Preview : Athens 2004 - PS2

Athens 2004 - PS2

Athens 2004 - PS2

Genre : Athlétisme

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Chaque année, le sport nous donne rendez-vous, pour nous faire vibrer, pleurer, aduler, bref, pour nous faire vivre toutes les sensations que peut avoir un être humain. Cette année, l’événement, c’est bien sûr les Olympiades, qui prennent place à Athènes, fief de la fraternité sportif et source des jeux actuels. Eurocom va tenter de nous transmettre les sensations que procure ce magnifique meeting international sur PS2, en exclusivité, mais y parviendra-t-il ?
Pierre de Coubertin, c’est un brave français qui a eu l’audacieuse idée de ressusciter des rendez-vous où des athlètes en tout genre peuvent se livrer à des confrontations en total amitié et respect. Il disait d’ailleurs à ce propos : « l’important, c’est de participer ». Cette phrase résume à elle seule l’état d’esprit de la compétition. Elle pourrait aussi être un argument pour les jeux mauvais, qui, après tout, ont droit à leur chance. Mais oui, pourquoi n’y auraient-ils pas droit ? Jouant sur cette facilité, on n’attend pour l’instant pas Athènes 2004 au tournant, à l’instar de Sidney 2000 en son temps.

Les épreuves

Se basant sur la licence officielle, le soft proposera de nombreuses épreuves et plusieurs pays (comme la France, la Chine, les Etats-Unis etc.) Quand on se rappelle que Track & Field offrait seulement dix épreuves, les vingt-cinq de Athènes 2004 font plaisir. Elles seront découpées en différentes catégories, huit en tout, regroupant le tir, la course, la natation, la gymnastique etc. Les épreuves variées, facteur évidemment appréciable, sont complétées par un gameplay qui est façonné en fonction de celles-ci. Le tapotage caractéristique de T&F est ici absolument prohibé dans certains cas. Certes, je vous le concède, des disciplines telles que le 100 mètres et le saut en longueur nécessiteront l’usage frénétique des doigts (attention à la manette) mais, pour remédier à cette répétitivité de manière d’agir, Eurocom a décidé d’incorporer de la finesse, de la douceur, pour les « petits bras ». Des épreuves comme la gym évolueront ainsi dans cet esprit. Malgré cette volonté visible, on dénote une difficulté dans le tapage. En effet, certains sports n’ont semble-t’il pas trouvé le juste milieu pour nous offrir plaisir de jeu et finesse du gameplay. Gageons qu’ils sauront le trouver à temps. Ce qu’ils ont par contre déjà concocté, c’est l’opportunité d’utiliser un tapis pour certaines disciplines. C’est pour l’instant le cas pour le 100 mètres et de quelques sauts. Mais, pour le tir à l’arc, j’ai comme l’intime conviction que vous pouvez laisser tomber. Quant à la durée de vie, elle s’annonce assez importante, puisque outre les tournois et les Jeux Olympiques, vous pourrez vous frotter à des parties à deux ou quatre qui promettent d’être jouissives.

Des graphismes à reprendre

La réalisation du soft n’est pas encore au point, puisque les athlètes ont tout simplement la forme de Playmobil ! En effet, ils sont d’une forme carrée abusivement employée. Les épaules sont taillées dans la pierre, et les visages souffrent d’un détail graphique vraiment peu poussé. Ce qu’on retiendra, ce sont les animations honorables, et la décomposition des sportifs lors de l’exécution des mouvements. Ce dernier point est un plus, et nous pouvons espérer que le paquet sera entièrement mis sur l’aspect graphique car, des athlètes ayant une forme géométrique au possible, ça le fait pas vraiment, même si les scientifiques ne connaissent pas tous les méfaits du dopage et de la prise de substances illicites sur la morphologie du corps humain. La bande-son se penchera vers un style plutôt estival, avec des bruits de foules porteurs et d’autres associés à l’été. Si les développeurs n’incluront pas de musiques ringardes, le côté sonore du soft pourrait être une bonne surprise, comme bon nombre d’autres choses d’ailleurs.
Que dire de ce Athènes 2004 ? On ne peut nier le fait qu’il promet. En plus des nombreuses épreuves et des animations honorables, le gameplay tend à être prometteur. Seulement voilà, l’obstacle graphique s’est mis en travers de la route, sans pour autant se vanter d’être infranchissable. Il suffit seulement de le surmonter et si Eurocom y parvient, le titre trouvera à coup sûr sa place entre une petite séance de piscine et une autre de bronzette.
29 mai 2004 à 11h22

Par n0nam

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