En ces temps où les suites de jeux s’enchaînent de plus en plus vite et avec un niveau toujours plus médiocre, on n’avait donc plus qu’à craindre de ce 2eme opus, d’un jeu qui en plus au départ n’avait rien de faramineux. Et pourtant, les petits gas de Level 5 ont réussi, il faut le dire, à se surpasser…
Il était une fois…
Tout commence dans un monde féerique plutôt futuriste à l’intérieur d'un village coupé du monde extérieur depuis plusieurs années déjà. Vous incarnez Max, un jeu garçon de bonne famille qui passe le plus clair de son temps dans un atelier de robotique. Des évènements vont le pousser à partir à l’aventure avec un rêver secret : retrouver sa maman qu’il n’a pas vu depuis de nombreuses années. Ce bambin de 13, qui porte à son cou une pierre qui semble être au cœur de l’intrigue, rencontrera rapidement une jeune fille venue du futur nommée Monica. Au niveau de la forme narrative, on ne peut s’empêcher de penser au fameux FFX puisqu’ici aussi le héros joue le rôle de narrateur se remémorant son histoire, avec d’ailleurs une voix qui en rappellera une autre. Tout cela, participe à faire de ce titre une sorte de compte, impression renforcée par le découpage en chapitres (8). Cela implique bien sur un côté enfantin qui peu en rebuter plus d’un, moi y compris je l’avoue, mais on se laisse bien vite emporter dans ce monde, faisant ressurgir de vieux émois provoqués par les premiers Zelda ou Secret Of Mana. On se retrouve ainsi pris dans une histoire qui bien que plus que classique n’en démontre pas moins son efficacité.
Jouez, ou plutôt vivez !
Et oui, car au niveau de la jouabilité aussi c’est prenant ! Tout d’abord rappelons pour ceux qui ne le saurait pas encore qu’il s’agit d’un RPG en « temps réel », c'est-à-dire que tout comme dans Zelda et autres l’action ne se déroule pas au tour par tour (Final Fantasy). Pour vous débarrasser de vous ennemis vous disposerez de 2 personnages interchangeables à tout moment : Max armée de sa clé à mollette et qu’un pistolet et Monica avec son épée et ses sorts magiques. Rajoutons à cela que Max récupérera un puissant Robot dans lequel il pourra monter et que sa coéquipière elle sera capable de se transformer en monstres, et vous serez parez pour l’aventure avec une bonne maniabilité, que ce soit pour les actions d’attaque ou les esquives et parades. Pour ce qui est de votre progression, votre périple se découpe en plusieurs donjons appelés ici « dédales ». Chacun d’eux comportes plusieurs niveaux à franchir un par un avec une possibilité de sauvegarde entre. Au début de chacun une sorte de mission secondaire vous est donnée (genre : « tuer tous les ennemis au pistolet ») que vous pouvez tenter de réussir ou non, permettant ainsi d’avoir un but pour ce qui voudrait revenir en arrière pour par exemple « visiter ». De plus les niveaux sont générés de façons aléatoire, ce qui permet de refaire plusieurs fois le même sans trop se lasser. Le point faible à ce niveau là c’est que les décors ne sont pas non plus extrêmement variés à l’intérieur d’un même dédale et surtout que tous les niveaux (ou presque) se base sur le même schéma : récupérer sur un montre une clé et trouver la porte de fin pour pouvoir passer au suivant.
Jeu (suis) riche de divertissements !
En effet de nombreuses possibilités sont disponibles pour vous divertir. Déjà il y a le système d’amélioration des armes : grâce aux points d’absorption récupérés en tuant les montres et en synthétisant les divers objets récupérés pour augmenté les différentes aptitudes des armes vous pourrez transformez ces dernières en diverses (souvent plusieurs possibilités possibles à chaque fois) plus puissantes.
Vous pourrez aussi inventez de nombreux objets. Pour cela vous disposerez d’un appareil photo avec lequel vous devrez prendre des clichés (non !? on s’en serait pas douté !) que vous essayerai ensuite de « mélanger » pour inventer de nouveaux ustensiles que vous pourrez ensuite créer avec les objets qui seront nécessaires.
Vous aurez aussi la possibilité de vous amuser à reconstruire des villages avec le système Géorama (déjà présent dans le premier volet). La aussi c’est simple d’accès et assez fun. Enfin je ne dirais qu’un bref mot des mini-jeux : entre pêche à la ligne, course de poissons ou golf il y a largement de quoi aussi passer de nombreuses heures. Et évidement, pour toutes ces distractions, tout comme pour toutes les autres possibilités du jeu, des sortes de didacticiels très bien conçus vous y introduirons.
Tout un univers
L’immersion à ce monde est rendue encore plus aisée grâce aux graphismes. Ces derniers, réalisés en cel-shading sont vraiment de toute beauté. De plus cette technique, de plus en plus à la mode en ce moment, restitue parfaitement le coté dessin animé et fantaisiste avec des couleurs chatouillantes et fraîches. Bref dès les premières minutes vous vous retrouvez emportés au milieu de ces fées, clowns, esprits, ents, sorciers et autres personnages qui peuplent l’héroic fantasy et vous dépassez vites les quelques défauts pour plonger dans ce joyeux univers. Pour finir de vous convaincre, s’il est encore besoin de le faire, je rajouterai que ce titre comporte une excellente durée de vie (des dizaines d’heures) accompagnée d’une difficulté, qui contrairement à ce que l’on peut reprocher aux derniers FF, tout de même assez élevée. Je pourrais encore continuer longtemps mais toutes les bonnes choses ont une fin, alors place à la conclusion !