Test : Dynasty Warriors 4 - PS2

Dynasty Warriors 4 - PS2
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Voici pour le plus grand plaisir des fans de la série, et aussi un peu pour les autres, le quatrième volet d’une des plus célèbres séries de jeux de stratégie et combat en temps réel. C’est dans le but de vous ravir une fois de plus que Lu Bu, Zhao Yun, Guan Yu et tous les autres personnages montent sur leurs grands chevaux (au sens propre) pour aller combattre les troupes des autres royaumes gouvernés par Sun Jian, Liu Bei et Cao Cao. Je ne m’attarde pas là dessus étant donné que ce n’est qu’une intro mais le jeu possède aussi des « forces » annexes qui sont là pour vous mettre des bâtons dans les roues.
Depuis le deuxième épisode dont presque tout le monde maintenant à du entendre parler l’histoire n’a pas vraiment évolué. Évidemment il y avait des changements, des retournements de situation et des événements qui venaient en compte pour pouvoir quand même montrer que le jeu n’était pas dépourvu d’originalité. Alors, que se passe-t-il dans cet opus ?!
Dès le début du jeu, nous voyons les Turbans Jaunes en train de se soulever contre la dynastie des « Han ». Après donc les avoir renversés, il reste donc trois royaumes dont deux qui veulent chacun imposer leur propre dynastie et un qui voudrait rétablir les « Han ». Par la suite on peut voir toutes les forces annexes et vos propres troupes. Pour jouer, vous pouvez choisir l’un des trois royaumes et l’histoire du jeu se déroulera selon vos conquêtes et défaites et selon aussi le royaume que vous aurez choisi. Enfin un peu d’innovation, ça fait du bien de se changer du train-train quotidien instauré depuis le 2ème épisode et qui commençait à devenir lassant bien que le principe du jeu soit le même et n’ai subi presque aucune modification.

Ce que vaut le jeu.

Alors là, même si je ne suis pas un grand fan de la série et que je ne pourrais pas passer des journées dessus (pas comme sur certains autres jeux), je suis contraint de dire que cet opus vaut enfin la peine de se pencher dessus étant donné que c’est l’opus qui aura acquis le plus de modifications depuis le début de la série (je ne parle pas du premier épisode puisque c’était un jeu de combat, donc hors compétition). Quoi donc ? Commençons par le début (ça peut s’avérer pratique quand même). Il y a tout d’abord une nette amélioration au point de vue graphique. Ce dernier opus est bien plus abouti que tous ses prédécesseurs et est près à ravir les plus exigeants. Un point pour Koei. Par la suite, en regardant un peu plus en profondeur dans le jeu, il est possible d’apercevoir une nouvelle interface qui est plus « stylée » qu’auparavant ; ce sont de jolis sabres antiques qui bougent de haut en bas sur une ligne oblique (que le carré de la somme du quotient multiplie…. oups, je m’égards).

En regardant encore plus loin

On peut aussi se réjouir (une fois de plus) sur un changement effectué dans le mode « Musou » (Histoire) qui ici permet, en choisissant un personnage, de contrôler tout un royaume. Je m’explique. Dans les précédents épisodes, vous deviez finir, re-finir et finir encore le jeu avec tous les personnages de chaque royaume pour acquérir certains objets ou personnages cachés alors qu’ici, il vous suffit de finir le jeu avec un seul personnage d’un royaume et c’est comme si vous l’aviez fini avec tous. Évidemment, vous devrez recommencer le jeu avec le même ou d’autres personnages pour avoir ceux qui sont cachés, 9 au total (3 par royaume). Toujours dans la partie amélioration, vous avez ici la possibilité de créer votre propre général en le faisant partir de zéro pour le faire devenir le plus fort et fier guerrier de tous les temps, et ce grâce à un éditeur des plus complets qu’il soit.

Quand même quelques défauts

Hélas, ce jeu si bien parti est quand même doté de quelques défauts qui abaissent un petit peu la qualité de jeu. Quoi comme défauts ? Tout premièrement, il est important de faire remarquer les problèmes de caméra, problème régulier qui revient de plus en plus souvent dans les meilleurs jeux des moments (oui, DES moments, ce n’est pas une faute) et qui « gâchent » tout le plaisir de l’attente. Ici donc c’est surtout lorsque vous êtes près d’un cheval ou bien d’un d’éléphant que les problèmes de visibilité se font vraiment sentir. Dans ces cas-là, vous devez brasser l’air avec votre arme en espérant attraper un ou deux ennemis dans le meilleur des cas. Aussi à déplorer, bien que ça ne soit pas ce qu’il y ait de plus flagrant, c’est une certaine lenteur dans les mouvements et réactions des personnages ce qui enlève une partie du dynamisme originel (ceci sûrement dû aux améliorations graphiques et techniques). Juste une chose qui est un avis tout à fait personnel. Les musiques ! Elles sont décevantes après le niveau montré dans le troisième opus et ne sont pas tout le temps approprié aux séquences présentes à l’écran.
Pour conclure, il est possible de voir dans Dynasty Warriors 4 de nettes améliorations par rapport aux précédents épisodes, une qualité de jeu revue à la hausse et qui nous laisse tous sur le cul (si je peux me permettre). En gros le jeu est incontournable pour tous les fans de la série et inévitable pour tous les autres car il vaut vraiment le coup. Pour le joueur moyen qui aura déjà touché les autres opus, il saura de quoi il en retourne et pour ceux qui le découvrent, le titre se présente comme un jeu de stratégie simpliste sans oublier le côté prédominant du défouloir pour tous ceux qui viennent de se faire larguer ou qui en ont marre de se faire taper dessus par la voisine.
Je tiens juste à remercier Quentin.B pour l’aide précieuse qu’il m’a apporté dans l’élaboration de ce test. Merci et... Enjoy !
01 juillet 2003 à 10h17

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Points positifs

  • Trois nouveaux personnages qui apportent enfin un peu de changement, neuf personnages cachés, une qualité des effets spéciaux bien meilleurs et quelques changements dans l’aménagement des mondes.

Points négatifs

  • Quelques problèmes de caméras sont à déplorer, des couleurs moins vives qu’avant, une trop grande variété de monde qui finit par nous embrouiller et un manque de stratégie trop évident.
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