Dès que j’ai commencé une partie avec
SBRC, j’ai eu un de mes plus gros chocs de ces derniers mois. J’avais une impression de déjà-vu. Pourtant, je n’avais jamais joué au jeu. C’est alors que je me mis à réfléchir : mais c’est
Evolution GT ! Et effectivement, la ressemblance est honteuse. Ce sont toujours les mêmes développeurs, d’accord, mais ils ne se sont pas cassés les chevilles pour nous pondre une nouveauté. Pourquoi changer une équipe qui ne gagne pas, après tout ?
De l’aspiration, de l’intimidation…
Passé le choc visuel, il me fallait quand même jouer au jeu. Faisons donc quelques tours de piste. On peut très bien jouer au mode classique, c’est-à-dire des courses simples, séparées en mini championnats. Mais on a également la possibilité de tenter carrément le mode carrière, histoire de voir si on est un dieu des deux roues. 2ème choc visuel : ça sent encore
Evolution GT . Vous pourrez créer un profil, et faire évoluer votre pilote, en augmentant ses caractéristiques au fur et à mesure du championnat. Il pourra ainsi être meilleur pour anticiper les virages, freiner, accélérer, mieux intimider ou encore éviter les chutes.
En effet, le jeu intègre pas mal de gadgets qui donnent un semblant de réalisme. Vous pourrez par exemple intimider (à l’instar de
Evolution GT , toujours) vos adversaire, en vous approchant derrière eux. Ils vont finir par stresser et faire des zigzags. Il ne vous reste alors plus qu’à les dépasser. Bien sûr, ils peuvent le faire également sur vous. Votre cœur se met alors à battre de plus en plus fort et paf, ça fait des chocapic. Vous pouvez également profiter de la vitesse de vos adversaires et de l’aspiration pour aller plus vite. Si l’aspiration était exagérée dans
Evolution GT , ici elle est plus modérée et plus discrète. Enfin, petite nouveauté pour
SBRC, vous avez une jauge de santé pour votre pilote. S’il tombe la jauge baisse, si elle est vide, vous abandonnez. Logique.
Ouais, une moto !
Au niveau du gameplay, ça ne vole pas haut. On hésite entre simulation et arcade et puis après quelques heures de jeu, ça reste un jeu très arcade. L’école de pilotage qui vous apprend comment accélérer, comment freiner, comment tourner et prendre l’avantage sur vos adversaires, vous donne les premières impressions du gameplay. On tombe souvent au début, car on ne pense pas à tenir compte de l’équilibre de la moto. Après quelques minutes, ça devient automatique et le plaisir de jeu se dissipe peu à peu. Heureusement que tout n’est pas toujours pareil. Prenez par exemple l’IA. Elle n’empreinte pas toujours le même parcours, et se trouve être sadique sur les bords, cherchant à vous intimider et vous laisser crever dans les virages. Puis, vous avez la diversité qui peut jours un rôle important vu le maigre contenu du jeu. Des marques comme Honda, Kawasaki, Yamaha, Ducati ou encore Suzuki sont présents et vous permettent de rouler aussi bien sur des circuits qu’en pleine ville. Vous pourrez ainsi parcourir la ville de Londres, Berlin, Barcelone, Valence, Hockenheim ou encore la Corse. Mais, est-ce que ça vaut vraiment la peine ?