Je ne suis pas un grand adepte des simulations automobiles. Ne pas pouvoir utiliser le frein à main dans les plus gros virages, et voir mon véhicule revenir sur la piste en première, ça m’énerve. Mais après quelques parties de
GTR 2, et quelques humiliantes défaites, j’aborde le monument avec plus de respect. Certes, ça n’est pas ma tasse de thé, mais tout est fait pour que ça le devienne. En tout cas, pour les amateurs de simulation sur circuit, GTR 2 se pose déjà en standard.
Un titre élevé au grain
Le jeu propose un panel de 144 voitures, et d’une trentaine de circuits officiels. Les données retracent les championnats GTR 2003 et 2004, alors qu’on aurait bien aimé avoir accès aux 2005 voire 2006. Dommage, mais chez Simbin Dvpt, quand on a une licence, on l’exploite.
GTR 2 propose des menus de réglage similaires au premier opus, avec prise en compte du clavier, de la souris, du joypad, joystick et autres volants. Je ne peux que vous en conseiller un si vous comptez vous lancer dans l’aventure : jouer au clavier est un vrai casse-tête, tant la conduite se joue au touché. Il faut savoir doser l’accélération, le freinage et les virages, bien plus que dans un simple titre arcade. Néanmoins, les développeurs on voulu proposer une conduite plus souple, avec des erreurs de pilotage moins sanctionnées dans la seconde qui suit. L’accélération en sortie de virage, comme l’utilisation du frein moteur gagnent en flexibilité. Ahhh, ça me réjouit. De quoi faire rugir les puristes, qui seront néanmoins dédommagés par la disparition du mode Arcade. Désormais, vous pourrez choisir entre trois niveaux de simulation, plus ou moins poussés.
De l’ambiance du cockpit
Ce qui me marque aussi dans cet épisode, c’est l’ambiance qui se dégage du titre. Pour un simu de tutures, c’est assez rare. Mais les menus, comme l’excellente bande son (je me prenais à traîner dans les réglages véhicules juste pour l’écouter) rajoute un petit coté Michel Vaillant très agréable. Pourtant, pas de scènes vidéos entre les courses, et encore moins de scénar nanar à la
Toca Race Driver. Non, juste un vrai challenge à relever, qui oblige le joueur à prendre sur lui, à apprendre les circuits, à connaître son véhicule, et donc à s’investir. C’est aussi ça l’immersion.