Techland, souvenez vous ces jeunes polonais ambitieux qui à défaut d’avoir fait un bon jeu, avaient tout de même livrés un moteur graphique resplendissant. En se lançant ambitieusement dans le jeu de Rallye ils promettaient monts et merveille. On avait donc pensé qu’ils avaient appris de leur erreur en comprenant qu’un jeu ne peut pas se contenter d’être beau. Voyons si c’est le cas…
Powered by un joli moteur
Evidemment dès les premières minutes on ne peut s’empêcher de remarquer la qualité graphique du jeu. Le
Chrome Engine est très bien utilisé (et vous me direz : logique de la part des concepteurs même du moteur !). Les textures sont belles et photoréalistes comme promis, les détails sont très présents (de la pâquerette qui ondule innocemment dans son herbe pleine de rosée, au petit spectateur barjot qui traverse la rue juste devant vous), et les effets atmosphériques sont de toute beauté. Sur ce plan, il faudrait donc être sérieusement attaqué pour faire quelque reproche que ce soit, d’autant qu’une bécane correcte mais sans plus suffira pour en profiter. D’ailleurs, chose assez rare, les temps de chargements n’en souffrent pas pour autant.
Ensuite après quelques dérapages incontrôlés, les joyeusetés habituelles d’un jeu de Rallye sont rapidement découvertes : un mode carrière pour débloquer les circuits, les voitures, etc… et un mode course simple en solo ou en multijoueur (LAN et online) pour déconner.
T’as pas vu Colin ?
C’est à partir de là, le mode multijoueur, qu’on commence à constater les premiers éléments singuliers. Tout d’abord il est possible de jouer avec des concurrents réellement présents (le mode ghost reste quand même accessible), et franchement cela manquait vraiment sur les jeux de Rallye actuels. Certes les courses ne se passent pas ainsi dans la réalité, mais c’est quand même bien plus amusant de se sentir poussé contre un mur à la sortie d’un virage ou de balancer les copains au fin fond du grand canyon.
Autre singularité, en plus du Rallye classique, il existe des courses en mode Freestyle : Vous connaissez la direction du prochain point de contrôle, à vous de choisir le meilleur chemin pour y accéder, en prenant la route, à travers la brousse, etc… Un semblant de Paris-Dakar assez sympathique donc.
Non je crois que Colin est sorti
Côté moteur physique et Gameplay, vous avez le choix entre deux modes de conduite : un mode arcade et un mode simulation. Les deux remplissent parfaitement leur rôle avec, vous vous en doutez, une conduite simplifiée pour le premier, et une conduite plus réaliste pour le second, tout en conservant la bonne dose de jouabilité.
En plus du vaste choix de voiture (toutes officiellement issues de l’imagination des développeurs, faute de licence, mais pour lesquelles on retrouvera parfois les lignes de modèles connus), vous avez à disposition un large panel de pièce pour modifier les performances, et quelques possibilités basique de réglages vous sont gracieusement offertes (Ouais ils sont comme ça chez Techland, c’est cadeau !).
Les dégâts matériaux sont parfaitement gérés, et de plus les blessures infligées au pilote en cas de choc sont également indiquées. Personnellement je me demande encore l’utilité de ce concept si particulier, et de là à gérer la mort potentielle de notre co-pilote, nous obligeant à conduire à l’aveuglette, il n’y a qu’un pas ^^.
Pour le reste, tout est habituel : des courses dans divers pays, ensablés, enneigés, bitumés, aseptisés…le tout à la sauce «
Chrome Engine Powered ».
