Un an et demi après la sortie de
GTR sur PC, les joyeux lurons de
SimBin ont donc décidé de remettre le couvert, en nous promettant de faire au moins aussi bien. Mais le truc, c’est comment faire mieux que la quasi perfection ? On serait tenté de dire : faire pareil, mais en plus meilleur qu’avant. Et corriger les petits défauts présents. Il y en avait déjà ? Oui, le manque de réel but dans le jeu, le solo était infini mais on n’avait pas un but précis, et la nécessité d’avoir un volant pour bien profiter du gameplay. C’était aussi un pure simulation réservée aux accros du genre, car peu accessible au final, car aujourd’hui encore
GTR est un jeu reconnu par tout le monde mais pas connu du grand public. Il y avait certes un mode arcade, mais sa facilité déconcertante en limitait l’intérêt. L’interface était elle aussi carrément désagréable. Donc bref, voyons ce que
GTR 2 a
sous le capot dans le pot.
J’étais R2D2
On prend les mêmes, et on recommence. Au programme donc, une Ecole de pilotage complète, ultra poussée, avec tout pleins de voitures et de circuits. Un excellent tutorial comme on en voit peu pour les débutants, et même les autres. Vous pourrez aussi faire des essais libres, du contre-la-montre, un week-end de course et 24 heures de courses, ou même un championnat. C’est complet, on en est même un peu perdu. C’est tellement complet que c’est déroutant. Plein de voitures, de circuits, d’options, ça fait plaisir. L’interface est ici mieux réalisée, bien qu’imparfaite, mais on s’y retrouve aisément. Les musiques, les sons d’ambiance sont irréprochables. Le rugissement des moteurs, les chocs, le freinage, l’ambiance générale est exquise. Graphiquement, c’est toujours aussi joli, prévoyez une config costaud pour tenir la route et baver devant les belles cylindrées bourrées de publicités sur la carrosserie. Les sensations de conduite sont bonnes, et grâce aux sons, on s’y croirait presque.

Ouah l’autre, il simule
Et il le fait bien.
GTR 2 est purement axé simulation, vos premières courses risquent d’être plutôt comiques, entre les tête à queue, les dérapages incontrôlés, les glissades dans le décor, il faut un temps d’adaptation. C’est de la simu, il faut conduire vite mais prudemment, freiner, anticiper les virages, faire gaffe aux concurrents, ne pas se hâter. Jouer tactique, c’est la clé de la réussite. Cela dit, la maniabilité est exécrable au clavier, à la manette c’est bien mieux, même si là encore le volant est chaudement recommandé pour vraiment s’y croire et être plus efficace sur la route. Alors oui, il faut persévérer, mais vous ne le regretterez pas, le jeu en vaut la chandelle, car une fois plongé, difficile de décrocher pour peu que l’on apprécie au moins un peu le genre. Le multi est également de la partie, mais anecdotique, vu l’aspect simu du titre, et pas accrocheur. Dommage, tout comme la gestion des dégâts moyenne, et les licences de la FIA GT datant de 2004.