A l’occasion du
Tokyo Game Show, il nous a été possible de tester trois différents types de parcours. Un tutoriel pour apprendre les mouvements de base, un boss et un parcours plus technique et plus dur demandant d’utiliser tout ce que l’on a appris durant les phases précédentes.
Le tutoriel nous permet de comprendre les nouveaux mécanismes du jeu dont le plus important reste l’utilisation d’un fouet. Avec ce dernier on peut soit s’accrocher à un mur et s’y propulser, soit attirer des éléments du décor vers soi pour créer un chemin. Autre mécanisme important, pouvoir insuffler de l’énergie angélique ou démoniaque à son arme de base lui donnant ainsi différentes formes et fonctions. En utilisant l’énergie angélique avec le saut on peut également sauter plus haut et se propulser en avant pour traverser de longs précipices. Le tutoriel nous permet ainsi de nous familiariser avec toutes ces commandes en enchaînant combats avec des sous fifres et séquences de plateforme pour pouvoir avancer dans le niveau.
Ce tutoriel nous permet également de remarquer le travail colossal effectué sur les graphismes, l’ambiance et l’animation. Alors que la voix assourdissante d’un démon nous appelle par notre prénom, les murs qui nous entourent commencent à s’assombrir et se flétrir, un peu à la
Silent Hill lors des passages vers l’enfer. Puis ces derniers commencent à se briser pour se refermer sur Dante qui se voit obligé de foncer droit devant pour ne pas se faire écraser. Tout cela, c’est du gameplay. C’est le joueur qui contrôle Dante et qui doit être réactif car durant son avancée l’environnement se déforme, se tord, se détruit. Même si tout est scripté, il est assez impressionnant d’évoluer dans ce beau bordel, surtout que la façon dont les éléments du paysage se déforment reste assez malsaine, bien dans l’ambiance gothique que l’on recherche dans un
Devil May Cry.
Le second parcours est un boss, une espèce de ver géant qui n’arrête pas de crier Fuck You dans tous les sens. Boss oblige, il nous faudra le dézinguer au travers de plusieurs phases qui vous demanderont d’utiliser toutes les techniques que Dante a en sa possession comme le grappin pour se propulser mais également pour attirer vers soi. Mis à part l’humour omniprésent dans l’interaction entre Dante et le boss, cette phase n’avait que très peu d’intérêt. Une phase de boss classique qui permet de mettre Dante en avant dans des poses classes malgré le danger omniprésent qui l’entoure.
Le troisième parcours reste le plus intéressant à la fois visuellement et au niveau du gameplay. On évolue dans une ville gigantesque mais … inversée. On a la tête en bas et les pieds en haut. Difficile de décrire cela par écrit mais le rendu était réellement bluffant. Encore une fois il fallait évoluer en utilisant le grappin pour se propulser de plateforme en plateforme avec de temps en temps la nécessité de combiner avec le Dash aérien. Une nouvelle arme fait son apparition, les gants enflammés qui permettent de détruire des éléments du décors pour se frayer un chemin, mais également de détruire les boucliers gênants de certains adversaires.
On rencontre également un truc un peu bizarre pour la série, de la réflexion. En effet, de nouveaux ennemis font leur apparition et vous ne pourrez les détruire qu’en utilisant des armes de base angélique comme le fouet, ou au contraire démoniaque comme le marteau ou les gants. Alors oui ça ne demande pas une réflexion hors du commun mais ça permet de rajouter un peu de piment au jeu et de se retrouver dans des situations peu confortables.