Test : Onimusha 2 : Samurai's Destiny - PS2

Onimusha 2 : Samurai's Destiny - PS2
Partager
Onimusha avait créé la surprise sur PS2 grâce à son action soutenue et sa jouabilité très bien réglée. Capcom a décidé de remettre ça dans Onimusha 2, en améliorant quand même la richesse du jeu...
Slaf ! Splotch ! Mouaaaaah ! Argh ! Paf !
Prends sale vermine ! Shlaaf !
Attendez, je bute encore deux-trois méchants et je suis à vous...
Shlaf ! Bram ! Boooooum ! (Coup spécial)
Chouim ! Chouim ! Chooouim ! (Aspiration des âmes -vous comprendrez plus loin)

Une petite explication s'impose

Pour ceux qui auraient raté le début, Onimusha est un jeu d'action où les protagonistes sont en 3D et posés sur des écrans fixes en précalculé et en 2D. Comme d'habitude dans ce genre de jeux, la caméra n'est pas toujours super bien disposée, mais dans la plus grande majorité des cas, tout se déroule impeccablement et les personnages n'ont pas l'air trop "scotchés" sur le décor.

Onimusha quand tu nous tiens

Zappons l'histoire assez superficielle et décevante (à noter toutefois que les développeurs ont glissé quelques petits morceaux d'humour dedans, assez surprenants et qui décevront pas mal de joueurs je pense, vu que ce n'est pas un jeu fait pour ça, à l'origine).
Le déroulement du jeu se fait en deux temps : vous arrivez dans un lieu, vous prenez vos marques, vous échangez quelques objets aux PNJ (petite nouveauté) et vous cherchez une borne de sauvegarde. Borne grâce à laquelle vous pourrez échanger vos âmes (on y reviendra après) contre de la puissance pour vos armes. Et dans un second temps, vous remplissez votre objectif, c'est-à-dire trouver un objet ou bien actionner un mécanisme, tout en trucidant le plus grand nombre d'ennemis possible et parfois des boss (dont un démon à quatre pattes qui vous hantera tout au long du jeu).

Les p'tites originalités

Hop, avant que j'oublie, je vais vous parler de ces fameuses âmes. Quand vous tuez des ennemis, ils libèrent des espèces de petites sphères. Une pression sur la bonne touche vous permettra d'aspirer leurs âmes. En fonction de leur couleur, vous pourrez récupérer de la vie ou de la mana. Et si vous avez la chance de tomber sur une sphère violette, elle sera stockée dans votre inventaire. Quand vous en aurez cinq, vous pourrez activer le mode Onimusha qui vous permet de faire un maximum de dégâts, en un temps très limité. Sur les cadavres, vous pourrez aussi récupérer des pièces d'or pour acheter des objets de soin ou des cadeaux.
Mais ce qui surprendra le plus ceux qui n'ont pas joué au premier volet, c'est la jouabilité très bien réglée lors des combats. Vous arriverez très facilement à manier votre arme, à réaliser des combos, des attaques spéciales, et repousser les ennemis arrivant en masse d'un coup de pied bien placé. Bref, on ne s'ennuie jamais.

Vite oublié ?

Cependant, comme tous les jeux de ce type (par exemple, Devil May Cry), Onimusha 2 risque d'être vite oublié par le joueur occasionnel, car il se finit rapidement (mais c'est le genre qui veut ça) et on n'est pas tellement poussé par l'envie de le refaire encore et encore. En gros, on épuise vite toutes les possibilités. Néanmoins, il reste un excellent divertissement, très bien réalisé, surprenant et très bien rôdé. Un jeu qui a déjà fait ses preuves...
Onimusha 2 est donc un bon jeu d'action, doté d'une bonne réalisation et d'une bonne jouabilité. Cependant sa faible durée de vie et ses peu nombreuses possibilités risquent de le faire oublier plutôt rapidement...
28 octobre 2002 à 23h00

Par

Points positifs

  • Le gameplay
  • Bourrin, mais pas trop

Points négatifs

  • Peu d'interactivité
  • Trop court

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
Revenir en haut