Rappelez vous de cette belle année 2001, cette même année où la série prit vie dans les studios de
Firefly . Et quelle vie ! Un vent de fraîcheur se posa légèrement sur le monde des RTS, et
Stronghold premier du nom fît ses premières victimes. Fort de ce succès, la croisade divine se mit en marche et l’équipe de développement nous délivra ainsi le saint graal de la série :
Stronghold Crusader. Malheureusement, l’incroyable chevauchée pris mauvaise tournure avec l’arrivée de
Stronghold 2. Aujourd’hui,
Firefly revient à fière allure avec
Stronghold : Legends et tente de redorer le blason de la maison mère. A l’instar de ses aînés, cet opus ancre sa différence d’entrée de jeu : bienvenue dans l’univers heroic fantasy où se côtoient dragons et chevaliers légendaires.
Un univers glamour
Adieu hallebardiers et autres porteurs d’échelles ridicules, place à un univers plus glamour.
Stronghold Legends vous proposera simplement de revivre 3 légendes mythiques, chacune ayant son background unique et ses héros spécifiques. Ainsi vous chevaucherez les hautes terres du roi arthur puis vous survolerez les Carpates pour y incarner les armées de Vlad Tepes III (Dracula) pour finir en Allemagne avec le sanguinaire barbare Siegfried le Nibelungen. Un total de 24 missions toutes accompagnées d’un bestiaire et d’un nombre d’unités impressionnant seront au rendez vous, prêt à se livrer une véritable boucherie. On nous promet à ce niveau là pas moins de 31 unités plus belliqueuses les unes que les autres. Heureusement, Firefly a pensé à nous, en intégrant un système de héros pour calmer toutes ces vilaines ardeurs. Comme dans
Stronghold 2, votre héros sera très puissant et infligera à l’ennemi de lourdes pertes en combinant force et maniement subtil de sorts mis à sa disposition. Un Merlin ou un Vlad Tepes se livrant de toute son âme, éradiquant un tas d’unités d’un poing rageur, qui n’en voudrait pas ? TUEZ-LES TOUS.
Sur le papier c’est tout bon, mangez-en !
Au niveau gameplay, la classique collecte de ressources et la gestion du bonheur de vos paysans seront votre pain quotidien. Les amateurs de la série retrouveront leurs marques très rapidement. Coté réalisation, pas de mystère on reprend les mêmes et l’affaire est dans le sac. Le moteur du jeu est celui utilisé sur
Stronghold 2. Un moteur qui à l’inverse du bon vin a mal vieilli et qui tourne légèrement au vinaigre si on le compare aux prochaines sorties comme Warhammer : Mark of chaos. Bref , passons, il faudra faire avec… On l’oubliera l’espace d’un instant pour se tourner à présent vers l’interface qui elle, reste correcte, bien qu’un peu trop envahissante. La durée devrait être de bonne augure, car outre les 24 missions de la campagne, un mode escarmouche et multijoueurs sont prévus. De plus, les créateurs de scénarios se réjouiront, un éditeur de carte étant prévu.