J’insère le jeu dans ma Playstation 2 et là, je tombe nez à écran avec une scène d’introduction sublime. Un ninja règle son compte à une vingtaine de démons en moins de temps qu’il ne me faut pour cuire un steak…
Un scénar bien ficelé
Commençons ce test, non par le commencement mais par évoquer ce scénario qui confère une ambiance particulière à ce beat them all. Nobunaga est devenu méchant, beaucoup plus méchant. Ce n'est plus seulement le pays du soleil levant qui va en faire les frais, mais bien la France, en particulier Paris, condamnée à subir l’une des pires calamités de l’histoire. L'arrivée des Genma dans la capitale française conduit à un bain de sang et tous les résistants sont anéantis. Tous ? Non ! Jean Reno (Jacques Blanc) tente d’éviter la mort lorsqu’ apparaît Samanosuke Akechi. Le samouraï apparu dans Onimusha Warlords se retrouve à Paris 500 ans plus tard. Blanc est projeté à son tour dans une faille qui le ramène 500 ans en arrière au pays du soleil levant. Il leur faudra rejoindre leurs époques respectives, en débarrassant la terre de la présence des Genma et de leur chef, Nobunaga. Les deux hommes peuvent néanmoins compter sur une arme redoutable : le gantelet des âmes.
Très bon emballage
Si Onimusha dégage une ambiance si spéciale, c’est grâce au soin apporté par les créateurs au graphisme de leur « produit ». Des passages successifs entre les deux époques permettent au joueur de profiter de la variété des environnements. Les décors tirés d’un Japon qui nous paraît si lointain laissent parfois place aux lieux les plus touristiques de la capitale française, comme la cathédrale de Notre-Dame, l'Arc de Triomphe ou le Mont Saint-Michel, chacun appréciera, ou pas... La réalisation s'avère toujours aussi soignée que dans les précédents Onimusha. De plus, les effets sont impressionnants et l'option 60 Hz assure une animation parfaite. Mais pour résumer, Dieu que c’est beau !
Un gameplay au poil
Le gameplay n'a guère changé depuis les deux précédents volets. Les affrontements se révèlent toujours aussi dynamiques, violents et sanglants. Les attaques font intervenir des manoeuvres d'esquive, des combos et des techniques pas faciles à placer et qui demanderont un peu d’entraînement. On retrouve évidemment les différentes âmes à absorber, grâce au gantelet des âmes ainsi que la possibilité de faire évoluer ses armes, le fameux gantelet et son armure. Quant à Jacques Blanc- Jean Réno, il n’est pas en reste avec son fouet magique qui fait beaucoup penser à celui d’Ivy dans Soulca 2 Les deux personnages peuvent toujours atteindre l'état d'Onimusha pour acquérir la force dévastatrice d'un guerrier démon. Le gameplay fait toujours autant recette, et se révèle toujours aussi amusant. On retrouve d’ailleurs les énigmes typiques de chaque opus Onimusha, avec les casse-tête dans les coffres.