Test : Burnout : Revenge - PS2

Burnout : Revenge - PS2
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Ouh ! Ah ! Ah la vache… ! Meeeeeeerdeuh ! Oula le camion ! Oh putain ! Ooh… Aaah… Et prend ça dans ta face ! Hein quoi ? Ah oui le test. Ben que dire ? Les temps changent, le fun reste. Burnout revient dans sa quatrième mouture sur PS2, et malgré un nombre limité de nouveautés, on s’éclate toujours autant à jouer les chauffards. En voiture Simone !
Quelques jours après la PSP, un nouveau Burnout débarque sur nos consoles, ouais ! Pour ceux qui habitent avec Marie-José Perec, la série des Burnout s’est d’abord imposée au grand public sur PS2 avant de cartonner sur toutes les consoles grâce à son originalité, ses graphismes impressionnants et l’impression de vitesse gigantesque qui s’y dégageait. Mais contrairement à la version pour portable de Sony, la version PS2-Xbox est un nouvel épisode de la série. Et qui dit nouvel épisode, dit nouvelles sensations ! Ah ben en fait non, euh si, enfin non j’veux dire, quoique…

Première impression…

Inutile d’y aller par quatre chemins, Burnout Revenge est un des jeux les plus classes conçus à l’heure actuelle, toutes consoles confondues. Bref, fini les fonds d’écran fades récurrents aux autres titres de caisses, ici, on a le droit à une superbe animation d’une bagnole allant à fond la choucroute, zigzaguant dans la circulation, tout ça dans une impression de vitesse fulgurante. Comme dans Burnout 3 le World Tour n’est pas en reste avec ses superbes images satellites des circuits. On peut aussi donner un bon point aux très nombreuses cinématiques de récompense, lors des trophées reçus ou autres augmentations de niveau : c’est splendide. De plus, EA oblige, la musique permet de s’immerger à 100% dans l’ambiance du soft. Et ces ziks sont aussi bien en symbiose avec les menus qu’avec les courses, provoquant jusqu’aux hochements de tête en rythme des plus convaincus d’entre nous (oh yeah !). Ce n’est peut-être que mon cas, mais lorsque l’on démarre un jeu, qui s’avère être super aguicheur sur le plan du design, ça ne donne que l’envie d’y plonger à pieds joints, bave à la bouche, et ce avant même d’avoir goûté au fond.

C’est pareil, mais en mieux

Allez hop, lançons la première course. Et deuxième claque, le jeu est à tomber par terre, c’est splendide et super rapide, mais on y reviendra bien sûr plus tard. A peine le temps de reposer ses lauriers que surgit de nulle part une troisième gifle, le soft se veut plus immersif que jamais. Les concurrents sont terriblement acharnés, et il n’est pas rare de se faire Takedowner dans une course, ce qui était assez inhabituel dans Burnout 3. Malgré les déclarations des développeurs, le Gameplay est resté le même, mais est toutefois un peu plus instinctif. Certaines erreurs sont fatales, d’autres non, mais le principal est que l’on s’amuse toujours autant à foncer au milieu de la circulation à coups de nitroglycérine, oh yeah ! D’autant plus que dorénavant, entrer en collision avec un véhicule par derrière ne mène plus à un crash, le véhicule en question sera expulsé en avant, permettant de Takedowner à distance si par exemple la voiture a été propulsée sur un adversaire ! Mais là où c’est intéressant, c’est que cela ne fonctionne qu’a condition d’avoir une bonne vitesse lors de la collision, et de n’avoir affaire qu’à des voitures, car essayer contre un camion mènera inévitablement au crash ! Ca évite donc aux plus malins de foncer la tête la première dans la circulation. Mais tout ce qui a fait le succès de la série est encore là, les dérapages de folie, les crashs dévastateurs, et les accélérations endiablées. Il est donc captivant de s’intéresser maintenant au fier sous titre qu’aborde le jeu d’EA : Revenge. En fait, si vous vous faites Takedowner, vous aurez l’occasion de vous venger sur votre bourreau, vous rapportant de ce fait des tas de bonus en points et en nitro. Dite comme cela, cette spécificité semble inutile, car rien n’empêchait de se venger dans Burnout 3 par exemple. mais ici, cela fonctionne aussi à l’envers. Donc si au premier tour vous balancez tous vos adversaires au tapis, à leur retour, ils n’auront que la volonté de vous voir en pièces détachées, ce qui donne des passionnants 1 contre 1000 ! Heureusement, il existe d’autre spécificités liées à la revanche que je vous laisse le soin de découvrir (gentillesse ou glandage d’un testeur ?).

Ensuite, il existe bien entendu d’autres modes pour exprimer son talent de pilote, comme le Road Rage (faire le plus de Takedowns), l’Elilimator (le dernier qui reste en course gagne) et bien d’autres qui n’ont pas changé comparé à la version précédente. Seul le mode Crash a subi des modifications pour plus de fun, et quelles modifications ! D’abord, le départ s’effectue à la manière d’une course de Drag dans NFS Underground avec la jauge et tout le tralala. De plus, des tremplins sont présents pour aller défoncer des zones cachées, mais il faudra de la rigueur pour maîtriser les sauts, étant donné que le jeu gère maintenant la force du vent ! On peut aussi utiliser la technique précédemment citée qui permet d’expulser les voitures situées devant soi, afin de créer plusieurs carambolages en même temps ! En gros, sur son Gameplay et les sensations qu’on éprouve, Burnout Revenge ne peut laisser indifférent, et c’est vraiment mais alors vraiment bon.

Sacré nom d’une pipe !

Alors là mesdames et messieurs... Arrêtons de récompenser les défenseurs de la veuve et de l’orphelin qui donnent leur vie pour leur fonction, ou encore les ex-combattants, non ! Balançons tout simplement ces médailles et autres ornements aux vrais héros, les graphistes de Burnout Revenge ! Déjà Burnout 3 était d’une beauté prodigieuse, eh ben pour ce nouvel opus c’est encore mieux. Ahurissant me semble être le mot qui se rapproche le plus de la réalité. C’est magnifique, les reflets à eux seuls envoient Gran Turismo 4 à la poubelle, et les voitures sont assez bien modélisées malgré quelques erreurs (même pas d’ombre de pilote dans la caisse…). Comme d’hab, les crashs feront vrombir les plus timides, la tôle se froisse, le verre vole en éclats, les pneus culbutent le ciel, ça déchire quoi. Pour les environnements, ils ont étés super variés, rien n’a été bâclé, alors que ce genre de jeux n’incite pas à être spécialement intransigeant sur la beauté des décors. Les circuits sont immenses, en dénivelé, proposant une multitude de chemins et de raccourcis : on casse les portails pour se frayer un chemin, tout en faisant valdinguer tous les détritus d’une route délabrée, on prend à toute vitesse les tremplins pour réaliser des Takedowns aériens d’anthologie. Et c’est bien le plus gros changement du jeu, les circuits sont super fouillis, il y a des passages partout, c’est vraiment excellent. Et il ne faut pas oublier les diverses situations météorologiques qui influencent grandement le jeu, autant dans son Gameplay que dans sa beauté ! Jouer une course en pleine nuit dans la mégalopole chinoise est inoubliable tant le jeu devient mirifique.

Comme dans tout Burnout qui se respecte, l’impression de vitesse détient une place monopolisatrice en ce qui concerne le Gameplay du jeu, et ce n’est pas pour ce nouveau soft que ça va changer. Les courses vont à 1000 à l’heure, des petits effets de vitesses sont apparus sur les côtés pour encore plus d’immersion, et on est toujours autant stressé lorsqu’on affronte la circulation le pied au plancher. Une preuve marquante pour illustrer la vitesse détonante du titre, c’est qu’on se crashe beaucoup plus tout seul que dans les autres épisodes

World Tour c’est pas dans Virtua Tennis ça ?

Du coté des modes de jeux, c’est calme très clame… Car hormis le mode World Tour (qui ma foi est très, très long), on a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Bien sûr le Online est présent pour les intéressés ainsi que les modes en écran splitté (on peut maintenant jouer jusqu'à 6 !), mais j’ai bien peur qu’une fois le World Tour fini, on se mette à tourner en rond comme un lion en cage. C’est donc pour cela que le Word Tour est aussi long, tout en restant comparable à celui de Burnout 3 : on effectue tous les évènements qui nous sont proposés en parcourant le globe, tout en gagnant un nombre exceptionnel de voitures, qui vont du super bolide surpuissant au camion en passant par la voiture de croque-mort ! On doit facilement approcher la centaine de véhicules disponibles. Par contre, les nouveautés sont très minimes, désormais, il faudra compter en étoiles. Oui, comme dans Mario. Par exemple, il y a 6 étoiles à gagner pour chaque course du jeu. On les obtient de diverses manières, allant du style de conduite, aux exploits effectués et à la place finale bien entendu. Ces étoiles permettent après d’augmenter de niveau par seuils (comme dans Mario toujours… par exemple 30 étoiles pour débloquer le niveau suivant). Et donc une fois qu’on a tout gagné, ben on a fini le jeu, même si les perfectionnistes chercheront à trouver toutes les étoiles ou tous les Signatures Takedown et trucs du genre. Bref, y’en a vraiment pour un sacré bout de temps.
Burnout Revenge surpasse diaboliquement son prédécesseur et tous les autres jeux du genre. Il est LE titre à posséder en ce mois de septembre. Graphiquement au dessus du lot, le soft de Criterions n’a quasiment pas de défauts et devrait s’imposer logiquement dans votre ludothèque si vous êtes féru de vitesse et de belles mécaniques.
22 septembre 2005 à 22h28

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Points positifs

  • Les graphismes
  • La vitesse
  • L'ambiance

Points négatifs

  • Peu de nouveautés en fait

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