Non,
Gene Troopers n’est pas de la famille de
Starship Troopers, quoi qu’il pourrait vu sa qualité, mais il s’agit bel et bien d’un FPS futuriste absolument ahurissant de non réalisme et d’ennui. Entrons dans le vif du sujet sans plus attendre, je vois que vous trépignez d’impatience. Derrière
Gene Troopers se cache
Cauldron, à qui l’on doit le très moyen
Chaser. On peut donc dire que leur carrière vidéoludique va decrescendo. L’histoire est simple et classique pour un FPS : vous incarnez Johansson Bridger, un super mec super tatoué, pas très bien fringué et à la tendance super futuriste. Il est en guerre contre les
Gene Troopers, une armée terrifiante (c’est écrit au verso de la jaquette) qui recherche et capture les formes de vie compatibles pour leur laver le cerveau puis les recruter, le tout dans le plus grand conflit de tous les temps de l’univers du monde intersidéral perpétuellement infini. Wow, trop bien.
Un jeu transgénique
Johansson Bridger, vous donc, peut grâce à ses implants (non, pas capillaires) absorber des gênes sur les cadavres de ses ennemis, ce qui lui permet de renforcer les pouvoirs dont il dispose. Ainsi, il sera possible, comme moi le matin, de soulever ses adversaires, de les faire voler dans tous les sens, de remonter sa barre de vie ou même de voir dans le noir. Super. A part ça, rien de bien original, on avance sans trop savoir où on va, les décors sont assez variés et colorés comme aime le faire
Cauldron, il s’agit là ni plus ni moins qu’un FPS basique, sans prétention et heureusement d’ailleurs. Les armes n’offrent aucune sensation et n’ont rien d’original.
De la qualité Ex Gen ?
Pour jouer à
Gene Troopers, il faut vraiment faire preuve de motivation.Après y avoir joué une première fois et torché la moitié, j’ai arrêté pour continuer plus tard. Ce fut un combat mental très dur :
PES5 et
The Movies me tendaient les bras mais j’ai finalement réussi à prendre le dessus sur ces jeux pour venir à bout de ce machin. Techniquement dépassé, à la limite de la honte, le jeu plante et se plante lamentablement par des erreurs de débutants. L’IA des ennemis est nulle mais ils parviennent sans souci à nous toucher de plus d’une centaine de mètres et en étant masqués, balèzes les gros. Leurs déplacements craignent et sont ultra prévisibles. Ajoutons à cela aucune sensation en jouant, une difficulté mal gérée, une interface moche, quelques énigmes à la con et des séquences de ramage intensif, une maniabilité à chier et vous avez le premier FPS de 2006 :
Gene Troopers.