Quelques jours après
Kuon est sorti
Echo Night Beyond, un jeu à l'ambiance nippone avec un univers particulier, un gameplay un peu spécial et une certaine atmosphère. Vous incarnez Richard Osmond, et votre navette vient de s’écraser sur la station lunaire Diana. En vous réveillant, vous vous rendez compte que votre fiancée Claudia a disparu et vous partez à sa recherche dans tout ce complexe en évoluant dans le noir la plupart du temps et en croisant de drôles d’habitants.
Eh mais, tu es transparent !
Vous partez donc à la recherche de votre dulcinée, et espérez ensuite rentrer chez vous. Rien de bien sorcier donc, il suffit d’aller retrouver cette nunuche qui doit traîner par là et de vous barrer. Malheureusement, vous entendrez vite des voix, tout comme Jeanne d’Arc ou Zidane, et tout de suite l’angoisse monte un peu. Vous franchissez une porte, grimpez un escalier et stupeur, vous rencontrez un spectre, assis par terre, qui vous parle tranquillement et qui a perdu un objet. En fait, le gameplay se résume à ça : vous rencontrerez des spectres et il faudra leur trouver un objet à la con pour les satisfaire et vous laisser passer. Vous verrez un petit compteur sur l’écran qui vous montrera les battements de votre cœur. Ainsi, lorsque vous entendrez des voix, approcherez d’un fantôme, votre cœur s’emballera, et à vous de le calmer pour éviter la crise cardiaque fatale, comme si vous participiez à Zone Rouge. Si pas mal de fantômes seront serviables et vous aideront dans votre quête, d’autres chercheront continuellement à vous effrayer. Face à ces derniers, seule la fuite vous sauvera car si la vue est à la première personne, il n’y a pas de combat. Le meilleur moyen de prendre le pas sur eux, c’est de les surveiller par le biais des caméras de surveillance qui, elles, fonctionnent encore.

Faites-vous peur, ou essayez
Ce qui est censé être le point fort du jeu, c’est la peur. On évolue dans une base lunaire à moitié dans le noir, on fait face à des spectres, on entend des voix, c’est très silencieux. A vrai dire, c’est pas mal foutu sans être pour autant excitant. Les graphismes sont pauvres et seules trois couleurs se distinguent : le noir, le blanc et le gris mais c’est plutôt normal, on est sur la Lune... Cela dit, cela contribue bien à rendre cette ambiance oppressante. Les déplacements sont enfantins : on bouge avec les sticks analogiques, on peut courir en appuyant sur un bouton, mais ça reste lent car on est tout de même dans une combinaison d’astronaute et sur la Lune. Il n’y a donc aucun ralentissement à signaler, le jeu étant déjà lent, mouahaha ! Hum. Niveau son, on entend ses bruits de pas, les battements de son cœur et la musique est jouée lors des phases de narration. Il faut reconnaître qu’une fois pris dans le jeu, on veut vraiment résoudre ce mystère. Mention spéciale à la cinématique d'introduction, splendide avec une musique très prenante.
