Bon, cette preview a été réalisée sur la version tchèque, sous-titrée en anglais (la version bêta fournie par l'éditeur, quoi). Difficile dans ces conditions de pouvoir jouir de toutes les capacités du jeu mais bon, on se débrouille comme on peut. Surtout quand on s'appelle Tomate et qu'on a 260 de QI.
Un jeu d'aventure ? Mais qui fait peur en plus !
Le background de
The Black Mirror (qu'on appellera TBM, parce que je le vaux bien) vous fait incarner Samuel Gordon, un noble qui n'a apparemment rien d'autre à foutre que revenir en Angleterre, pays qui lui a offert ze life ! (...) Oui je sens le trip Van Damme monter alors j'arrête tout de suite (note : seuls les abonnés à la newsletter pourront tout saisir). Oui donc je disais que Samuel Gordon revient donc en Angleterre, après avoir quitté son pays pendant 12 ans. Il revient pour enquêter sur la mort de William Gordon (son père ? son frère ? heu... laissez-moi réfléchir). Son verdict ? Il est mort d'une drôle de façon... Le pire, c'est que d'autres morts bizarres viennent croiser son destin, tout en ignorant que c'est lui qui est au centre de ce drame.
En cliquant partout
Le jeu se compose de six chapitres et de 120 lieux : le château de Black Mirror, une église médiévale, des cryptes, un asile, etc. Vous aurez l'occasion de résoudre 20 casse-tête et vous rencontrerez 23 personnages. Vous manipulerez aussi plus d'une centaine d'objets. Voilà ce qui semble garantir une bonne durée de vie.
Côté interface, elle s'apparente à un Point & Click dans la pure lignée des jeux d'antan. Les personnages sont en 3D sur un décor 2D (réalisé en 3D pré calculée). La pluie apparaît sur l'écran, tout comme du brouillard modélisé en 3D, et des ombres peuvent apparaître sur les visages des personnages dans les endroits peu lumineux. Côté son, un effort a été fourni sur les musiques et les bruitages, nombreux et complets.
Essai sur le jeu
En pratique, les animations sont pour l'instant assez foireuses, quoi qu'en disent les développeurs dessus (bla bla système révolutionnaire bla bla beaucoup de travail dessus etc.). L'ambiance dégagée est par contre très réussie entre le policier et le fantastique. Du côté de l'interface (oui c'est en vrac, mais on est dans une preview hein, et en vacances aussi), tout est fait à l'ancienne : les objets apparaissent en bas de l'écran que vous vous promenez, et laissent place aux visages des personnages que vous avez déjà rencontrés lors des dialogues. En parlant de promener, aussi, sachez que vous pourrez faire apparaître tous les points de sortie sur l'écran, histoire de ne pas tourner en rond bêtement parce que vous n'avez pas vu la petite porte cachée au fond.