Test : Let's Make A Soccer Team! - PS2

Let's Make A Soccer Team! - PS2
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Let's Make A Soccer Team ou la version européenne du célèbre jeu de management japonais. Pourquoi je dois toujours tester des titres bizarres alors que des bombes sont disponibles en même temps ?
Dans le monde de la gestion du foot, il y a Football Manager, LFP Manager, Championship Manager et toutes ces choses. Même PES Management, si vous cherchez l'exotisme. Mais au Japon, leur dieu c'est Let's Make A J-League Pro Soccer Club. En Europe, J-League, ça ne veut pas dire grand chose, vu qu'on s'en tape du championnat japonais. Alors pour la peine, on a le droit à une adaptation à l'échelle du vieux monde. Et c'est pas ce qu'on a vu de mieux dans l'histoire du foot.

Le délire !

On commence avec un générique d'intro en crayonné super chouette mais qui ne cache que le début du jeu, bien relou lui. Vous avez le choix entre différents pays, donc différentes divisions, et dans chaque pays, une région à sélectionner. Par exemple, en France, la région Auvergnate est sous représentée en football, nous dit l'éditeur japonais, qui ne doit connaître le foot français que par les interventions de Zidane dans Canal+ Jap. Ce qui donne des petites phrases présentant les régions assez cocasses. Personnellement, j'ai choisis la Lorraine (bonne région de foot avec plein d'industries... leurs données datent donc des années 70) et j'ai du choisir une ville entre Metz et Nancy, les deux seuls villes footballistiques de ladite région. Venant de Metz et fervent supporter des Grenats (aucun commentaire ne sera toléré), j'ai envoyé une lettre d'insulte à Nancy et j'ai sélectionné Metz. Du coup, on se retrouve avec une équipe inventée figurant dans le championnat de 4e division du pays, et à travers une longue introduction préliminaire, vous découvrez des titres de journaux qui retracent les 15 dernières années de votre club. "Le RC Metz est crée à partir de rien" blabla "Le RC Metz enchaîne les bons résultats" blabla pour finir à "Le RC Metz passe en deuxième division". Parallèlement, vous apprenez qu'un riche industriel veut racheter votre club, qui commence à être sur la sellette. Le jeu début alors ici : votre but est de finir la saison de Ligue 2 en première ou deuxième place afin de monter en première division et de ne pas vous faire racheter. Un scénario original, n'empêche.

Un jeu nippon ni mauv... euh... en fait, si

Les écrans de gestions sont bordéliques au possible. C'est ce qu'on retiendra en priorité du soft, qui ne vaut en aucun cas la base de données et le classement rigoureux d'un Football Manager 2006 par exemple. Néanmoins, beaucoup de choses peuvent être contrôlées : le prix des places, la gestion des effectifs. Les résumés d'après matchs vous donneront des stats à bien évaluer pour préparer votre équipe pour les matchs suivants. D'ailleurs sur ce point, on assiste à un copier/coller des résumés d'après match de PES 5. Vous pouvez également assister aux matchs, soit en direct, soit en résumé. Mais détrompez-vous : si le direct vous permet de visualiser le match (très moche, très long) et de donner des conseils instantanés, le mode "résumé" est extrêmement long lui aussi et sera aussi chiant que les temps de chargement sur Football Manager lorsque vous avez sélectionné une nation au lieu d'un club (préparez le coca et le magazine de c... jeux vidéo). En fait, Let's Make A truc est un jeu de gestion complet pour celui qui ne veut pas se prendre la tête, et qui veut ressentir une certaine scénarisation de la gestion. Mais pour le coach en herbe, fan de stats et de base complète, le jeu ne vaut pas ce qu'il se fait ailleurs. Le moteur est moche, les cinématiques assez ratées et le jeu très lent. On assiste à des missions et des conseils sur des écrans titres en semi-3D à la manière des écrans d'avant combat de Budokai 3. J'ai même comparé la réalisation avec les jeux japonais en flash où le but est de se faire une fille en moins d'un mois. C'est dire le niveau...
Non, désolé, je n’accroche pas du tout. Okay, ça change de ce qu’on connaît et c’est une approche assez nouvelle de la gestion de foot. On ressent d’ailleurs énormément l’influence japonaise dans la réalisation et les graphismes. Oui, c’est aussi un jeu de gestion enfin adapté aux consoleux. Mais non, ça ne vaut pas grande chose. Marrant deux minutes puis terriblement incomplet lorsqu’on commence à s’y intéresser.
19 septembre 2006 à 11h31

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Points positifs

  • Nouvelle approche

Points négatifs

  • Long
  • Moche
  • Pas complet
  • Pas la même culture
  • Les matchs...
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