Test : SoulCalibur II - PS2

SoulCalibur II - PS2
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4 ans après un premier épisode qui avait bluffé tout le monde, et qui en conquis tout autant, SoulCalibur II est bien là sur nos chères petites consoles. Pour la peine, Namco nous offre son bébé sur les trois consoles nouvelles générations avec pour chacune un personnage exclusifs ! C'est parti pour le test… FIGHT !!!
Dans SoulCalibur II, les épées ont un pouvoir immense sur la destiné du monde. Ainsi furent créées deux épées : Soul Edge la maléfique et sa rivale, Soul Calibur, l'épée spirituelle. Dans le premier opus, le bien l'emportait et Soul Edge fut détruite et éparpillée aux quatre coins du monde… Mais pour donner une raison à cette suite, Namco nous fait revivre l'arme issue du malin et vous devrez à nouveau combattre les ténèbres.

Toujours aussi beau ?

Evidemment, après la claque du premier épisode, la première question que l'on se pose est de savoir si graphiquement, SCII nous étonne toujours autant. Sans nous faire bondir de notre fauteuil (chaise, tabouret ou tout endroit où on pose ses fesses), le jeu se place tout de même au dessus des autres productions du genre à savoir Tekken 4 ou Virtua Fighter 4.
Alors oui, malgré des screens plutôt inquiétant avant la sortie du jeu, la version PS2 s'en sort aussi bien que ses rivales et nous offre une très belle mouture du jeu. Les personnages sont très bien détaillés, tous très stylisés et leurs animations sont tout simplement époustouflantes en plus d'être extrêmement nombreuses. Le look des combattants a vraiment été très travaillé et touchent un peu dans toutes les écoles. On pourra parfois regretter certains choix comme par exemple pour Ivy qui a une nouvelle tenue qui frise le mauvais goût. Les pervers pourront toujours s'amuser à épier les petites culottes des personnages féminins ou alors à admirer certaines animations de Ivy justement, qui font plus penser à DOA qu'à un SC.
Niveau décors, on ne peut pas se plaindre, même si on a pu voir un peu mieux, ceux-ci en imposent tout de même avec souvent de jolis effets de lumières et des textures très détaillées. Parfois, on pourra admirer au loin un paysage plutôt magnifique et certaines arènes restent plutôt originales. Les difficiles pourront critiquer le fait que beaucoup ne sont pas assez grandes mais comme je viens de dire : ce sont des difficiles !

Du son pour tes oreilles

L'autre point fort de la réalisation de SCII, c'est l'ensemble sonore. Les bruitages sont tous très réalistes et variés et entendre les lames s'entrechoquer ou les os craquer lors de choppes un peu tordues est particulièrement "doux" pour nos appareils auditifs. Au niveau de la musique, on regrettera sa relative absence malgré une qualité indéniable. D'autre part, lors de la localisation, les voix japonaises ont été conservées ce qui donne une autre dimension au jeu, qui garde alors toute sa pêche. Il faut dire que des voix anglaises colle moins avec le design général plutôt (pour ne pas dire franchement) japonais. On comprend rien, mais au moins ça fait cool. Et puis sinon vous pourrez toujours mettre les voix anglaises mais de mon avis, c'est moins bien.

Du beau monde au programme

Dans ce nouvel opus, on retrouve bien entendu ceux qui ont marqué le premier épisode comme Mitsurugi le samouraï, Cervantes, Kilik, Taki, Nightmare avec ses armes énormes ou encore Ivy entre beaucoup d'autres.
A la tête des petits nouveaux, on retrouve Raphaël : un français adepte d'escrime avec une allonge plus qu'intéressante et une rapidité d'exécution assez impressionnante. On trouve aussi Talim : belle petite brunette maîtresse des vents qui vient manier ses deux lames courtes avec agilité et rapidité ainsi que Necrid, grand et robuste avec une drôle de faculté à faire apparaître des armes diverses grâce à un orbe magique. Celui-ci vient d'ailleurs des studios McFarlane tout comme Spawn, le perso exclusif de la Xbox. D'autre part, Cassandra, cadette de Sophitia est également de la partie mais on regrettera le manque de différence entre les deux personnages. Enfin Hwang se voit remplacé par YunSung, un grand roux, et on trouve également Assassin, qui aime enchaîner avec style les attaques, dans le même registre.
Chaque personnage possède ses armes propres et vous pourrez en débloquer beaucoup d'autres lors du jeu. De même, vous pourrez obtenir de nouveaux costumes pour chacun d'eux alors autant dire que tous les avoir ne sera pas chose facile.

Un perso exclusif qui ne fait que passer

Alors que les versions NGC et Xbox s'offrent des persos exclusifs très intéressants avec Link et Spawn, la version PS2 voit débarquer Heihachi qui ne combat qu'à mains nues et qui fait donc un peu tache… Enfin ce n'est pas terrible que ça car il se rattrape grâce à une rapidité d'exécution fulgurante mais en général, il ne sera pas simple de l'utiliser. Une petite déception pour cette version sur la console de Sony.

Un gameplay qui casse la baraque

Namco a réussi à adapter la jouabilité pour que celle-ci reste un véritable plaisir sur les consoles nouvelle-génération et la PS2 peut se venter de prendre légèrement le dessus sur ce point grâce à une manette un peu plus adaptée. En effet, dès les premiers combats, le gameplay est intuitifs et on enchaîne les coups sans trop de problème. Avec un peu d'expérience, on commence à enclencher des combos titanesques qui donnent lieu à des animations impressionnantes. Car là aussi les développeurs ont fait un travail formidable, donnant à chaque combattant un style et des attaques propres. Les combats deviennent alors très vite comme chorégraphiés, on ne tape pas dans le tas sans vraiment savoir où donner de la tête comme dans certains autres jeux de baston.
En plus de ça, le nombre de mouvements (que ce soit d'attaque ou autre) de chaque perso est très important, donnant à l'ensemble une précision jamais vue dans aucun jeu. Et ça, vous pourrez toujours dire ce que vous voudrez mais ça en jette un max !
On regrettera seulement l'absence de finish ou autre attaque du genre pour achever son adversaire. Mais bon, on s'en passe facilement quand même hein, c'est juste pour chipoter.
Côté technique, on retrouve le 8-Way Run qui permet de se déplacer comme on veut dans l'arène pour se jeter sur son adversaire par exemple (ou tenter de se sauver lâchement mais vous n'irez pas bien loin). Avec un peu d'habitude, on finit par diriger son perso comme bon nous semble et là ça commence à déchirer avec des esquives dans tous les sens et des combattants qui tourbillonnent.
Les garde-break permette de briser la garde d'un adversaire un peu comme un coup imblocable (vous saisissez la nuance ? Et oui, c'est pas la même chose). Les garde-impact quand à eux permettent de prendre l'avantage sur l'ennemi lorsqu'il attaque pour le déstabiliser avec une garde un peu spéciale. Pas évidents à placer, ils peuvent changer le cours d'un combat (où accélérer votre perte si vous manquez votre coup).
Enfin la SoulCharge est toujours là avec cette fois trois niveaux différents pour dessouder l'ennemi plus ou moins puissamment.

Des modes de jeux en pagaille

Dans SCII, vous trouvez évidemment le classique mode Arcade qui vous proposera d'affronter une série de combattant pour compléter vos informations sur le personnage que vous jouerez. A celui-là s'ajoute beaucoup d'autres modes classiques comme le contre-la-montre, Versus, Survie, etc… etc… Ceux-ci se déclinant plus ou moins en fonction des modes que vous débloquerez dans le mode Bonus.
Mais comment fait-on pour débloquer tout ça me direz-vous ! Et bien avec le nouveau mode Maître d'Arme voyons! Ce mode vous fera suivre un scénario simplet pour accomplir des missions assez originales où vous vous retrouverez souvent à devoir accomplir un certain mouvement pour gagner. Tel ennemi par exemple ne succombera que si vous brisez sa garde ou si vous l'attaquez contre un mur. D'autre épisodes vous font combattre sur de la glace (fin du combat en Ring-Out assurée) ou dans des sables mouvants. Enfin vous devrez souvent vous battre avec des handicaps ou avec du temps limité, parfois les deux en même temps (et parfois contre des ennemis vachement forts en plus de ça)…
Enfin à chaque combat, vous gagnerez de l'expérience et/ou des golds (la monnaie du coin). Ces golds vous permettent d'acheter des armes, des tenues et bien d'autres choses. Evidemment, tout n'est pas donné mais vous pourrez trouver certains items gratuitement sur votre route ! Cependant l'achat d'objet deviendra vite essentiel si vous ne voulez pas galérer complètement dans ce mode qui dispose parfois de challenges ardus. Assurément le mode le plus intéressant, il est assez répétitif mais la difficulté progressive fera vite oublié ce défaut (décidemment ils sont forts chez Namco!).
Tout ça pour vous dire que la durée de vie est plus que conséquente et que si l'on oublie le mode multijoueurs jusqu'à deux, il vous faudra de nombreuses heures pour finir le jeu complètement.
Vous l'aurez compris, SoulCalibur II s'impose comme la nouvelle référence des jeux de bastons avec une réalisation technique extraordinaire et un plaisir de jeu incomparable. Même les réticents aux jeux de baston pourront apprécier! Un must à posséder absolument.
03 octobre 2003 à 15h06

Par

Points positifs

  • Tout

Points négatifs

  • Le perso exclusif décevant
  • Sinon rien ^^
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