Dans une vie de gamer, on se doit de jouer à tous les types de jeu : RPG, FPS, MMO…
Terminator Renaissance, lui, est un jeu d’action à la troisième personne, un TPS. À priori, tous les ingrédients de la série sont là pour faire de ce jeu un bon petit machin. Bah non.
Vous me direz, on a l’habitude des adaptations moisies à la
Pirates des Caraïbes, mais là, on se demande comment Sony peut laisser passer un jeu comme ça à la vente ! C’est fou hein, mais honnêtement, j’ai sûrement joué au plus mauvais jeu de toute ma vie…
Voilà, ça, c’est dit. Maintenant, on va pouvoir étudier ce cas désastreux avec un peu plus de profondeur, juste histoire de se fendre la poire. Ou pas… Vous êtes prévenu, va y avoir d’la vanne !
Los Angeles, ça pue !
Vous êtes en 2016, à Los Angeles. La terrible firme Skynet a pris le contrôle de Los Angeles grâce à la bombe nucléaire et surtout, ses terminators ! Oui vous savez, ces gros robots squelettiques aussi délicats qu’ils sont discrets ! Enfin bon. Vous incarnez John Connors, le leader de la Résistance, un immense groupe de civils/militaires qui tentent de renverser l’empire robotique.
Votre mission est de bousiller un maximum de robots, d’avancer dans la cité démembrée de L.A. et de détruire Skynet.
Youhou ! Si le planning peut paraître alléchant, il en est tout autre lorsque vous commencez à jouer… Glups. Attention, prévoyez des lunettes assombrissantes, parce que y’a pas à dire : ça pique les yeux ! Textures fades, couleurs grisâtres, design pourrave du héros… Soit on en rit, soit on en pleure ! Mais ça, ce n’est que l’échauffement, car votre première tâche est de franchir un mur via un « incroyable système de couverture » ! Caché, vous devez vous glissez par-dessus un muret histoire de continuer votre chemin…
Après avoir cherché pendant un quart d’heure la bonne manip’, on peut enfin se promener dans les recoins de cette ville délabrée. Ah, des robots ! Oui en effet, ce sont les seuls ennemis que vous affronterez dans le jeu : un machin volant, une araignée géante et un terminator classique, tels sont les ennemis que vous vous devrez de fusiller. Attention les yeux hein…
Mais tant qu’à faire, les développeurs ont été encore plus loin en nous ne fournissant pas loin de 5 armes différentes ! Oui, 5 ! En effet, ça rigole pas dans
Terminator Renaissance ! Bien évidemment, ces dernières ne sont absolument pas customisables et sont d’une rigidité particulièrement exaspérante.
Vidange nécessaire
Énième regret, l’I.A. de l’ennemi est de la capacité d’une machine à laver. Autant dire que ce n'est pas très jouissif d’affronter des adversaires qui ont pour but de laver les culottes de Mamie. On vise, on tire, ils tombent : voilà l’intérêt de ce magnifique jeu ! Ah non, un autre point peut peut-être vous intéresser.
En effet, les trophées/succès du jeu sont absolument incroyables : 11 petits trophées, tous en or (!!!), et un décerné à chaque mission terminée… Comptez donc 5 heures de jeu pour décrocher le Platine (3h30 de playing, 1h30 de chargement…). Quelqu’un a dit « scandaleux » ?