Preview : Suikoden III - PS2

Suikoden III - PS2
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Ah ! Suikoden III, un nom qui va faire rêver plus d'un fan de RPG, et pas que les fans, même du moment que le joueur connaît la série et y a déjà joué, car c'est ce que l'on peux appeler une série Mythique qui a toujours su surprendre tout le monde.
Ce dernier épisode sera une "révolution" pour la série qui jusqu'alors était en 2D (les deux premiers épisodes furent édités sur PSOne), est maintenant en 3D quasi-intégrale, ce qui peut être considéré comme un plus pour faire des affaires auprès des nouveaux arrivants dans les RPG mais comme un petit moins pour les puristes du style qui peuvent préférer un bon jeu en 2D. Mais bon on ne peut pas satisfaire tout le monde en même temps (quoique Kingdom Hearts semble avoir réussi).

Quelques informations sur le jeu...

On remonte au temps de Suikoden II. Celui-ci se passait quinze ans avant ce nouvel épisode. A la fin du jeu, pour ceux qui y ont joué, vous finissiez par battre l'armée du Tyran et le jeu était fini, on remballe sa console, on le met au placard et on n'en parle plus mais détrompez-vous, car dans Suikoden III vous devrez ressortir votre sauvegarde pour pouvoir jouer à la première partie du jeu (pour voir votre niveau et vos capacités). Déjà une bonne surprise pour les joueurs, alors que le jeu n'est même pas encore commencé. On enchaîne avec une autre surprise, celle de pouvoir jouer avec trois personnages différents et d'avoir trois histoires différentes. Comme déjà dit ci-dessus, le jeu se passera quinze ans après la fin de l'épisode II, et nous trouvons Hugo, un jeune garçon qui se balade près de Bine Bel Zexse (une bien jolie ville) pour remettre un courrier assez important puisque ce n'est autre qu'un traité entre Zexen et Grassland (les deux grandes contrées du jeu). Dans Bine Bel Chris, la capitaine des cavaliers de Zexen est accueillie en tant qu'héroïne. Toujours au même endroit se trouve Ged un lieutenant de l'unité de défense d'harmonia qui serait venu en reconnaissance. Sa mission semblerait cacher quelque chose de plus important et qui aurait un rapport avec le héros du feu apparu il y a 50 ans.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes pour nos trois personnages et pour tous ceux qui se trouvent dans le jeu jusqu'au jour où l'une des six races qui vivent dans Grassland, les Hommes-Lézars, n'avait pas attaqué le campement des forces alliées, ce qui engendra des représailles de la part de Zexen. Une nouvelle guerre venait de recommencer. Comme pour chaque guerre, des innocents devaient mourir (hélas) et ce fut sur Rulu, le jeune protégé de Hugo que Chris tomba et le tua, par ses gardes, devant son maître, ce qui la força à prendre une décision capitale pour le reste de l'histoire. Hugo quant à lui entreprend une quête (on ne sait pas pourquoi) dont il ne connaît lui-même pas encore la finalité. Ged de son côté verra sa mission secrète troubler par tout ce remue-ménage et bien plus tôt qu'il ne le pense.
Je voudrais revenir un tout petit instant sur l'histoire technique des Suikoden pour montrer que Konami en a quand même dans le ventre et sait ce qu'il veut. Donc on revient à Suikoden I qui parut au tout début de la Playstation première du nom. C'était un jeu en 2D que tout le monde adula dès sa sortie. Suikoden II quant à lui eut vraiment chaud puisqu'il sortit peu après Final Fantasy VII, ce qui fut quand même un certain handicap pour pouvoir faire de bonnes ventes vu que les développeurs n'avaient (presque) pas fait évoluer le jeu graphiquement, toujours de la 2D. Mais pourquoi changer une recette qui marche ?! Donc on remarquait déjà qu'à l'époque Konami prenait de gros risques, mais bon, la raison l'a emporté sur les joueurs et ils n'ont pas résisté au gameplay inégalable (pour l'époque) de ce jeu. Maintenant c'est au tour de Suikoden III de faire son entrer sur la piste, mais en 2002 un jeu en 2D, même avec une bonne dose de courage, ne survivrait qu'auprès des fans du genre qui ne sont pas assez nombreux pour pouvoir se permettre de ne viser qu'eux. C'est pourquoi Konami a décidé de se mettre à la page en essayant d'exploiter au maximum les capacités de la PlayStation 2 avec, comme déjà dit ci-dessus, une 3D quasi-intégrale.

Un peu de retard

Et oui, tout le monde ne peut pas être parfait (comme moi) et les développeurs de ce titre le prouvent ici en se permettant de retarder le jeu de 6 mois (ce n'est pas rien). Initialement prévu pour le mois de janvier, Suikoden III sortira (hélas) en juillet, le 11 juillet 2002 plus précisément. Pourquoi tant de retard me direz-vous ?! Et bien c'est tout simplement parce que Konami pense vraiment tout miser pour le premier volet de sa série sur Playstation 2, quand on sait ce que coûte un tel retard en termes d'investissements, c'est ce que l'on est en droit de se dire ; à part s'ils font exprès juste pour nous faire languir, mais bon... On sait que ce retard est notamment dû à une baisse de rythme dans la seconde partie du jeu qui fut aperçue lors de tests internes et qu'ils voulaient absolument réparer ce défaut.
On peut noter dans les changements qu'ils ont effectués (ce qui prend aussi du temps) sur cet épisode, le système de déplacement à l'extérieur qui n'est plus aussi libre qu'auparavant avec un itinéraire prédéfini, comme dans Final Fantasy X, mais rassurez-vous tout de suite, le joueur ne sera pas entièrement dépourvu de liberté. En ce qui concerne la partie tactique du jeu avec les grandes batailles à effectuer, c'est un bond en arrière que nous faisons avec des armées représentées par des jetons sur un tableau que l'on peut qualifier d'assez basiques. C'est seulement lorsque deux jetons se touchent que la vraie bataille commence avec des combats "classiques" où le vainqueur est celui qui réduira l'armée de son adversaire en poussière en premier.
Voila pour les changements.
Suikoden III n'est pas encore achevé mais il laisse déjà présager de très bonnes choses à son sujet. Il n'est pas encore, graphiquement et techniquement, au maximum de ses capacités. Vivement sa sortie pour qu'il puisse encore nous faire rêver comme ses deux prédécesseurs ont si bien su le faire.
28 mai 2002 à 22h00

Par aLien*

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