Hugh Hefner, le père de Playboy, celui qui a donné naissance à ce fabuleux magazine où on voit des seins et des strings à la pelle. Comment tout ça a commencé ? Comment Hugh a réussi à emballer tout le monde depuis 1953 avec son magazine ? Comment a-t-il réussi à en faire de Playboy le magazine le plus "hot" de la planète ? C'est désormais votre devoir de mener le magazine Playboy vers la route de la gloire.
Hugh, range ta pipe !
Votre but principal du jeu est de refaire l'histoire de Playboy de 1953 jusqu'à nos jours (et notamment la couverte du mois d'octobre 2004 avec Raël ;). Pour ce faire, vous devrez embaucher un journaliste qui se débrouillera pour remplir les pages du magazine avec les interviews des playmates, de l’actualités en tout genre, etc. Et il y a le photographe, sans qui le magazine ne serait pas ce qu'il est, c'est-à-dire rempli de nombrils dénudés et de fesses en l’air (non je n'ai pas le magazine devant les yeux !). Grâce au photographe, vous pourrez prendre les playmates en photo et les mettre sur la une de Playboy magazine comme bon vous semble. Mais visiblement, même si vous déterminez l'angle de prise de vue, la valeur de l'image ne dépend que du mannequin qui s'exhibe et pas de la photographie en elle même.
S'ajoute à cela, une laideur graphique pas possible. On est sur PC quand même, on exige des graphismes plus agréables à l'oeil et pas des tas de pixels qui en font un sein, ou encore un lapin au noeud de papillon, le logo de Playboy. En fait, tout est plus ou moins moche. Les animations sont rigolotes au début (danses, bisous, mimiques etc..) mais au début seulement. Elles sont laides, par réalistes et il en est de même pour les graphismes du jeu en général. Une grosse déception sur ce point, donc.
Ca part en sucette…
Beaucoup d'entre vous ont dores et déjà aperçu quelques screens du jeu qui circulent dans les magazines, et vous vous dites que cela ressemble fortement à Sims. Eh bien vous avez raison, c'est tout à fait ça. Playboy est calqué sur les Sims. Du moins au niveau du gameplay. Vous devez donc parler à vos invités tout au long de la fête et vous avez le choix entre trois types de dialogue : l'amitié, les affaires et l'amour. Et même si on développe l'un de ces aspects avec la personne, le choix n'est pas au rendez-vous. On a deux trois propositions et il faut qu'on jongle avec ces propositions parfois ne servant à rien pour en faire un semblant de discussion. S'ajoute à cela le manque de réactivité chez l'intelligence artificielle. En effet, lorsque Hugh embrasse plusieurs filles dans la même soirée (et dans la bouche, en plus) aucune fille ne va pas aller le foutre une tarte ou l'envoyer balader. Je ne sais pas moi, pour que ce soit plus fun, pour que ce soit plus marrant à jouer, bon sang ! On se retrouve là, tel un imbécile à parler à toutes les playmates et leur demander :"Tiens, tu voudrais pas t'allonger sur le divan là et on te prend en photo ? Attention, gros chèque au rendez-vous et une nuit avec Hugh Hefner, la classe !"
Cerise sur la gâterie
Du coup, on vient à se demander si finalement le concept vaut tout simplement le coup. Ce qui est sûr, c'est qu'il est répétitif. On se retrouve à refaire la même chose, des interviews, puis des photos pour la une, et bla bla bla et bla bla et ce continuellement pendant des mois et des mois, jusqu'à ce que ça fasse une année, puis deux, puis trois puis…quatre, bravo vous suivez. Playboy se permet aussi de montrer des seins nus, sans rien cacher. Mais ça s'arrête là. On n'en voit pas plus (qui voudrait en voir plus ? Non parce que j'ai le dernier patch qui permet de remplacer le string par...). On peut également débloquer de vraies photos de stars aux seins nus et plus si affinités. On assiste aussi à des scènes plutôt "chaudes" : des baisers langoureux, des enlacements intimes, des mains baladeuses et ... des parties de jambes en l'air. Eh oui, vous pourrez avoir des rapports plus qu'amicaux avec vos invités et même si le réalisme n'est pas au rendez vous, le son l'est, lui. Vous pourrez alors vous attendre à des orgasmes qui ne laisseront pas votre slip indifférent, du moment qu'on ne regarde pas les images qui font au contraire beaucoup rire. C'est plutôt une danse macabre plutôt qu'une partie de jambes ne l'air pour vous planter un peu le décor. Alors évidemment, à cause de ça et aux nombreux nombrils montrés tout au long du jeu, il est tout à fait logique de déconseiller ce jeu aux moins de 16 ans. Je me demande d'ailleurs pourquoi Pegi n'est pas allé jusqu'à 18...