corrigeant tout cela... mais faisant ramer de plus belle les machines. Un nouveau patch et cette fois-ci un vrai est donc sorti fin juillet en réglant tous ces bugs et imperfections, finissant réellement cette fois le travail de DICE. Ceci réglé, il ne reste pas grand chose à reprocher au soft, à part d'être très exigeant au niveau configuration matérielle. Ah mais je l'ai déjà dit...
Passer à côté de Battlefield 2, c'est comme se faire une tartine sans beurre. Se reposant sur la base de son prédécesseur, il incarne cette fois-ci l'ultime expérience du FPS multijoueurs massif (16/32/64) et s'inscrit en lettre d'or dans le classement des meilleurs jeux jamais sortis. A ne rater sous aucun prétexte.
16 août 2005 à 20h28

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Points positifs

  • Graphismes magnifiques
  • Immergeant avec un dolby surround 5.1
  • Le sentiment d'unité de l'équipe, un régal
  • Commander son escouade, ya pas mieux!

Points négatifs

  • Très exigeant au niveau matériel
  • Les péripéties du patch 1.1
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