Test : Neuro Hunter - PC

Neuro Hunter - PC

Neuro Hunter - PC

Genre : FPS / RPG

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Deep Silver nous a concocté un nouveau jeu (Singles, Shopping Centre Tycoon). A priori il s’agit d’un énième FPS, mais lorsqu’on se penche dessus, on s'aperçoit que le jeu ressemble davantage à un RPG. Bonne ou mauvaise surprise ?
Lorsqu’on lance Neuro Hunter pour la première fois, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Ce qui apparaît au tout début, c’est une « belle » cinématique présentant vite fait le synopsis du jeu et pourquoi il s’appelle Neuro Hunter. En fait, vous incarnez Hunter, un vaillant employé au sein de la Corporation. Seulement voilà, une explosion surgit et vous vous en sortez tant bien que mal, mais dans la partie underground de la ville, les grottes et les mines. Bien sûr, vous espérez avec impatience que votre entreprise tente de vous joindre et répare les dégâts en vous sortant de ce taudis, par exemple. Mais votre seul moyen de communication avec l’extérieur reste votre bon vieux talkie-walkie, qui comme par hasard ne marche pas. Après quelques efforts vous parvenez tout de même a établir une connexion avec l’extérieur et on vous apprend que cette explosion à laquelle vous avez survécu était tout sauf un hasard. Etant donné que tout le monde est contre vous, le seul moyen de vous en sortir vivant c’est de chercher par vous-même. Voilà, c’est l’histoire du jeu. Mais en même temps, vous en apprendrez bien plus sur ces grottes en les fouillant bien, et vous vous rendrez compte qu’il y a de la magouille dans l’air. Un dénommé Hacker contrôle le secteur et effraie la population des grottes. Hou, que c’est effrayant.

Hunter à la piscine

Neuro Hunter ne vole pas haut graphiquement, ou plutôt, il est irrégulier. Ca peut énormément varier passant du plus beau au plus moche, le plus rare étant le plus beau, évidemment. Mais, après quelques heures de jeu, on s’y habitue et on ne fait plus attention aux petits bugs qu’on rencontre ici ou là. Vous aurez alors l’occasion d’apercevoir des décors très laids ou encore des ennemis trop moches, tout comme vous aurez l’occasion d’apercevoir des plantes magnifiques ou des visages bien modélisés (mais répétitifs). De là, on peut en déduire deux choses : soit les développeurs ont atteint leurs limites en matière de modélisation, soit ils ont préféré se concentrer sur d’autres aspects du jeu. C’est dommage, mais c’est comme ça.

Hunter en boîte de nuit

Et on peut comprendre que les développeurs se soient intéressés davantage aux autres aspects du jeu que le côté graphique. Neuro Hunter se présente comme un FPS au début, et on se dit rapidement qu’il aura bien du mal à rivaliser avec les hits du genre (Quake 4, F.E.A.R.), mais après quelques minutes de jeu, on comprend que derrière ce masque de FPS se cache surtout un RPG. Ainsi, vous pourrez augmenter le niveau de notre très beau et très grand Hunter en gagnant plus d’expérience grâce aux ennemis qu’il tue. Une fois un niveau acquis, vous obtenez un neurone. Avec ce neurone, vous pourrez augmenter quelques capacités de notre héros, au travers de sa fenêtre de stats. Vous pourrez alors maîtriser de nouvelles armes, être plus précis, plus fort etc. Ca ressemble fortement à Morrowind ou encore Deus Ex.
Mais ce n’est pas tout. Vous pourrez aussi créer vos propres armes en assemblant plusieurs objets. Ces objets, vous pourrez les trouver par terre, en tuant des ennemis ou en ouvrant des caisses scellées par des codes. Et des caisses vous en aurez dans chaque salle. Quant aux codes, il faudra les trouver par tâtonnement. Vous avez quatre caractères et il vous faudra essayer toutes les combinaisons avant de trouver la bonne et là bingo, de nouveaux objets. Il faudra aussi s’aider de ces caisses pour trouver à manger, ce qui va vous donner une pêche d’enfer pour aller zigouiller des scarabées géants.

Mon bug perso !

Il faut que je vous raconte le meilleur bug de ma vie de joueur acharné. Et ça tombe bien, c’était avec Neuro Hunter. En fait, j’arrive à un stade où je me retrouve encerclé d’ennemis et pas loin dans la salle, se trouve un lit dans lequel on se repose et on regagne toute la santé. Ma barre de vie commençait dangereusement à descendre et je me suis tourné vers le lit pour regagner toute la santé, mais pendant ce temps on continuait à m’attaquer. Je ne pensais pas survivre mais j’ai tout de même réussi à rejoindre le lit à temps et lancer la procédure de repos. Mais entre temps, je perdais de la vie jusqu’à ce que ma barre soit vide. Là, écran rouge qui signifie que logiquement, je suis mort et que je dois recommencer le niveau. Seulement voilà, l’écran de chargement n’arrive pas. Je bouge ma souris brusquement pour voir ce qui se passe et là stupeur ! Mon joueur bouge ! Mon petit Hunter n’est pas mort du tout ! Bon ok, l’écran est toujours rouge mais tout de même, je suis toujours vivant. Je peux tuer mes ennemis et ils ne me voient pas. Je me rends compte aussi que je peux faire du passe-muraille ! Yeah, je peux aller partout sans me soucier si la porte est fermée à clé ou pas. Excellente cette petite astuce. Et hop, un scarabée tué par surprise, un autre vilain méchant tué à coup de couteau. Oh et puis, pourquoi je me fatigue à utiliser ce sale vieux couteau alors que je peux trouver dans des coffres cachés un fusil à pompe généreux en puissance. Maintenant que je peux aller partout, je ne vais pas me gêner. Tout ça pour dire que ce genre de bugs nuit à la qualité du jeu même s'il a du potentiel. Dommage car je commençais à m’amuser.
Neuro Hunter fait partie des jeux qui passent inaperçus parce qu’on n’en a pas assez entendu parler. En même temps, il n’y avait pas grand chose à raconter. Les graphismes ne sont pas mauvais sans pour autant être excellents, le scénario est intéressant, certes, mais le personnage manque sérieusement de charisme. Un pseudo Sam Fisher qui aurait mieux fait de ne pas s’en sortir vivant, de cet accident.
15 novembre 2005 à 12h12

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Points positifs

  • Le scénario
  • Le côté RPG

Points négatifs

  • L'ambiance
  • Les ennemis
  • L'IA
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