Frequency fait partie de ces jeux originaux pas forcément attirants de prime abord : graphismes sobres, concept bizarre, très peu d'infos dans les news et un engouement moyen par les médias. Avec d'aussi bons arguments, on peut dire qu'on était mal barré, et pourtant,
Frequency a plus d'un tour dans son sac, vous allez voir...
Bon, on lance la bête
Le menu de
Frequency annonce tout de suite la sauce : graphismes cel-shadés aux couleurs criardes, musique techno (d'ailleurs, il faut aimer ce genre pour apprécier ce jeu, car les musiques rock sont rares dans la version complète, ne vous fiez pas à la démo) et deux modes de jeux (normal et remix). Ces ziks ont été réalisées par de grands DJs connus (dont je tairais le nom, car ma connaissance des DJs s'arrête à Jean-Edouard). Nous reviendrons sur le mode normal après, donc parlons rapidos du remix, parce qu'il est tard et que j'ai envie de me coucher (quelle idée aussi d'écrire des tests à cinq heures du mat' !). Le mode remix est une espèce de sous-Dance eJay-like en temps réel (c'est ça qui est bien avec les préfixes et les suffixes, c'est qu'on peut inventer de nouveaux mots qui sonnent djeunz). Je m'explique, bon ben tiens, je reviendrai là-dessus après, plutôt (non, je ne parle pas au chien de Mickey).
Un jeu qu'il accroche (pas trop quand même)
Ahaha, petit jeu : d'où vient cet intertitre, pompé d'un article paru sur le site entre début 2002 et juillet 2002. Vous avez trouvé ? Humpf, je ne pensais pas que vous aviez une aussi bonne mémoire. Tant pis, je montrerai ma supériorité un autre jour. :(
Le concept de
Frequency est assez difficile à expliquer, alors je vais demander toute votre attention. Avant de commencer la partie, vous devez choisir le morceau à jouer et les morceaux sont disponibles en plusieurs niveaux de difficulté qui constituent autant de challenges à relever, attention, car en mode difficile, la difficulté est largement revue à la hausse et vous n'arrêterez pas d'appuyer sur les boutons. Vous êtes dans une espèce de tube composé de plusieurs couloirs, chacun correspondant à un instrument (batterie, synthé, voix, guitare, etc.). En bas de l'écran, il y a trois cases, que l'on peut actionner en appuyant sur triangle, carré ou rond, en fonction de la case. Pour simplifier la tâche, on va appeler l'ensemble de ces trois cases le "capteur de musique". Votre "capteur de musique" se déplace dans le tube plus ou moins vite en fonction du morceau choisi. Dans ces couloirs sont dispersés des bidules qu'il va faire attraper dès qu'ils seront à votre portée, c'est-à-dire quand ils sont dans une des cases de votre "capteur de musique". Si vous réussissez, vous entendrez un bout de musique et votre jauge d'énergie augmentera. Votre objectif est de faire le plus d'enchaînements possible pour avoir plus d'énergie. Evidemment, votre énergie diminuera si vous glandez et la partie sera terminée si votre jauge tombe à zéro... Il y a aussi quelques bonus vous permettant de gagner de l'énergie plus rapidement. Pour les avoir, il faut attraper la musique sous forme de croix ou de carrés jaunes, au lieu des bidules normaux. Et il suffit d'appuyer sur X pour activer votre bonus. Les carrés permettent d'activer une partition entière d'une simple clic et la croix multiplie vos points gagnés.
Donc ce que vous avez à retenir c'est que vous devrez attraper la musique quand elle passe à votre portée et que vous devez réaliser des enchaînements pour pouvoir vous maintenir en vie, tout en vous servant des bonus pour vous faciliter la vie. Ouf.
Donc revenons-en au mode remix
Dans ce mode, votre "capteur de musique" joue le rôle inverse : à chaque fois que vous appuyez sur un des boutons, vous émettez un son, différent en fonction de la chanson que vous avez choisi de remixer, et du couloir dans lequel vous êtes. Du coup, vous pouvez créer des trucs sympas si vous avez le rythme dans la peau, mais on a vite fait le tour des possibilités à cause du manque de fonctionnalités. Notons tout de même la présence d'une option permettant de scratcher à l'aide du joystick analogique. Sympa (et marrant deux minutes). D'ailleurs, cette fonctionnalité est aussi présente à deux moments dans le jeu normal : quand vous gagnez la partie et quand vous avez activé toutes les pistes trop rapidement et que vous devez attendre de passer dans la section suivante pour avoir de nouvelles pistes à remplir. Donc pour vous occuper, les développeurs n'ont rien trouvé de mieux que de vous filer un scratch. Remarquez, c'est déjà mieux que de poireauter...
Au final
Frequency est un jeu au concept simple mais efficace, malgré mon paragraphe explicatif trop compliqué. Cependant, il faut aimer la musique techno, les softs musicaux et surtout ne pas se lasser parce que
Frequency est un jeu très répétitif et qu'il ne faut pas compter sur le mode Remix pour rompre cette monotonie. Si vous arrivez à faire cet effort-là, vous en aurez pour votre argent avec
Frequency, sinon, bon, ben, pourquoi avez-vous donc lu ce test ???