Test : Robin Hood - PC

Robin Hood - PC

Robin Hood - PC

Genre : Commandos-like

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Après Desperados, déjà largement pompé de Commandos, spellbound nous ressert un jeu à la sauce Pyro Studios. Ce qui n'est d'ailleurs pas pour nous déplaire, puisque Desperados déjà était une réussite qui transposait à merveille le gameplay de commandos dans le farwest lointain et plein de mystère (petite musique à la Clint Eastwood).
Cette fois-ci, nous nous retrouvons catapultés au moyen âge anglais (XIIème siècle) au coté du fameux robin des bois, vous savez le type qui vole au riche pour donner aux pauvres (houlà, c'est vaguement communiste ça. Ce mec a trop lu Marx, je pense. Comment ça pas encore né ?)

Grobin des bois

Dès la prise en main, tout est identique à commandos ; on déplace les membres de son équipe à travers une gigantesque scène bourrée d'ennemi vers un objectif quelconque en essayant de ne pas se faire repérer. Les outils sont presque identiques, comme le fameux cône vert qui matérialise le champ de vision d'un ennemi (zone potentiellement à risque, la franchir entraînant généralement le défonçage méthodique de votre personnage par les soldats anglais à la solde du shérif).
Beaucoup de similitudes, si ce n'est que le béret vert avec ses gros bras est remplacé par l'autre bolchevik (comprenez robin) en tailleur vert moulant beaucoup plus sexy, mais beaucoup moins efficace pour faire la peau au nazis. Sauf que justement, les méchants-nazis-qui-font-peur-avec-leurs-bottes ont été remplacés par les authentiques soldats moyenâgeux sus-cités (vous savez, ceux avec les dents pourries et une haleine à tuer un chacal).

L'inventaire

Les fans regretteront peut-être la suppression de la mitraillette automatique dans l'inventaire de robin mais les concepteurs ont affirmés que sa présence risquait de tuer le gameplay et de manquer de réalisme. Les armes de rigueur sont donc l'arc et l'épée, c'est dommage je voyais bien ce combat à coup de grenades au napalm.
Les décors aussi ont changé pour de grandes forêts automnales (dommage, j'aimais bien le béton) et des châteaux forts. Ils sont jolis et sympathiques et bien réalisés et tout et tout etc, mais bon ça reste le moteur de desperados et de commandos, c'est-à-dire de la pure 2d plutôt pixellisée dès que vous zoomez. Des décors sympas donc, mais ça fait un peu vieillot et c'est dommage qu'il n'y ai eu aucune évolution depuis tellement de temps.
On retrouve toujours des personnages différents avec leurs aptitudes bien à eux (arc, épée, balancer un paquet de clop… heu, une bourse d'or pour attirer les vilains pas beaux, etc ...)

Beaucoup de ressemblance donc, mais …

… des nouveautés bien sur. Pas énormément mais quand même. Tout d'abord du côté du gameplay, le " fog of war " fait son apparition, si blizzard avait déposé un brevet pour cette invention ils seraient millionnaires.
La campagne n'est pas vraiment linéaire et on peut éventuellement choisir entre diverses missions, mais rien de fondamental, le déroulement de l'histoire reste fixé.
En suite notons la présence du camp de robin, ou vous vous rendrez en fin de chaque mission pour former une équipe avec les persos disponibles, et attribuer des tâches aux autres durant votre absence (repriser les chaussettes, éplucher les patates, …).
Un jeu à première vu sympathique, oui mais voilà …

Robin la brute

Le principe fondamental de commandos et de desperados, c'est une infériorité numérique écrasante, une demi douzaine d'hommes contre des centaines, et c'est par la ruse, la tactique, la stratégie et l'esprit d'équipe que l'on peut parvenir à gagner ce combat incroyable ; ce sont des hommes qui vont donner le meilleur d'eux même et se jeter corps et âme dans un combats désespéré ! (Mouarf, j'en chialerait.) Enfin bref, le principe directeur des commandos-like, c'est la discrétion et la subtilité pour compenser le manque d'homme et de moyens.
Seulement, avec robin hood, oubliez. Le jeu est beaucoup trop bourrin ; dans commandos, ça se jouait au quart de poil de rat, le béret vert poignardait un bosch pendant que le sniper en dosait un autre qui risquait de le voir, puis le plongeur harponnait un troisième soldat qui aurait pu surprendre l'espion qui cachait le corps et qu'un officier en patrouille qui arrivait sur les lieux se faisait exploser par le piège à loup méticuleusement placé dans cette optique (et encore, là c'est un cas simple.).
Dans robin hood, la discrétion est beaucoup mois indispensable, il n'est plus utile de cacher les cadavres, il n'y a pas d'enchaînement d'action compliqué à effectuer ni de tactiques compliquées à inventer. Si vous êtes surpris, vous dégainez votre colt… non, votre épée et hop, vous taillez tout le monde en pièce. C'est dommage, sans ça j'aurai qualifié le jeu de bon …
Quel dommage, un jeu qui, bien que resservi une troisième fois, s'annonçait plutôt bien. Mais le gameplay unique de Commandos a disparu et le tout manque de subtilité. Les fans y trouveront quand même leur compte … mais quel dommage.
29 novembre 2002 à 23h00

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Points positifs

  • Univers
  • Plus à la portée du grand public

Points négatifs

  • Quelques maladresses dans le gameplay
  • Moins subtil

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