Test : USA Racing - PS2

USA Racing - PS2
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Les parpaings, quand on y pense, c'est chouette : recherchés, plutôt classes, super dynamiques, et enfin, ils nous surprennent toujours.
Hier, j'ai fait la connaissance d'un parpaing. Il n'était pas très beau, très cubique, très vieux, sa démarche était saccadée et ses propos pas toujours cohérents. Au début, tout allait bien : je lui ai parlé, on a un peu rigolé, je lui ai offert un verre et on s'est aperçu qu'on avait de nombreux points communs. Il adorait les courses de bagnoles, il aimait l'humour pourrave et il adorait les jeux vidéo. En d'autres termes, on a vite sympathisé.

Il m'a dit que les States, ça le bottait. Les autochtones y sont tous très surprenants (il m'a parlé de gros cow-boy, d'un parisien caricatural (avec le beret et la baguette de pain) et d'un fermier, boarf, je l'ai laissé parler parce que ça lui faisait plaisir de raconter tout ce qu'il a vu dans sa vie de parpaing, mais moi, je n'en avais strictement rien à foutre), les musiques toujours très country et leur humour, ben il est ce qu'il est : on aime ou on n'aime pas. Il a insisté pour m'emmener faire un tour là-bas. Evidemment, j'ai tenté de refuser de m'aventurer dans ces hostiles contrées (Rick a failli y laisser sa peau il y a deux semaines !), mais vous savez comment sont les parpaings, alors je n'ai pas le choix...

Evidemment, comme on n'allait pas regarder comment se portait l'actu du jeu vidéo (sortez avec un parpaing dans la rue, et on va voir comment les gens vous regarderont), alors on a pris sa bagnole et on a fait des courses contre ses amis parpaings amerloques. Et ô ennui ! Non pas qu'il conduisait mal, mais il se traînait, sa conduite était plate et comble du malheur, son véhicule avait des réactions très bizarres. Et en plus, il ne m'a pas emmené dans les plus beaux coins : je me demande où il a dégotté ses campagnes désertiques et ses villes taillées au couteau, pourtant, il m'a assuré qu'on était dans New York à Manhattan. En plus, ses concurrents avaient des réactions aussi bizarres que lui, normal, ce sont des parpaings. Et je n'ose pas vous parler des répliques qu'ils lui adressaient : "Vive les filles !", "Allez, fini la rigolade"... Désespérant. A un moment, on était poursuivis par des flics, mais malgré nos 20 km/h, on n'a pas eu trop de mal à les semer. Bref, on nageait en plein délire ! Normal, on était aux US, là-bas, tout est permis !

Rentré en France, il m'a présenté à ses amis parpaings français. Et là, ce fut le choc ! Je me suis aperçu que j'en connaissais deux ou trois et que j'avais déjà eu des différends avec eux. Heureusement, ils ne m'ont pas reconnus, mais j'avoue que j'ai souffert d'avoir à me retenir de leur casser la figure. La soirée s'est très mal passée : ils ont discuté entre eux, un se vantait d'avoir fait des courses de bateaux, un second d'avoir réussi le défi de trouver une autoroute reliant Paris à Marseille en 5 minutes et une troisième d'avoir fait toutes les villes d'Europe en un quart d'heure. Bref, ils parlaient beaucoup, mais moi, je n'ai rien trouvé à dire pour participer. Moi, je m'empifrais de petits toasts et j'écoutais leurs délires. Et puis je me suis éclipsé discrètement.

Le lendemain, après tous ces tourments, j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai expliqué que cela ne pouvait plus durer. Il fallait qu'il arrête de me suivre partout, qu'il déguerpisse de mon esprit ! Evidemment, il l'a mal pris (allez parler comme ça à un parpaing, vous verrez) et en guise de vengeance, il m'a même dit que cela ne faisait que commencer et qu'il m'hanterait pendant des années et des années. Or, aujourd'hui, curieuse coïncidence : je reçois cet exemplaire de USA Racing curieusement mis dans ma boîte aux lettres par un coursier bizarre. Et là, tout est dit.
Bref, il faut se méfier des jeux de Davilex comme des parpaings : ils ont l'air sympas vu comme ça, mais finalement, c'est toujours la même sauce infecte qui revient et on essaie de le chasser le plus vite de notre esprit. Mais on se fait avoir à chaque fois.
01 septembre 2002 à 22h00

Par

Points positifs

  • C'est un nom rigolo, Davilex...
  • La plus mauvaise note de HardGamers de l'année

Points négatifs

  • Ca tourne sur PS2 !!!
  • Le reste

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
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