Test : Team Fortress 2 - PS3

Team Fortress 2 - PS3
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En dix ans, beaucoup de choses changent. Et on ne s'en rend pas vraiment compte. On prend du bide, on perd ses poils, on ramollit du slip. En dix ans, un russe peut devenir français sans que personne ne le remarque. Dix ans, c’est long. Si c'est long. C'est même très long. C'est super long. Assez long pour attendre le retour de Team Fortress et son joli minois. Reste plus qu’à déterrer le mort. Mais bon quand même quoi, dix ans, mince.
Il n’y a pas que Half Life dans la vie. Et ça, les développeurs de Valve l’ont bien compris. Après avoir pataugé pendant près de dix ans pour un retour de Team Fortress, c’est seulement maintenant que ce jeu de shoot délirant voit le jour. Est-ce que ça valait vraiment la peine d’attendre tout ce temps pour tâter la bête ? En tout cas, les différentes images et les nombreux trailers présentant chaque membre du jeu nous ont mis l’eau à la bouche, tant par la beauté rafraîchissante qu'elles dégageaient que par l’humour débordant que chaque personnage cachait sous son slip.

A moi la délivrance !

Les premières minutes de Team Fortress 2 sont jouissives. Non, c’est pire que ça. C’est carrément excitant et nerveux à la fois. Tout va vite ou presque, les balles fusent, les ennemis aussi. On se prend une jolie fessée alors qu’on n’attendait pas tant d’un jeu comme TF2. Tout est simple, tout est clair et tout permet de mieux s’insérer dans le jeu sans se prendre la tête avec les différentes classes. Bien sûr, maîtriser l’engin prendra du temps. Néanmoins, la prise en main intuitive et la simplicité du jeu font qu’on s’accroche très vite et pour un bout de temps.
Sans parler des graphismes. Inutile de vous dire qu'ils sont à la hauteur : il suffit de jeter un coup d’œil à la galerie pour s’en apercevoir. Le must est qu’une config moyenne peut le faire parfaitement tourner, permettant alors à un grand nombre de joueurs de pouvoir s’essayer à ce petit bijou multijoueur.

Et voilà je suis mort

Outre cet aspect graphique aussi rafraichîssant qu’un grand coca glacé sous la canicule de 2003, le jeu se diversifie par le choix des nombreux personnages. Neuf pour être précis. Et ces persos sont tous différents. Je me demande si je vais tous les énumérer. Oh et puis, vous verrez bien. J’attaque d’entrée avec mon personnage préféré : l’espion. Le fourbe, il peut tout faire. Ses armes principales sont la possibilité de prendre l’apparence de l’ennemi, d’être invisible et de donner un coup de couteau sec dans le dos d'un assaillant. Ainsi donc, si vous êtes assez sournois pour prendre l’espion, le gros du boulot consiste à se déguiser en ennemi et se glisser dans le tas sans se faire remarquer. Pour ce faire, on peut parfaitement se rendre invisible grâce à la montre de James Bond (tu peux pas test), le temps d’aller jusqu'au camp adverse. Et quand on passe inaperçu, c’est le moment le plus drôle : votre ennemi passe devant vous, limite s’il ne vous salue pas. Il suffit alors de le suivre discrètement et de le zigouiller à grands coups de couteau. Seulement voilà, un de ses coéquipiers vous a repéré et vous envoit une salve de balles prêtes à vous transpercer. Pour partir en douce, il vaut mieux remettre en marche la montre et redevenir invisible pendant une poignée de secondes et recommencer.
Et là je me rends compte que j’ai raconté ma vie avec l’espion alors qu’il me reste la vie de huit autres personnages. Bref, dans le lot, on trouve également des personnages plus classiques, comme le soldat, le sniper et le médecin. Le soldat est le personnage qu’on prendra par défaut au début, histoire de faire le tour du jeu, mais son lance-roquette nous mettra en confiance durant un bon bout de temps. Le médecin est là essentiellement pour soigner les troupes qui n’hésiteront pas à faire appel à lui, à l’instar d’un bon vieux Battlefield. Quant au sniper, il ne va pas hésiter à camper pour mettre des headshots à plus de 25 mètres, le salaud. Si vous avez envie d’être agile et très rapide, prenez donc le scout qui, avec son double saut et son fusil à pompe, n’hésitera pas à partir en premier pour prendre les points de contrôle ou choper les documents secrets (équivalent d’une capture de drapeau). Si vous êtes pyromane dans l’âme, le pyro vous tend les bras. Son lance flamme brûlera tout ce qui bouge dans un rayon de deux mètres. C’est un gros bourrin. Mais pas plus bourrin que le Heavy. Avec son minigun sous le bras, le gros ne lésinera pas sur la façon de charcuter l’ennemi. Tout comme les tourelles défensives des ingénieurs, qui sont des personnages très stratégiques pour mener à bien un combat et tout bousiller à l’aide du demoman et son lance grenades et autres bombes collantes pour faire tout exploser au bon moment.
Team Fortress 2 est bon. Très bon même. Avec ses graphismes cartoon capables de s’adapter à une configuration moyenne, sa prise en main simple et efficace et la multitude des classes de perso présentes, il constitue une véritable alternative aux jeux axés sur les guerres modernes et autres fusillades moyen-orientales. Ca sent bon l’orange box. Y a plus qu’à se servir.
14 novembre 2007 à 23h26

Par

Points positifs

  • Un gameplay jouissif
  • Une prise en main immédiate
  • Des graphismes rafraîchissants

Points négatifs

  • On finit par faire le tour
  • Ou pas
  • Sinon, moi ça va

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