Dragon Ball Budokai, s'adresse avant tout aux passionnées de la série car avant d'être un jeu de baston, c'est un "dragon ball". Ainsi on retrouve les personnages principaux de la série, gentils comme méchants, une vingtaine en tout. On notera l'apparition de Satan, toujours aussi délire.
Oh ! un point fort ! Attrapons-le !
Et là est le point fort du jeu, la réalisation et surtout les personnages qui sont modélisés en 3D à la perfection ! Le moindre détail n'a pas été oublié et l'on reconnaît vraiment nos héros préférés, à contrario de Final Bout sur PSOne, les persos sont humains et pas des assemblages cubiques ! Les développeurs ont su tirer profit de la puissance de la PS2. Mais on peut largement leur reprocher d'avoir autant négligé les décors qui sont tout simplement vides.
Les modes de jeu, 4 au total (championnat, histoire, duel, histoire de Satan), s'inscrivent eux-aussi dans la pure tradition dragon ball ainsi on peut choisir entre trois championnats à difficulté variable. L'accent a vraiment été mis pour que les fans s'y retrouvent. Aussi, on remarquera l'apparition du sempiternel présentateur ! Le mode Story est le point fort du jeu, il vous fera revivre toute l'histoire de Sangoku et de ses amis depuis le combat contre Piccolo jusqu'à la défaite de Cell, vous mettant tour à tour dans la peau du héros... ou du méchant ! Tout a été fidèlement respecté jusque dans la moindre parole des dialogues. Messieurs les programmeurs, chapeau ! Ce mode tient lieu d'apprentissage car vous apprenez au fur et à mesure des missions, les mouvements des différents personnages.
Une longue durée de vie
Ce jeu de baston a spécialement été étudié pour tenir longtemps le joueur en haleine, et pour ce faire, les programmeurs ont utilisé un système de déblocage des modes et des personnages. Je m'explique : quand vous commencez le jeu, vous n'avez aucune technique et un seul personnage, Sangoku. Mais au fur et à mesure que vos gagnez des missions dans le mode story, voilà que se débloquent progressivement un à un les différents personnages et leurs multiples transformations (pour la petite histoire, Sangohan est 3 fois dans le jeu : petit, ado et adulte. Héhé, voilà comment rallonger artificiellement le contenu du jeu). Et il en va de même pour les modes de jeu. Le jeu est très riche en missions. Ainsi, une fois la cinquantaine de missions finie, vous devrez faire des championnats pour gagner de l'argent et ainsi vous procurer de nouvelles techniques (environ 300 en tout), et débloquer d'autres personnages. Encore des dizaines d'heures de jeu en perspective, sans oublier le mode "histoire de Satan", le dernier, aussi long que les précédents. Vraiment pour un jeu de baston, on doit admettre que tout a été étudié pour qu'on mette beaucoup de temps à le finir à 100% !

Le système de combat
Une grande originalité, en effet, on n'effectue plus des quarts de tour de pad à gogo mais un simple enchaînement permet de sortir une technique (ex: poig*3+pied=kamehameha). Cela rend les combats plus équitables et le simple débutant a une vraie chance face au joueur expérimenté. Cela aurait pu être une bonne idée si les petits gars de Dimps n'avaient pas supprimé le saut ! Certes les animations qui accompagnent les techniques sont belles mais voilà, jouer à Budokai revient à taper / protéger / taper / protéger. Aucune liberté de mouvement, les personnages sont maniables mais on peut penser qu'ils pèsent 300 kilos tellement les mouvements sont lents ! Dommage...
Chaque personnage possède une bonne vingtaine de techniques, comprenez par-là des transformations (super saiyen), des attaques basiques (choper) ou des techniques spéciales. Chaque perso possède sept emplacements pour ses techniques et chaque "capsule technique" en prend plus ou moins selon sa puissance (ex, la chope prend un emplacement alors que le senzu en pend 3), cet aspect stratégique relève grandement l'intérêt du jeu.