Plus sérieusement,
Infernal fut pour la première fois montré à l'E3 2006 et a beaucoup évolué depuis. Il a par exemple changé de nom après être passé dans les mains de
Playlogic Entertainment. En effet, le nom originel du soft était
Diabolique : License to Sin. Comprenez par-là que le héros était amené à transgresser la loi divine. Il s'agit là d'un jeu de tir à la troisième personne assurément bourrin et sanguinolent à souhait. C'est d'ailleurs un de ses principaux atouts !
Micropolis Software, le studio de développement du jeu compte bel et bien sortir de l'ombre grâce à son petit protégé et c'est déjà en partie gagné puisque le jeu fait tout de même beaucoup parler de lui.
Que suis-je ? Qu'ai-je ? Que fais-je ? Et où suis-je ?
Le personnage que vous contrôlez dans
Infernal est une brute épaisse mal rasée et habillée d'un t-shirt rouge (woah le détail). Cette personne est plus précisément un agent envoyé dans un monde contemporain par l'agence abyssale défendant les intérêts du Diable. Mais ce petit bonhomme ne fut pas toujours un mauvais garçon, avant tout cela, Ryan Lennox était l'agent le plus efficace de l'agence associée au Ciel et tout cela en grande partie grâce à son goût prononcé pour la destruction. En raison de sa jouissance vis à vis de la destruction, Ryan se voit renvoyer de l'agence et ses pouvoirs lui sont retirés faisant de lui un homme vulnérable et sans défense. Mais arrive ensuite une drôle de chose : Dieu ne peut plus voir ce qu'il se passe sur la Terre, cela signifie que les voyous et aficionados du Diable peuvent agir sans limite. Cela aura pour conséquence la détermination de l'agence du Bien à vouloir rayer son ennemi de toujours, c'est à ce moment précis que le grand chef de l'agence de l'Enfer décide de faire appel à un Ryan Lennox déchu et sans repères en lui promettant de restaurer ses pouvoirs mais dans l'école de magie démoniaque. L'histoire raconte le passage de Ryan du Bien vers le Mal au fur et à mesure de son aventure.
Le but du héros sera donc d'affronter tout le gratin de l'agence défendant les intérêts du paradis. Pour cela il ne faut pas se pointer les mains, poches et étuis à revolvers vides, non, ce serait très mal vu et surtout bêtement suicidaire. Pour ce faire, notre héros possède une panoplie d'armes et de gadgets en adéquation avec son rôle, autant vous dire que son arsenal est bien rempli et surtout très diversifié. De par les promesses du chef de l'agence des abysses, notre héros ne possède pas comme seules armes celles du commun des mortels tels que des mitraillettes ou lances roquettes. Non, cette brute, mal léchée, s'est vue doter de pouvoirs démoniaques très puissants. Mais attention : plus le sort est efficace ou avantageux, plus il vous coûtera cher en énergie magique. Ainsi, vous pourrez vous protéger des balles ennemies grâce à une sorte de halo rouge vous protégeant d’elles et qui transformera même ces dernières en gains de points de vie. De plus, vous pourrez matérialiser le feu intérieur qui vous anime sur votre arme, ce qui décuplera sa puissance, habilité très puissante et...violente ! Pour finir, vous pourrez même transporter une projection du héros aussi bien armée et puissante que lui et désigner 3 points d'apparition successive afin d'élaborer quelques stratégies pour tuer des ennemis regroupés.
Beau comme un ange
Même si le level design reste basique, le constat est là : les graphismes sont impressionnants et une certaine ambiance particulièrement satanique voulue, émane des décors et du personnage. Malgré tout, des effets de ralentissements sont à déplorer. Le moteur graphique du soft est la création exclusive du studio
Metropolis qu’ils ont nommé PhysX. En tout cas, ça promet !