Depuis
Metal Gear Solid 4, c’est le bordel dans
Metal Gear Rising Revengeance. Les sociétés militaires privées se sont développées et Raiden fait partie de l’une d’entre elles. Alors qu’il est censé protéger un premier ministre africain, il est attaqué par un mystérieux ninja qui tue l’homme politique et amoche bien notre cher Raiden. Quelques mois plus tard, Raiden a la niaque et veut régler son compte au ninja mystérieux. C’est là que la démo du TGS démarre.
Tout commence dans un monde en réalité virtuelle avec un bref tutoriel pour maitriser le sabre du sieur Raiden. Il s’agit surtout de maitriser le fameux mode Katana qui permet de trancher les ennemis ou le décor en plein de petits morceaux. Pour enclencher ce mode, une pression sur une gâchette et Raiden prépare son sabre pour jouer au boucher. Il faut ensuite bouger un stick pour trancher dans tous les sens. Le système, un peu surprenant au début, se maitrise malgré tout assez vite. Bref, le système est toujours le même depuis l’E3, et tant mieux car il est excellent.
Couper le Gekko en deux
Ensuite, le vif du sujet. De la grosse cinématique qui tâche pour introduire la « vraie » phase de jeu. Dans la plus pure tradition
Metal Gear. Et ça fait plaisir. Raiden se retrouve donc sur le terrain. Et la rencontre avec les premiers soldats permet de s’amuser très vite. Après quelques coups de tatane basiques, le mode Katana est très vite enclenché. On voit s’afficher alors un carré rouge. Pas pour indiquer une scène olé olé mais une zone importante. En effet, si vous tranchez dans ce carré, vous aurez la possibilité de récupérer des électrolytes en appuyant sur le bon bouton ensuite. Les électrolytes ? Kézako ? Il s’agit de la sorte de colonne vertébrale que l’on a pu voir dans certains trailers et qui permet de recharger son énergie et le mode Katana. La manipulation demandera un peu de dextérité pour viser le carré rouge mais ce n’est pas non plus irréalisable. Il est aussi possible de faire une parade. Quand le timing est parfait, il y a une contre-attaque. Si c’est un peu approximatif, l’attaque est juste arrêtée. D’ailleurs, il est conseillé de couper la main gauche des ennemis. Pourquoi ? Cela permet d’avoir des améliorations près d’un docteur dans l’équipe de Raiden. Bref, les combats sont très classes et très agréables à réaliser. Une fois ces ennemis hachés menus, il faut passer dans un bâtiment.

Trancher dans le vif du sujet
A l’autre bout, on peut découvrir l’aspect infiltration du jeu. Calmez-vous, il n’est pas super développé non plus. Raiden arrive près d’un ennemi qui est un étage plus bas. Il est possible de faire une attaque spéciale qui laisse peu de temps à notre ennemi de réagir. Ensuite, une rue pleine de soldats et de gekkos s’offre à vous. L’occasion de découvrir la vue en réalité augmentée qui permet de voir le nombre d’ennemis et leur position. Deux soldats ont d’ailleurs un otage. Le sauver permet de rapporter des points en fin de niveau. Il est donc possible de tout faire péter avec des grenades ou un lance roquettes ou de s’approcher discrètement et de sauver l’otage. Un petit aspect discret qui fait plaisir (surtout pour les fans de
MGS) mais cela reste léger. Et on va assez vite trancher à tout va, que ce soit les soldats ou les Gekkos. Il est d’ailleurs assez génial de se fighter directement contre eux. D’autant que si une parade est réussie, il est possible de le faire voler dans tous les sens avant de le trancher allégrement. La démo se finit sur un combat contre un boss, une sorte de félin robotique doté d’une IA très développée. Le combat sera plutôt ardu. Il faudra maitriser les parades pour éviter les attaques du boss et y aller à coup de sabre pour faire baisser son énergie. Il appellera quelques renforts pour l’aider (soldats et gekkos). Au final, il sera possible de le couper en petits dés. Et c’est d’autant plus jouissif sur un boss. La bataille se fait sur fond de musique rock un peu bourrine, on reconnaît là la touche de
Platinum. Visuellement, le jeu propose des textures un peu douteuses mais il en jette quand même un peu d’un point de vue graphique. Enfin, le jeu a l’air de proposer une difficulté bien dosée, ce qui est également plutôt bon signe.