T’aimes
Hitman et
Prince of Persia ?
Assassin’s Creed est fait pour toi. Il est sans équivoque l’un des jeux ayant fait la plus forte impression à l’E3 de cette année Next Gen. L’histoire se déroule à l’époque des croisades en Terre Sainte, époque jusqu’ici que trop peu abordée. Futur raz-de-marée type Seconde Guerre Mondiale à prévoir ? Si le jeu a son succès, certainement. Vous incarnez un tueur stylé, un assassin, qui remplit des contrats de manière moins discrète que son homologue chauve et numéroté, mais tout aussi efficacement, en témoigne les screens et vidéos disponibles sur la toile.
Entre le chauve et le Persan
Le but d’une mission est bien évidemment une cible à abattre, sans se faire attraper, de la manière que l’on souhaite. Car si la discrétion n’est pas son point fort, il sait quand même la pratiquer, notre capuché qui se croît dans
Thief, mais en blanc. Et là où notre cher assassin 47 péchait par manque de souplesse, celui d’
Assassin’s Creed possède une plus large palette de mouvement, se rapprochant du Prince de Perse. Et oh, curieux hasard, le jeu est développé par des canadiens d’
Ubisoft ! Il est d’ailleurs un peu plus doué, et surtout plus classe. Il peur s’agripper quasiment partout, se hisser partout ou cela est possible, le tout avec une aisance certaine, et avec une certaine facilité. Un bon concept et un héros pouvant tuer discrètement et souple à la fois, un bon mix qui risque de faire mouche.
C’te classe…genre !
Avoir de la gueule, du style, de la souplesse et des cheveux, c’est bien sympa mais au lieu de se la raconter, autant se servir de ses attributs naturels. Alors oui, grimper comme un
Donkey Kong, ce n’est pas pour faire genre mais ça a une utilité certaine. Mais pourquoi donc ? Facile : pour repérer sa proie, gros. Car en plus notre héros a une superbe vue, il peut passer en mode Focus On pour détecter la cible à abattre. Ensuite, il faut élaborer un plan malicieux pour n’avoir à sortir ses couteaux cachés dans sa manche qu’au moment propice, à savoir quand on est assez prêt de la cible. Le niveau présenté nous montre le tueur se frayant un chemin dans la foule, et quand il est assez près, tue sa cible de sang froid et sans bavure. Mais ce n’est pas tout, il faut ensuite repartir. Les gardes ont comme qui dirait été alertés et foncent vous trancher la gorge comme des rageux. Et cette prédisposition à l’acrobatie se révèlera plutôt utile dans le sens où les ennemis auront bien du mal à vous mettre le grappin dessus. L’interaction avec le décor est au rendez-vous. Ainsi, un petit coup de couteau sur un poteau en bois, et c’est un échafaudage qui s’écroule coinçant comme des cons vos poursuivants.
