Test : Street Fighter Alpha Anthology - PS2

Street Fighter Alpha Anthology - PS2
Partager
Street Fighter ALPHA ou l’adaptation de la série de jeux de baston la plus connue de l’univers sur Playstation. Certes il n’y a pas eu que ceux-ci mais le suffixe grec est vraiment ce qui différencie les épisodes en fonction des consoles. Voici donc venu Street Fighter ALPHA Anthology, la compile de tous les épisodes du même nom. Capcom, la firme la plus fan des compiles et des compiles de compiles, nous aura-t-elle servi ici du brut en brique ou bien un remix de ses hits ? C’est ce que nous allons voir.
Super Smash Bros Melee Tout d’abord, et c’est ce qui est le plus important à savoir (d’après moi) avant d’alléger son portefeuille de quelques pièces, oui la compile est vendue aux alentours de 30,00 Euros, Street Fighter ALPHA Anthology reprend les versions ARCADE des jeux et non les versions console de salon, donc aux oubliettes tous les minis jeux et autres options de modification du jeu. Cependant, ceci peut être un bon point pour les puristes qui n’auront plus à débourser des milles et des cents (même si le prix a diminué) dans des bornes entières. Ceci dit, Capcom ne s’était pas trop foulée sur la transcription, ils nous ont au moins offert la possibilité de jouer à tous les opus de la série ALPHA, à savoir le 1, le 2, le 3, mais également le 2 Gold et Super Gem Fighter Mini Mix. Je vois bien que vous vous demandez tous de quoi je parle en lisant le nom du dernier jeu cité, aller c’est parti pour une petite explication

Gem Fighter alias un lexique de toute la ludothèque de Capcom

Cet épisode met en scène les personnages de la série en SD (ça leur donne un style qui démonte des armoires à pain) dans des combats complètement loufoques et hallucinants. Entre Bison qui fait de la luge et Chun-li qui se transforme en Megaman, on n’a pas fini de s’éclater. Gem Fighter représente tout bonnement l’univers de Capcom et l’humour délirant de nos amis japonais qui ne savent plus quoi inventer pour s’amuser. Le principe de combat reste le même que dans tout autre opus à la différence près que votre but ici, en plus de tataner la face de votre adversaire sera de ramasser un maximum de petits joyaux de plusieurs couleurs. Ceux-ci apparaissent dans des coffres pendant le combat ou bien suite à un coup bien porté. Pour ceux qui connaissent, on voit maintenant d’où les créateurs de Battle Stadium D.O.N. (un jeu de baston sorti au japon qui à la Super Smash Bros Melee qui met en scène les personnages de Dragon Ball Z, One Piece et Naruto), se sont inspirés, encore une fois à la différence près qu’ici, dans Super Gem Fighter Mini Mix, les joyaux servent à faire augmenter des jauges qui permettront par la suite d’activer des coups spéciaux et autres techniques susceptibles de renverser le cours du combat. Un plus encore qui donne de l’intérêt au titre (plus qu’aux classiques ?!) est la rapidité de jeu et la quantité d’effets qui s’amassent sur l’air de combat, vous vous retrouverez vite enfumé ou embrumé dans les explosions et autres dégâts causés par les attaques. Pour ceux qui hésitaient à l’acheter, qui sont fans de délire en tout genre tout seul ou avec des amis pendant une soirée, ce titre seul en vaut vraiment la peine. Enfin, les autres titres ne sont pas non plus en reste, et nous allons les étudier d’un peu plus près tout de suite.

A l’ancienne, comme les chips salées….

Effectivement, à l’ancienne est bel et bien le terme qui convient le mieux aux jeux, et plus particulièrement à Street Fighter ALPHA premier du nom qui, comme lors de sa sortie en 95, déçoit grandement les joueurs. De part sa lenteur, son manque de contenu ; pas assez de personnages, pas ou peu d’innovations et des graphismes limites (même pour un jeu en 2D), le premier volet reste un titre moyen depuis sa première heure. Le seul plus que l’on peut lui attribuer est l’apparition des jauges permettant la réalisation des attaques spéciales. En ce qui concerne le deuxième opus de la série, il remonte un peu la barre et redore le blason des Street Fighter. Avec des animations plus dynamiques, de meilleurs effets, des graphismes un petit peu plus fins et un plus grand choix de personnages (point qui faisait grandement défaut au premier) celui-ci refait honneur à Capcom et nous en donne pour notre argent. En plus de reprendre le système de barre de spéciales, il y ajoute les Custom Combo. Késako ? Non, ce n’est pas un éditeur de combo, il ne faut pas rêver, mais ce système-là vous offre la possibilité d’enchaîner les techniques à volonté sans interruption, ce qui est très pratique et permet de mettre de gros « Perfect » à vos adversaires ! Pas grand-chose à dire de plus sur ce volet, son extension, la version Gold n’apporte que quelques améliorations du gameplay et entre autre la fameuse Cammy (notre guerrière préférée). Enfin, arrive Street Fighter ALPHA 3, dernier volet de la série sur console de salon (une version Max est sortie du PSP, mais c’est tout pour l’instant), est le résultat final d’un échec et d’une ébauche avec les titres précédents. Des graphismes nettement plus fins et plus détaillés, une vitesse d’animation accrue, et la reprise des deux modes précédents en font l’apothéose de la série. En plus de cela, le titre se voit ajouter un nouveau système, j’ai nommé l’ISM, qui est décliné en 3 « formules », l’X-ISM, l’A-ISM et le V-ISM. Ce trio permet de diversifier les techniques spéciales en fonction du nombre de techniques de bases disponibles des personnages et de leur type de déclenchement. 3 modes qui permettent donc d’étendre un peu plus la durée de vie du soft en explorant plus en profondeur vos personnages préférés ou au contraire en découvrant ceux que vous n’avez pas l’habitude de manier et qui prennent donc ici un peu d’intérêt.
On en voit vite le bout, et c’est bien dommage. Après avoir débloqué les quelques bonus disponibles, loin d’égaler les minis jeux et autres surprises présentes dans les versions console de salon, la compile ne comporte pas un très grand intérêt pour les joueurs solitaires mais vise plutôt les amateurs de bonne soirée baston que les garçons (et certaines filles) affectionnent tellement. Le fait que ce soit les jeux arcades qui soit présentés ici est un choix curieux de la part de Capcom mais appréciable pour tous les fans des salles obscures et enfumées (suffit d’éteindre la lumière du salon et de mettre un peu d’encens et le tour est joué !). Maintenant que vous savez de quoi il en retourne, à vous de vous décider !
23 août 2006 à 12h29

Par

Points positifs

  • Une bonne tranche de délire avec <b>Super Gem Fighter Mini Mix</b>
  • L'épisode 2 et 3 qui remontent la barre
  • Des heures de baston entre amis.

Points négatifs

  • Versions Arcades
  • Manque d'intérêt dans le 1 opus
  • Un peu lent selon le jeu.
Revenir en haut