En fait, chronologiquement, ce DLC se situe bien avant
Resident Evil 5, dans les mémoires de Chris Redfield, le héros. Ce dernier se souvient d'une des missions les plus importantes de sa vie. Son but ? Éliminer Albert Wesker, qui l'attend confortablement dans le légendaire manoir Spencer (
RE1).
Accompagné de sa fidèle partenaire Jill Valentine, vous devrez avancer dans les multiples couloirs du bâtiment afin de résoudre les énigmes et de vous frayer un passage parmi les quelques créatures squattant les lieux. Jusqu'à arriver au boss final, bien sûr !
Ce mini épisode reprend en fait le même mécanisme que
RE5. Ainsi, seuls les décors changent, car la maniabilité n'a pas bougé d'un poil et les graphismes restent les mêmes.
Cependant,
PdlC diffère de son grand frère par son ambiance, bien plus axée sur la flippe que sur l'action. Et sur ce point, les nostalgiques seront aux anges car le manoir Spencer est réalisé avec beaucoup de respect et l'on reconnait bien une partie du hall d'entrée et ses quelques pièces voisines ! À chaque porte qui s'ouvre des zooms angoissants (comme dans le première opus), des fenêtres qui pètent à des moments inattendus, des cadavres qui tombent de nulle part...
La première partie énigme du DLC se veut clairement effrayante, et on ne va pas s'en plaindre !
La Résidence de l'Enfer
Si la première partie mise tout sur le côté peur/réflexion, sans oublier l'esprit coopération, la suite qui vous attend est clairement moins calme. En effet, vous allez faire connaissance avec de charmants messieurs, certes un peu dérangés, mais qui ne manqueront pas de vous faire frissonner ! Lents, agressifs et biens armés, ces nouveaux ennemis aux airs de bourreaux-zombies sont là pour vous faire vivre l'enfer ! Malgré tout, les ennemis se font globalement rares, et apparaissent souvent aux moments les plus inattendus pour vous foutre les chocottes un max'. Mais cette action terrifiante est encore plus renforcée lorsque vous avez le malheur de faire un faux pas et de perdre tout votre équipement. Bien évidemment, c'est à ce moment-ci qu'arrivent tous les ennemis (zombies y compris) ! Ainsi s'enchaîne une scène stressante où la coopération sera de mise pour vaincre vos opposants et pouvoir par la suite espérer sortir de cette galère.
Vie très courte
Après moult rebondissements, vous arrivez enfin au boss qu'est Wesker. Je vous rassure, le combat se fait tranquillou et là... C'est le drame ! Cinématique de fin, crédits, et retour au menu principal. Eeet oui,
Perdu Dans Les Cauchemars est très très court, et ça par contre, c'est pour nous déplaire ! Trois quarts d'heure de jeu, c'est bien trop court, même si le contenu est sympa. Là réside le véritable point noir du jeu, car avec une durée de vie plus longue, le DLC aurait véritablement valu ses 5 €. De plus, l'IA de votre partenaire n'est toujours pas au point, ce qui vous oblige constamment à jouer en coopération (en écran splitté, ou en ligne), notamment si vous souhaitez tester les modes de difficulté un peu plus élevés. Dommage. Enfin, le scénario n'est clairement pas le summum du titre car, déjà connu, il n'apporte rien à la franchise. Se contentant de quelques clins d'œil qui sauront tout de même ravir les fans,
Perdu Dans Les Cauchemars ne vous mènera pas en haleine historiquement parlant.