Test : SoulCalibur III - PS2

SoulCalibur III - PS2
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C’est avec un peu de retard que nous vous proposons un test en bonne et due forme de la dernière production de Namco. Il aurait été ennuyeux de passer à côté du quatrième volet mettant en scène l’éternel combat entre les deux épées les plus célèbres de la scène vidéoludique.
La barre fut placée très haut lors de la dernière production sur les différentes consoles de salon. Pour cette nouvelle séquelle, l’éditeur japonais ne propose qu’une version PS2, ceci est le premier reproche. Est-ce que ce test ne sera pas définitivement le lieu où l’on enterrera cette série ?

Viens là que je te fouette

Autant ne pas tenter de vous faire croire que le jeu est une daube intergalactique car l’exclusivité sera le seul couac d’un titre ô combien admirable. Soul Calibur premier du nom sorti en 1999 sur Dreamcast fut une véritable gifle ludique. Ce dernier enfonce tout ce que vous aviez pu connaître. Il est vrai que le gameplay n’a que peu évolué. Il est néanmoins tellement plaisant qu’il ne servait à rien d’y toucher. Suffisamment technique, il permet d’évoluer en maîtrisant non seulement les différentes techniques pour assener de violents coups avec vos armes mais surtout pour effectuer toutes les techniques de parades et d’esquives qui sont rapidement primordiales pour progresser dans les différents modes. Bien sûr, on peut toujours reprocher que les néophytes pris de violentes crises de tétanie sur le pad arriveront encore à vous coller une branlée malgré vos dizaines d'heures d’entraînement, ce n’est pas le gameplay d’un Virtua Fighter. Mais le soft est un peu plus complet qu’auparavant et vous l’apprécierez encore plus après de longues heures de jeu.

Côté nouveautés, trois personnages arrivent pendant que trois autres sont partis cueillir des ronces en Enfer. Necrid, Inferno et Charade, les moins intéressants de l’opus précédent, passent donc à la trappe. Setsuka, une jeune et frêle demoiselle, que vous ne tarderez pas à vouloir enlacer, démontre toutes ses qualités de combattante avec un sabre qu’elle dissimule dans un parapluie. Tira est la plus intéressante. Elle virevolte tout en assenant de grands coups avec son arme circulaire. Sous ces aspects proprets se cache en elle un véritable boucher prêt à sauter sur l’agneau Zamaslamel. Le petit dernier est énorme, une sorte de moine démoniaque qui joue un rôle prépondérant dans l’évolution de l’histoire. Il se balade avec un cure-dent pour baleine géante. C’est l’archange de la mort empoignant telle la Faux les âmes de ses adversaires jusqu’à ce qu’il puisse enfin réunir les deux épées.

Namco sort les paillettes

C’est avec un sentiment presque blasé que l’on a accueilli la nouvelle d’un troisième volume du jeu pensant que l’éditeur ne pourrait faire mieux et qu’il ne s’agissait que d’un prétexte pour gagner facilement de l’argent. Eh bien, nous nous sommes bien trompés et notre médisance est balayée de la plus belle manière par un jeu grandiose sur tous les plans.

Tout d’abord, les personnages ont tous eu droit à un relooking complet. Pour la plupart leurs nouveaux attributs sont plus agressifs avec des excroissances qui débordent des armures. Comme d’habitude, vous aurez des dizaines d’armures et armes à débloquer au fur et à mesure de votre progression. La toge des Templiers qu’aborde Raphaël n’est qu’un exemple des recherches qu’ont effectuées les graphistes pour nous offrir tant de beauté. Les armes aussi sont vraiment très stylées, en particulier celles de Zamaslamel. Les décors sont quant à eux les plus beaux qu’il vous sera donné de voir sur PS2. Ils fourmillent de détails, les arrière plans donnent lieu à des dizaines d’animations. Ils sont destructibles : à grands coups de butoir vous finirez par en venir à bout afin d’expulser votre adversaire hors des limites du ring.

Mais la réalisation de ce jeu ne serait rien sans aborder le travail sur la lumière ou les effets pyrotechniques. Vous retournerez à plusieurs reprises votre console pour voir si le père Noël n’est pas venu transformer quelque chose. L’affichage des ombres, les raies de lumière dans des grottes sombres ou encore les explosions sont autant d’émerveillements pour nos rétines. Un must qu’il vous faut absolument. Les plus médisants espèrent certainement que la partie sonore est la décharge qui se cache derrière cette forêt merveilleuse. Détrompez-vous le même soin accompagne le jeu tout au long de vos aventures. Trop souvent, l’enchaînement des combats est le signe de musiques récurrentes qui finissent par nous agacer. Ce n’est absolument pas le cas et les bruitages sont du même acabit. Il n’y a franchement rien à reprocher de ce côté.

Tout simplement le meilleur

Soul Calibur 3 est de loin le meilleur jeu de sa catégorie. Malgré un gameplay légèrement moins complet qu’un Virtua Fighter, le nombre des modes, leurs durées de vie tout simplement colossales ainsi que les nombreux bonus à débloquer vous tiendront en haleine pendant des centaines d’heures.
La réalisation très soignée est de loin la plus belle de sa catégorie, la musique est excellente, que dire de plus si ce n’est : courrez acheter ce jeu ; c’est une obligation !
10 janvier 2006 à 13h24

Par

Points positifs

  • Une réalisation graphique somptueuse
  • Une bande-son très soignée
  • Une durée de vie hallucinante

Points négatifs

  • Pas de pop corn quand on regarde ses potes jouer
  • Un peu moins technique que VF 4

A propos de...

SoulCalibur III

  • Genre : Baston
  • Date de sortie : 23 novembre 2005 - France
    25 octobre 2005 - USA
  • Développé par : Namco
  • Edité par : Namco
  • Modes de distribution : Boutique
  • Site officiel : Site officiel
  • PEGI :  Interdit aux moins de 16 ans  Violence
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