2006. Putain, ça nous rajeunit pas. Quand les mecs de
Gearbox Software ont annoncé à l’époque le développement d’un nouveau jeu basé sur la licence Aliens, nombeux ont été les observateurs à se réjouir et à s’astiquer en pensant à Ripley. Initialement prévu une poignée de mois plus tard,
Aliens : Colonial Marines a finalement subi de nombreux retards - pour des raisons diverses et variées - et débarque finalement en ce début d’année 2013.
Même pas peur !
Le titre nous place peu de temps après la fin du film Aliens : Le Retour, deuxième épisode de la série. Vous faites partie d’un groupe de Marines envoyé sur la planète LV-426, quelques jours après que cette folle furieuse de Sigourney Weaver ait tout fait péter. C’est donc la plupart du temps à des couloirs sombres des bâtiments restant sur la planète que nous allons avoir droit. On avance à pas de velours dans les couloirs, attendant fébrilement et se préparant à cribler de balles la première bestiole qui oserait se jeter sur nous. Après tout, Aliens, ça fait peur, normalement. Sauf que là, non. Dès les premiers ennemis rencontrés, on se rend compte que les prédateurs tant redoutés ont ici été troqués contre des monstres complètement débiles et pas meilleurs chasseurs qu’un bichon maltais. Les types de chez
Gearbox, pourtant capables du meilleur comme on l’a vu avec
Borderlands 2 récemment, ont du confier le développement du jeu à une bande de stagiaires sans convention. 2006. Putain, ça nous rajeunit pas. Quand les mecs de
Gearbox Software ont annoncé à l’époque le développement d’un nouveau jeu basé sur la licence Alien, nombreux ont été les observateurs à se réjouir et à s’astiquer en pensant à Ripley. Initialement prévu une poignée de mois plus tard,
Aliens : Colonial Marines a finalement subi de nombreux retards - pour des raisons diverses et variées - et débarque finalement en ce début d’année 2013.
Même pas peur !
Le titre nous place peu de temps après la fin du film Aliens : Le Retour, deuxième épisode de la série. Vous faites partie d’un groupe de Marines envoyé sur la planète LV-426, quelques jours après que cette folle furieuse de Sigourney Weaver ait tout fait péter. C’est donc la plupart du temps à des couloirs sombres des bâtiments restant sur la planète que nous allons avoir droit. On avance à pas de velours dans les couloirs, attendant fébrilement et se préparant à cribler de balles la première bestiole qui oserait se jeter sur nous. Après tout, Alien, ça fait peur, normalement. Sauf que là, non. Dès les premiers ennemis rencontrés, on se rend compte que les prédateurs tant redoutés ont ici été troqués contre des monstres complètement débiles et pas meilleurs chasseurs qu’un bichon maltais. Les types de chez
Gearbox, pourtant capables du meilleur comme on l’a vu avec
Borderlands 2 récemment, ont du confier le développement du jeu à une bande de stagiaires sans convention. L’intelligence artificielle est horrible. Comment l’instinct de chasseur des Aliens, pourtant prédateur ultime imaginé depuis belle lurette, peut être bafoué comme cela ? Ils deviennent tout juste bons à se ruer en ligne droite sur nous, encaissant bien sagement les dizaines de chargeurs ramassés à chaque recoin des pièces visitées. L’I.A. de nos collègues Marines n’est d’ailleurs pas en reste, ces derniers étant encore plus mauvais que dans les pires softs des années PSOne.
Retour en 1980, Marty !
Comme si cela ne suffisait pas,
Aliens : Colonial Marines donne la ferme impression d’avoir été développé au siècle dernier. Graphiquement, le jeu est à des années-lumière de ce que nous sommes en droit d’attendre, aussi bien sur consoles que sur PC - la différence se fait encore plus ressentir sur ce dernier support, d’ailleurs. Les décors sont ultra vides, les effets de lumière d’un autre temps, les animations dignes d’un FPS d’une autre époque. Non, vraiment, il n’y a rien à garder de ce soft, et la bande sonore pourtant ultra-importante dans ce genre d’univers n’est qu’un gâchis de plus, aussi bien au niveau des bruitages que des doublages français tout bonnement ridicules.
Comme si cela ne suffisait pas, les créateurs ont réussi à nous pondre un scénario tout pourri qui retombe au bout d’à peine quelques minutes, gavé d’anachronismes par rapport aux films - personnages présents sur les lieux alors qu’ils ne devraient pas y être, par exemple. Et ce ne sont pas les quelques objets références aux longs-métrages, laissés ici et là pour le
fan service, qui viendront changer la donne. Encore moins les modes multijoueurs qui ne captiveront pas les foules, malgré la possibilité d’incarner un Alien.