Bon, je sors les diapos : petit rappel de la légende
UFO. Il s’agit d’une chanson de Nina Hagen, d’un groupe de hard rock, mais cela signifie surtout Unidentified Flying Object, c'est-à-dire Objet Volant Non Identifié, ou OVNI. C’est ainsi qu’au milieu des années 90,
Microprose a lâché sur la planète du jeu vidéo un jeu qui fut à l’époque méchamment lynché (alors ne venez pas me dire que vous enviez les journaleux de la presse écrite !) à savoir
UFO : Ennemy Unknown, une pure merveille encore jouée aujourd’hui, un jeu à la durée de vie colossale, de la stratégie tour par tour, un gameplay jamais vu, superbe. Une suite vit le jour, encore meilleure, puis un troisième opus de trop, ce qui nous fit croire que la légende UFO X-Com restera enterrée à jamais. Mais que nenni !
Altar Interactive relance la licence avec plus ou moins de brio. Nous voilà devant son troisième rejeton.
On se retrouve en after, before, standby ?
L’histoire d’
Afterlight se déroule après nos deux copains
Aftershock et
Aftermath. C’en est fini cette fois de protéger la Terre, elle se fait vieille et il faut voir ailleurs. Comme la Terre est devenue le terrain de jeu des extra-terrestres, coloniser Mars apparaît désormais comme la seule alternative à la mort. Oui, la mort ! Sauf que la planète rouge n’est pas si inhabitée qu’on le croie. Qu’à cela ne tienne ! Nous allons nous défaire de la racaille martienne, à coup de Karscher© et de fusils laser aussi un peu. Tout commence lorsqu’un
con de scientifique est retrouvé boyaux à l’air sur le sol de la planète alors qu’il effectuait une simple opération de routine, comme qui dirait. Et il n’y a pas que des petits gris sur cette planète, mais également des robots tueurs (d’où qu’ils viennent ceux –là ?!) et bien évidemment nous, très chers humanoïdes dénués d’humanité et emplis de haine.
Human After All
La guerre est ouverte. Il va nous falloir conquérir comme nous savons si bien le faire l’astre entier pour devenir ensuite empereur de Mars, la classe non ? Bref, je m’égare, Zone par zone, nous allons faire de Mars notre planète, mouahahahaha. Pour le reste, ça ressemble à
Aftershock, les terrains sont de mêmes factures, avec moins d’eau évidemment, et une nature différente. Pour partir en mission, c’est simplissime (un peu trop, d’ailleurs), il vous suffit de cliquer sur une croix rouge et un de vos OVNI partira direction la zone pour négocier avec les habitants locaux de façon très primaires, on le sait d’avance. Vos unités seront composées de soldats, scientifiques et techniciens mais l’objectif de chaque mission sera au final toujours le même et vous l’accomplirez avec brio : détruire toute vie extra-terrestre. Ne généralisons pas, il vous sera parfois demandé de saboter des installations et de capturer des officiers.
Chargement…
Avant de vous lancer dans une mission, vous aurez, comme trop souvent dans le jeu, des chargements. C’est bien gentil mais on est sur PC, la qualité graphique n’est pas des meilleurs, alors on se demande ce qui prend tant de temps. Surtout que ces chargements sont longs, digne des premiers
X-Com sur PSone. Une fois sur la map, vous contrôlez directement votre troupe, en temps réel, puis le jeu passe en tour par tour lorsqu’une menace est dans les alentours, un système semblable à
Baldur’s Gate pour ne pas dire identique. Pensez toutefois à faire un tour dans les options pour désactiver ces pauses automatiques qui gâchent un peu trop la fluidité du jeu. Ensuite, une fois bien familiarisé avec le jeu, il faut passer à l’attaque, mais on recherche un peu la stratégie, je vous l’avoue. Les combats sont bourrins, les ennemis ont oublié leur I.A. chez eux, c’est dans l’ensemble trop facile, mais il y a de quoi faire heureusement. Il y a un bon paquet d’armes et les combats ne manquent pas d’intensité.
En bref
Bien qu’on prenne du plaisir à jouer, on a parfois l’impression que tout est fait pour nous pousser à quitter le jeu, au bord de la crise de nerfs ! Si la prise en main est bonne, l’interface est tout sauf pratique, et si la durée de vie est bonne, les combats sont répétitifs et trop faciles. Pourtant, il y a de quoi faire dans ce soft, dommage.