Après un
Pro Evolution Soccer 4 remarquable et remarqué,
PES 5 est sur le point de débarquer dans nos salons. Les plus avertis savent que la version japonaise
WE9 est déjà sortie (et testée chez GH) et donc on a pas mal d’infos. Autant le dire tout de suite, évitez de juger ce
PES5 aux graphismes, qui sont les mêmes que son prédécesseur. Les images ne vous apprendront rien, si ce ne sont les terrains qui peuvent être enneigés et les maillots qui sortent du short.
Pro Evolution Soccer 4.5 ?
Il est vrai qu’au départ,
PES5 n’affiche pas un visage très différent du précédent volet. Il y a toujours un seul arbitre, les stades sont les mêmes, les tronches aussi, les pelouses également ainsi que le public. On prend peur, on s’attend à un
PES entre le 4 et le 5. C’est sûr qu’en mettant le gameplay de côté, il n’y a aucune différence. Alors, qu’a-t-il de nouveau, cet opus ? On pourrait se le demander. Mais en voyant le jeu tourner, on comprend beaucoup de choses.
« Commencer le match »
C’est en jouant que l’on ressent toute la différence. Oubliez tout ce que vous faisiez dans
PES4, à savoir les techniques parfaites pour marquer, les balades en 6 étoiles. Finito. Le gameplay est résolument orienté simulation pure et dure. Et autant pure que dure. Chaque
PES s’est avéré un peu plus difficile, mais celui-ci en tient une sacrée couche. Marquer, rentrer dans la surface sera toujours plus difficile. Les frappes, les passes et les tacles seront moins « parfaits » et seront parfois (souvent) ratés. Il faudra donc beaucoup d’entraînement pour maîtriser le jeu au niveau le plus élevé. Les animations, elles, sont bien plus précises et réalistes comme jamais. Les mouvements et gestes techniques sont toujours aussi somptueux. Certains milieux de terrain seront équipés de l’habileté « Middle-shoot », ce qui leur permettra de faire des frappes de milieu de terrain tout simplement incroyables et le bouton R2 sert désormais à brosser vos frappes, ce qui peut donner de splendides buts.
Pour résumer, dans
PES 5, tout est mieux niveau gameplay. Les gestes, la présence et le pressing du CPU, la défense toujours plus dure à passer, les goals parfois surhumains et parfois totalement idiots au point de laisser filer des buts tout fait et nous laissent l’impressions qu’ils ne réfléchissent pas…Jouer est évidemment un réel plaisir. On vit le match totalement. Vivement que ça sorte !
Mais sinon, quoi de neuf ?
A part les graphismes à chier et le gameplay encore meilleur, quelques ajouts ressortent de ce
PES 5. Pour commencer, le mode « Go For 2006 », qui vous placera dans la peau du sélectionneur du Japon, que vous devrez qualifier pour le prochain mondial en Germanie comme qui dirait. On ne sait pas encore si le mode permettra d’incarner son pays favori, ou s’il sera ciblé (les Français incarneront la France, les Anglais l’Angleterre) dans les différents pays, ou si on incarnera le Japon…Dans cette solution ultime, le mode perdrait en crédibilité et j’en connais peu qui se lanceraient dans cette aventure avec seulement le Japon. A suivre donc. Le mode Edit s’est un peu étoffé. Vous pourrez modifier encore plus de visages, éditer la manière de courir et éditer encore plus précisément les maillots. Le jeu sera également compatible avec la PSP et sera désormais (enfin) jouable en ligne. Les possesseurs de PC seront ravis.