Il y a maintenant trois ans que j’ai débarqué sur Gamehope, qui s’appelait encore Hardgamers à l’époque pour y faire mon premier test, celui de
NBA 2K3… Ah, quelle émotion, les coups de fouet du taulier et tout ça... Mais revenons à notre client : la série a bien évolué depuis cette époque, je vous rassure et pour mon premier test sur GH, il me paraissait normal de faire un petit retour aux sources… ANDDD NOOOOOW YOUR NBA 2K6… (Phrase d’intro du commentateur pour ceux qui se demanderaient si j’ai pas un peu pété les plombs.)
Expédions déjà les…
…quelques petits défauts. En effet, le jeu de
2K Games n’est pas exempt de tous reproches, surtout quand on le compare d’un point de vue graphique à son seul concurrent valable,
NBA Live 06. Ici, les animations sont magnifiques, mais elles sont beaucoup moins variées. La modélisation des joueurs est parfois approximatives ; ici je pense surtout aux fans de notre Tony Parker National (TP pour les intimes) qui seront particulièrement effarés à la vue du numéro 9 des Spurs. Le graphiste qui s’en est occupé était probablement ivre mort, comme Tomate hier soi… euh non j’ai rien dit ! On regrettera aussi le manque d’évolution notable à ce niveau depuis l’année dernière et en passant un petit mode 24/7 qui n’a rien d’exceptionnel… Tu customise ton joueur et tu lui fais jouer des matchs petit à petit et gnagnagna… Déjà vu, réchauffé, même si ce mode est loin d’être désagréable à jouer, il n’est pas assez novateur pour être passionnant. L’entraînement est quant à lui bâclé, ne vous permettant que du jeu libre et de l’exercice aux lancers francs, mais je ne trouve pas cela particulièrement gênant, quelques matches valent mieux que des tutoriaux selon moi ! Bien, maintenant que je me suis ardemment défoulé, parlons du cœur même de ce jeu et de son atout…
Un gameplay irréprochable
Car elle est là, la grande force de
NBA 2K6. Là où dans un
NBA Live, il suffit le plus souvent de s’en remettre à un joueur clé pour gagner, dans
NBA 2K6, il faudra s’appuyer sur le collectif afin de faire « travailler » vos stars… Bien évidemment, leurs aptitudes vous sont signalées au moyen de petits symboles, ce qui facilitera grandement la tâche de ceux qui ne savent pas que Duncan n’est pas un dieu du 3 points par exemple. A signaler aussi la gestion des tirs et des interceptions avec le stick analogique droit : un peu ardu à maîtriser au début, ce système deviendra vite un de vos principaux atouts. Pour les grands récalcitrants, le système de touches classiques est aussi disponible et se révèle très satisfaisant, mais un poil moins précis. On pourra aussi remarquer la gestion de l’alley-oop qui ne soufre d’aucun défaut et qui vous autorise à vous la jouer « hourra basket »… Par ailleurs, tous les schémas tactiques vous seront expliqués en Français et l’ordinateur analyse votre manière de jouer dans les profils VIP, mais je vais y revenir…
Des ptits bonus sympas…
Outre le fait que l’ambiance « TV » des rencontres est bien retranscrite (statistiques, infos diverses), le mode saison est parfait et celui-ci satisfera tout le monde, même s’il ne réserve pas de grosses surprises. On retrouve le basket de rue, à travers le mode Street qui était un véritable jeu dans le jeu et qui le demeure dans cet édition. J’allais vous parler de la fonction VIP mais j’ai été grossièrement interrompu par moi-même, je me reprends donc. Grâce à une analyse très pointue de votre gameplay, le CPU est capable si vous le lui demandez, de jouer à votre façon. Une initiative pas indispensable mais sympathique. De plus, comme cette analyse est disponible dans le menu Options, vous pouvez corriger vos petits défauts (pas assez de prise à 2 et de triple menace pour votre serviteur). Enfin, la playlist, bien que laissant la part belle au rap, n’est pas désagréable, les biographies des groupes sont même traduites en français, révélateur du soin apporté à l’ensemble du soft.