Test : Enemy Territory : Quake Wars - PC

Enemy Territory : Quake Wars - PC
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Une belle histoire d’un jeu qui sera censé marquer le monde multijoueur du FPS en étant fils spirituel de la série Quake. Il y avait Counter-Strike pour Half-Life, il faudra désormais compter sur ETQW dans l’univers online du Doom-like. Ou pas.
Grimpons dans la machine à remonter le temps et revenons en 2001. Une petite bombe sortait sur nos étals : Return to Castle Wolfenstein, un FPS avec plein de nazis dedans et qui marqua son époque. Pour plusieurs raisons. Agréable à jouer, rejouable à souhait, bien réalisé, son multijoueur fut par conséquent assailli par les joueurs et fonctionna du tonnerre. Les développeurs, qui par conséquent avaient prévu un add-on digne de ce nom à offrir à tous les fans réclamant de la nouveauté, firent quelque chose qui se fait rare dans le jeu vidéo. D’un add-on standard au départ payant, Return to Castle Wolfenstein : Enemy Territory devint un mod gratuit et exclusivement multijoueur. Splash Damage préparait en parallèle depuis quelques temps un nouveau stand-alone, Quake Wars donc, avec comme trame de fond l’invasion des Troggs juste avant Quake 2, pour vous situer, quoi.

Je démoule un Quake, Wars

Le principe du jeu ne s’avère pas bien compliqué, comme tout FPS multijoueur. Vous contrôlez ou les Stroggs ou un soldat de la FDM. Chacune de ces factions a ses points forts et faibles. La FDM possède des chars et des armes très perfectionnées, peut positionner des tourelles un peu partout, pirater les défenses ennemies ou même demander des frappes aériennes. En face, les Stroggs possèdent des blindés, des avions antigravité, des armes énergétiques, ils peuvent voler les unités de leurs adversaires, contrôler des drones éclaireurs. Chaque faction possède cinq classes, qui bien qu’elles se ressemblent beaucoup ont leurs particularités.
Chez la FDM, vous pourrez incarner le soldat, personnage classique, équipé d’explosifs et s’équipant d’armes lourdes, l’ingénieur, le cerveau de la bande, qui déploie tourelles, désamorce les explosifs et répare à peu près tout, l’artilleur, fin stratège et offensif, qui déploie l’artillerie et demande l’appui de frappes aériennes, le saboteur qui fait tout péter tout partout et le médecin qui fournit soins et ranime ses coéquipiers blessés. Vous l’aurez remarqué, pas de classes originales, ni novatrices, mais l’essentiel est là. Ca ne vaut pas Red Orchestra et son chef, son infanterie et le sniper, le mitrailleur et le saboteur.
Pour les Stroggs, c’est le même chose, mais en version méchant. L’agresseur remplace le soldat, le constructeur équivaut l’ingénieur, l’oppresseur fait la même chose que l’artilleur, l’espion est à part tout comme le saboteur et le technicien est la version monstre du médecin. Que dire de plus ?

Tronche de Quake !

Différents scénarios vous attendent en partie. Tantôt vous attaquerez, tantôt vous défendrez, avec toujours plusieurs objectifs simultanés pour dynamiser l’action et profiter de la taille entière des maps. Les objectifs sont nombreux mais pas bien variés : il s’agit de défendre un point, dégager une zone, saboter un lieu, afin de gagner des points XP pour glaner des bonus utiles comme des munitions par exemple. Autrement que par les objectifs, chaque classe gagnera des XP en pratiquant sa spécialité, c’est-à-dire en soignant, tuant ou sabotant. Les maps sont de tailles moyennes, bien arrangées pour de l’action non stop. La particularité du jeu est ce dynamisme permanent, rendant l’action intense, avec des joueurs qui sautent de partout et des tirs échangés de part et d’autre. Vous mourrez souvent au début. D’ailleurs, une fois mort, un simple clic vous met en attente pour un respawn imminent, mais vous pouvez également attendre qu’un médecin vienne vous injecter une petite dose pour repartir comme en 40, didju ! Graphiquement, le jeu est très beau, bénéficie d’un framerate excellent et l’immersion est excellente. Concrètement, c’est une autre histoire. Se familiariser avec le jeu n’est pas une mince affaire, puisque les habitués du jeu vous tueront de si loin que vous pourrez en être dégoûté à vie. Cela dit, une fois la prise en main bien effectuée avec des bots, principalement pour au moins connaître les maps, le jeu s’avère très amusant et jouissif. Ce qui est dommageable par contre, c’est la HUD vraiment trop chargée, les couleurs un peu trop osées, les véhicules terrestres inutiles vu la taille des maps et le peu de variété dans les objectifs.
ETQW n’est pas la révolution attendue. Loin d’être parfait, il offre cependant le nécessaire pour bien fragger en ligne, mais aurait pu amplement être plus complet. En attendant un patch pour en faire le multijoueur ultime ?
31 octobre 2007 à 11h32

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Points positifs

  • Addictif à souhait
  • Les véhicules aériens qui font mal
  • Exigeant mais pas trop
  • Des nouveautés bienvenues
  • Les campagnes internationales

Points négatifs

  • HUD bien trop surchargé
  • Pas grand-chose de nouveau au final
  • Des maps trop petites pour les véhicules terrestres
  • Des objectifs pas assez variés
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