Yoshi Ono, le créateur de
Street Fighter 4, est passé faire un bisou à la conférence Sony, histoire d'annoncer l'arrivée de
Street Fighter X Tekken sur
PS Vita, mais aussi pour présenter Cole MacGrath, héros d'inFamous et personnage exclusif additionnel sur les plateformes Sony. Et dès le lendemain, nous étions bien sûr déjà sur le booth Capcom, accrochés comme des tiques aux sticks arcades devant une version plutôt avancée du titre, dont la sortie est prévue pour l'an prochain.
La version jouable proposait un choix de plus d'une dizaine de personnages, ce qui est déjà pas mal pour se faire une idée. Côté Tekken, parce qu'on présente les invités en premier, on comptait Kazuya le vilain bad boy, le gros Bob, Marduk le colosse, Nina la bonasse, King, le catcheur miaou ou encore Hwoarang l'artiste des pieds. Chez Street, on pouvait dores et déjà tâter les inénarrables Ken et Ryu, Sagat le grand borgne, Guile le G.I. bien coiffé, Chun Li les grosses cuisses et enfin Abel le french lutteur. On remarquera d'ailleurs que ce dernier a appris à parler français en début de match. Le casting est convenu, certes, mais avec des personnages plutôt connus de tous des deux séries, il était déjà plus simple de se faire une idée de ce qu'allait donner le gameplay. Tout d'abord, SF X TK se veut plus simple et plus accessible que Super Street. Par exemple, les ultras sont toujours présentes, mais vous pouvez les déclencher dans le principe dès le début du match, sans que votre barre ne soit chargée. En fait, il suffit de combler le manque d'énergie accumulée habituellement dans votre barre par de la concentration. Ainsi, en fonction de votre chargement, une attaque spéciale simple se transforme d'abord en super, puis en ultra. Bien évidemment, aucun problème quant à la réalisation d'un ultra de manière rapide si votre barre est dores et déjà remplie. Le gameplay des persos de Street est relativement similaire, mais il semble que les développeurs aient aussi réussi à garder quelque peu celui de Tekken pour les autres. Ainsi, les habitués de Kazuya retrouveront un gameplay à 4 boutons pour réaliser les attaques habituelles de leur personnage, mais les deux boutons de plus ajoutés permettront de réaliser des coups inédits.
Comme on s'en doutait, le jeu se joue bien en Tag Team, par équipe de 2. A la manière d'un
Marvel Vs Capcom 3, deux boutons à la fois permettent d'intervertir vos personnages et il est possible de faire intervenir son partenaire au milieu d'un combo pour le faire se prolonger. Les combos semblent d'ailleurs au coeur du gameplay, et bien enchainés ils semblent très difficiles à arrêter.Au niveau de l'animation, on est un peu rassuré. Les dernières vidéos de gameplay montraient tout de même de sacrées lacunes et il semble que celles-ci aient été corrigées. Pour le moment, il m'a semblé que les joueurs de SF avaient un petit avantage sur ceux de Tekken, mais difficile de se prononcer pour le moment, surtout que mes prédispositions naturelles me poussent plus vers la licence de Capcom que vers celle de Namco. Ono san a aussi annoncé que certains personnages qui étaient au casting d'autres opus de Street Fighter pourraient faire leur come back à l'occasion. Une chose est sûre, c'est rythmé, bourrin et joussif. Le style graphique du jeu est bien sûr très proche de SFIV, mais avec quelque chose d'un peu plus crade volontairement dans les traits, et pas forcément désagréable. Concernant le mode story, Yoshi Ono a aussi confirmé qu'il existerait des explications à ces combats, mais après avoir joué au dernier
Mortal Kombat, il a avoué que son mode n'était pas aussi complet et qu'il était un peu jaloux. Du coup, celui-ci a promis que le sien serait encore mieux dans
Street Fighter V. Non mais.