GrimGrimoire ressemble à Harry Potter. Ou à toute autre histoire de magicien avec un vieux fou méchant et une héroïne avec un chapeau pointu (ah oui, Harry est une femme, je vous l’apprends ?). Vous êtes au commande d’une nana qui rentre dans une école de magie (oui, parce que l’IUT Forces Telluriques est trop loin de sa maison) pour trouver le secret de la Pierre Philosophale. Et blabla, bref, un scénario bidon qui n’est qu’un prétexte pour le véritable intérêt du jeu : votre personnage devra revivre sans cesse la première semaine de ses études, afin d’empêcher le grand méchant, ex-directeur de l’école, de sortir de sa prison où il coule des jours heureux avec Sylar et Dr Fatalis.
« C’est le jour de la marmotte, debout les campeurs »
Citation empruntée au film « Un jour sans fin » avec Bill Murray, que le jeu pompe dans le principe. Le jeu ressemble fortement à un RPG, mais en s’y attardant bien, c’est bien un RTS, certes loin de la complexité d’un
Command & Conquer ou de la beauté d’un… (zut, je ne trouve pas de RTS que je pourrais qualifier de « beau »)…
GRAW 2 (ah merde, j’ai pas trouvé), mais tout de même stratégique. Le jeu se joue donc avec le pad, ce qui fera dresser les cheveux des pécéistes lorsqu’il faudra trouver des ressources et créer des troupes.
GrimGrimoire : pourquoi ce nom ?
Non, vous n’aurez pas la réponse dans cette preview. Bon et sinon alors ? Le reste de l’univers est très cartoon, avec des cut-scènes en 2D bien conçues. Le jeu se déroule dans des maps à défilement horizontal et en 2D (on se croirait vraiment dans un jeu DS, n’empêche) et le jeu au pad est moins confus que certains autres jeux de stratégie sur consoles. Pour ce qui est du contenu, de nombreuses races et de nombreux monstres sont présents, très variés, et que vous pouvez éclater grâce à des tonnes de pouvoirs magiques à débloquer. Le jeu semble être une bonne surprise pour les amateurs de RPG/STR. Reste à voir ce qu’il en sera réellement le 28 septembre prochain.