L’histoire de
TimeShift n’est pas bien compliquée : vous incarnez le Colonel Michael Swift, un gentil peloy prêt à tout pour sa patrie. Vous êtes le cobaye envoyé dans le temps via The Quantum Transporter, la machine à remonter le temps qu’elle est jolie, comme qui dirait. Problème, au moment de votre voyage, un homme masqué vous envoie en 1900. Bon, ce n’est qu’un détail pour vous, puisque vous parvenez vite à revenir dans votre monde que vous connaissez bien mais tout a légèrement changé, comme par hasard. Un état pas très compréhensif et donc répressif a été instauré et c’est les méchants qui dominent le monde, wooooow. Evidemment, comme dans chaque FPS, vous êtes le héros tout désigné en charge d’arranger tout ça. Tel est le résultat de bons nombres d’heures à nettoyer les chiottes. Bref, jouons.
TimeTab ? TimeAlt ? Meuh non, TimeShift
Dans
TimeShift, il y a Time et donc Temps. Pas besoin d’être devin, tout tourne autour de ça. On peut lorsque la jauge concernée n’est pas vide se la jouer en arrêtant le temps, le reculant et en l’avançant. En pleine partie, il faut bien assimiler le concept et cette manipulation du temps devient très vite plutôt fun. Arrêter le temps, en profiter pour chaparder l’arme de son ennemi et contempler sa réaction suite au fait qu’il se retrouve désarmé et qu’il n’y ait plus personne devant lui et tout ça en une fraction de seconde. Pour franchir des endroits bien gardés, stopper le temps s’avère également nécessaire. Cette feature qui fait tout le jeu, on en abuse grandement, surtout grâce au fait que la jauge remonte bien trop rapidement. Les effets liés aux modifications du temps restent bluffantes et graphiquement très honorables. Cela reste tout de même assez limité, et sans ça on aurait sûrement face à nous un FPS basique. Je demande aussi à voir ce que cela peut donner en multijoueur.

Un Hellforces-like ?
Non, j’exagère un peu,
TimeShift n’est pas du même acabit que ce FPS traumatisant et dont seul Tomate est ressorti sans trop d’encombres et de séquelles mentales. Enlevons cette histoire de temps et regardant ce qu’il reste. Hum, les graphismes sont corrects, le gameplay par contre est mou, autant que la vitesse de déplacement du personnage, c’est peu dire car je croyais qu’il marchait. Imaginez la lenteur quand il marche réellement ! Les armes ne sortent pas du lot, sauf le combiné mitraillette/lance-flammes que j’ai beaucoup apprécié. L’arme tire des balles enflammées et qui brûlent vos ennemis et la fonction secondaire est un lance-flammes à part entière. Plutôt efficace. L’IA est carrément mauvaise, et la localisation des dégâts est inexistante. Les corpséclatent en morceaux, mais même pas aussi bien que dans
Soldier of Fortune 2, c’est dire. Il va falloir corriger tout ça pour en faire un FPS réellement plus accrocheur.