Bon, commençons par le commencement. Qu’est-ce que
Street Racing Syndicate ? Développé par
Eutechnyx et édité par
Namco, le jeu semble être un beau plagiat de
Need For Speed Underground suivant la mode actuelle du tuning. En apparence seulement, car il y a des différences entre les 2 titres. Tout d’abord, l’argument de vente est différent,
Namco mise sur autre chose de plus…consensuel. Rien que pendant l’installation, on est dans l’ambiance. Des babes en bikini défilent une à une avec leur nom et points particuliers. Oulala que j’ai envie de jouer !
Mmmh Groovy baby !
Bon, je me dis qu’un jeu qui va ressembler à
Need for Speed Underground, ça peut être pas mal. La vidéo d’intro est sympathique, mais affreusement banale. 2 menus s’offrent à moi, le mode Arcade et le mode Street. Commençons par le mode Arcade. Il propose de choisir sa voiture parmi une liste de 15 constructeurs (Volkswagen, Toyota, Lexus, Mitsubishi, à noter que Honda n’y figure pas.). La voiture est déjà modifiée pour jouer le plus vite possible, foncer sur le bitume urbain en pleine nuit contre 3 adversaires. Pas mal mais ce n’est pas ça, il manque quelque chose. Le second mode de jeu, le Street, que l’on pourrait renommer le mode Story vous place dans la peau d’un jeune fougueux qui conduit encore avec son « A » collé sur la bagnole. Vous devrez faire vos preuves, remporter diverses courses pour amasser du fric, qui servira à décorer votre voiture, pour la réparer (ce qui signifie une conduite exemplaire de votre part, sinon la facture fera mal) et pour faire des paris avec vos adversaires. Maintenant, place au jeu !
Oui mais non.
Graphiquement, c’est très joli, les routes sont bien faites, les effets sont présents, mais les décors sont très pauvres en détails. Le plus incompréhensible, c’est de voir le FPS descendre au fur et à mesure de la course, le manque d’optimisation est flagrant. Bon, graphiquement, c’est bof, peut-être que le gameplay remontera mon estime du jeu qui vient de chuter un grand coup. Et bien…comment dire…le gameplay n’a rien de bon. On peut accélérer, freiner, lancer la nitro, et même faire des appels de phares.
On peut gagner des points de respect en réalisant de bonnes choses, tels les dérapages ou les dépassements. Me disant qu’il y avait peut-être quelque chose de marrant et de bien fait dans ce jeu, j’ai foncé dans un mur pour voir les dégâts. Et bien je ne savais pas qu’un choc dans un mur à une vitesse de 200km/h faisait si peu de dommages. Mais quand je dis peu, c’est du minimalisme au plus haut point. La motion blur et l’effet bloom sont quasi inutiles car mal jaugés et l’impression de vitesse est quasi-inexistante, même à plus de 220km/h.
Seul point réellement positif, c’est l’IA des adversaires. Ils donnent du fil à retordre, ne se suivent pas tous en ligne, doublent, se crashent, on est dedans. La difficulté est variable, c’est selon vos aptitudes de conducteur.