Preview : Driver : San Francisco - PS3

Driver : San Francisco - PS3
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Aïe Aïe Aïe, Aïe Aïe Aïe, devinez qui déboule ? C'est Driver, style qui rase et fait des coupes à la Yul ! Aïe Aïe Aïe, Aïe Aïe Aïe, devinez qui déboule ? C'est Driver tchin tchin à la tienne !
Après un retard de près d'un an sur ce qui a été annoncé au dernier E3, dû au fait, d'après les développeurs, que le jeu manquait cruellement de contenu, Driver : San Francisco s'apprête à débarquer à la rentrée sur nos consoles et pc. Tanner est de retour donc et après quelques épisodes plutôt en demi-teinte, c'est Ubisoft qui récupère la licence d'Atari et redonne le projet au studio Reflection, créateurs de la série. Les faits prennent place 6 mois après la fin de Driv3r, toujours dans la peau de John Tanner, flic et chauffard. Visiblement bien remis de la balle que Charles Jericho son ennemi de toujours lui a collé dans le dos, mais visiblement à la rancune tenace, il veille, accroché à son volant, à ce que son transfert se passe proprement. Et Jericho de lui donner raison puisqu'il se fait la belle de façon assez spectaculaire, avec bien entendu Tanner à ses basques. Mais alors qu'il pense être sur le point d'appréhender sa cible, celui-ci tombe dans un guet-apens et mange un camion en pleine face. S'ensuivent de bien curieux évènements. Il semble que l'accident vous ait plongé dans le coma, mais avec la capacité de "shifter", c'est à dire prendre possession de n'importe quel autre conducteur ou presque dans San Francisco. Principe sympa, qui dans le mode histoire donnera des situations étranges mais rigolotes, comme lorsque vous qu'incarnez l'ambulancier qui embarque votre corps de comateux à l'hôpital après votre jeu de la dégonfle avec un 33 tonnes (vous avez perdu me semble-t-il ).


Driver - Aie Aie Aie par Driver

Les rues de San Francisco

Le mode solo s'annonce plutôt bien scénarisé. Quelques bonnes vieilles ficelles, empruntées aux films d'action des années 70, donnent à la réalisation un petit plus immersif, comme le fait de vous faire conduire soudainement en vue intérieure et à toute vitesse dans une ruelle trop étroite ou même simplement coller une grosse musique bien funky dans une course poursuite. Comme dans tout jeu "open world", et ce à travers plus de 200km de courses, vous aurez des missions scénarisées faisant progresser dans l'histoire et d'autres annexes, offrant à priori la possibilité d'améliorer ses véhicules, et donc ses performances. On vous proposera par exemple d'incarner un élève d'auto-école trouillard qui va devoir refiler, grâce à vos capacités de cascadeur, une trouille bleue à son moniteur en passant un maximum de temps en l'air. On compte plus de 130 caisses, avec leurs licences, de Ford à Pagani en passant par Dodge, dont vous avez la possibilité de faire la collection via les différents garages de la ville. Le style de conduite est, comme à l'accoutumée dans la série, un petit peu particulier puisqu'il est à mi-chemin entre la simulation auto et l'arcade. On aurait envie de foncer tête baissée à travers les rue de San Francisco pour négocier des virages en épingle à cheveux d'un petit coup de frein à main mais ici, ça glisse beaucoup trop. Il faut un moment pour prendre en main le soft, mais pour voir les choses du bon côté, il offre une certaine marge de progression. Vous avez bien sûr quelques bonus sympathiques tels que le turbo ou la charge, mais la véritable petite brise apportant un peu de fraîcheur au soft se décrit en 5 lettres : Shift.

Nan mais tu fumes du shift ?!

Le principe du shift en lui même est fort sympathique. Il permet de survoler de manière un peu fantomatique la ville, de choisir un véhicule et de prendre possession de son conducteur. Dans un sens, c'est un petit peu comme dans Code Quantum, lorsque Sam Beckett prenait l'identité de quelqu'un pour réparer ses erreurs passées. Sauf que là, vous prenez le corps de quelqu'un pour combattre le crime quoi. Ca peut paraitre pas très sympa pour les mecs qui se font shifter et qui n'ont rien demandé, qui voulaient bien faire tous les métiers sauf flic, mais c'est comme ça. Faut payer de sa personne un peu pour éradiquer le crime à San Francisco. Cela permet donc de ne plus vraiment se soucier des dégâts matériels, de projeter des bagnoles n'importe comment pour, par exemple, se construire des barrages, etc... Mais surtout, pour un gros nulos comme votre serviteur, de rattraper sa mauvaise conduite en jouant un peu plus stratégiquement. Dans le cadre de la poursuite d'un fuyard par exemple, après s'être lamentablement mangé dans un virage et au lieu de regarder fuir, larme à l’œil pathétique sur la joue, votre cible, vous pourrez directement vous shifter dans une bagnole à proximité de lui. Pire, si vous prévoyez un minimum à l'avance le trajet qu'il va emprunter, il peut être intéressant de prendre une voiture allant à sa rencontre pour la projeter violemment à contresens sur sa tronche. Après quelques parties, le shift devient même une seconde nature et ce particulièrement sur les modes multijoueurs. Est-ce dû à ma capacité nullissime à conduire vite et bien ? Probablement. Il n'empêche qu'après quelques heures de jeu, force est de constater que j'ai shifté sans cesse et plus que de raison.

Attrape moi si tu peux

Le mutijoueur s'est aussi laissé approcher pendant cette preview, et il semble qu'il ait été plutôt bien soigné. Après avoir décidé avec les autres concurrents si vous souhaitiez effectuer quelques tours de chauffe afin de filer quelques petits avantages aux meilleurs pendant la course (placement sur la ligne de départ, etc... ), plusieurs modes de jeu sont accessibles. Certains sont plutôt classiques, mais efficaces, comme des séries de courses avec checkpoint dans la ville avec différents véhicules à chaque épreuve, buggy, voitures de courses, etc... Le pistage, ou trailblazer, propose de suivre une Delorean qui laisse un tracé de quelques mètres derrière elle. Les 6 concurrents devront coller le tracé (à plus de 88 miles à l'heure on espère), mais seul celui qui lui colle vraiment aux fesses marque des points. Au final, c'est un joyeux bordel, où tout le monde s'étripe, comme des chiens libidineux aux fesses d'une femelle en chaleur. Le mode Tag quant à lui est une chasse aux trophées, genre de capture the flag sans but précis puisqu'il vous faudra garder ledit trophée le plus longtemps possible. Le moindre concurrent vous percutant suffisamment fort s'empare du graal, et il devient la cible à abattre. C'est dans ces épreuves que le shift se révèle jouissif, on essaie de prendre possession des voitures les mieux placées pour rentrer dans le lard du porteur, on se fait chourer les meilleures, on peste... Du fun en perspective donc, tout comme le mode Elimination, dont le but est relativement similaire. Avec autant de manches que de joueurs, chacun incarnera tour à tour un fuyard et les autres des voitures de police. Le but sera d'infliger suffisamment de dommage à la cible pour lui faire louper son objectif, le tout dans un temps limité. En ligne, il semble que les bonus, armes et mods avancés ne soient, à la manière du multi d'Assassin's Creed, déblocables qu'au fur et à mesure que vous progresserez en xp.
Driver : San Francisco rachètera probablement les erreurs de ses ainés. Le shift est une innovation fort sympathique se plaçant directement au cœur du soft, particulièrement en multi. La réalisation est correcte, reste à savoir si l'action dans le scénario saura se renouveler et si l'année supplémentaire qu'a pris Ubisoft pour donner du contenu à son titre a été bénéfique. Rendez-vous en septembre pour le test.
14 juillet 2011 à 16h14

Par JoKeR

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