Asura lui aussi est tout rouge. Mais pas à cause de la haine. Enfin si, un peu, mais surtout parce que c’est un dieu. Un dieu déchu pour être précis. Accusé d’avoir commis un meurtre, il s’est fait expulser du monde des dieux par ses confrères qui sont au nombre de sept. Vous allez me dire qu’il y va un peu fort de s’énerver pour si peu, Jérôme Kerviel n’a pas exterminé ses collègues lorsqu’il s’est fait expulser. Non, s’il est fâché, c’est parce que ces mêmes confrères ont décidé d’enlever sa fille et de tuer sa femme, comme ça pour le fun. Alors comprenez, Asura, il n’est vraiment vraiment pas content.
Zeus, je vais te tuer !!!!!
Nous avions eu l’occasion de voir la vidéo dans laquelle Asura décide de montrer à Kratos qu’il en a une toute petite. Dans cette vidéo, Asura décide de s’attaquer à un Bouddha bien plus gros que notre belle planète bleue. Les Titans de
God of War III peuvent aller se coucher. C’est une nouvelle phase de gameplay qui est jouable au TGS : un combat contre le mentor d’Asura. Pourquoi se battent-ils ? On ne le sait pas vraiment. Mais ce combat va permettre à
Asura's Wrath de nous montrer son réel potentiel.
La plus grande peur concernant ce jeu était la fréquence d’apparition de QTE.
Asura’s Wrath semblait en cumuler beaucoup. Il en cumule. Énormément même ! Mais l’équilibre entre les phases de beat’em all et les phases de QTE est tellement bien optimisé que le jeu en devient excitant. Le boss ne vous lâche pas d’une semelle et à la moindre erreur, c’est la punition. Il faut enchaîner ce dernier avec des coups classiques. Un bouton pour un coup faible, un pour le coup fort et un pour le tir. Le but est de faire monter sa barre de rage en tabassant l’adversaire. Une fois cette barre au maximum, il faut enclencher le mode rage qui va permettre de faire progresser l’histoire. C’est durant cette phase que les QTE apparaissent. Une fois les QTE réussis, une nouvelle phase de beat’em all s’enclenche, ainsi de suite. Ce qui est déroutant au début, c’est qu’il n’y a pas de barre de vie. Juste une histoire qui évolue chaque fois qu’on remplit sa barre de rage.
Je veux un Mac Do, mais alors un XXXXXL
Le premier mot qui vient à l’esprit lorsque l’on parle d’
Asura’s Wrath est le mot « démesure ». Ce jeu est complètement timbré. On se fait attaquer par le doigt d’un bouddha, mais ce doigt est aussi gros que la France. Ou alors votre mentor vous transperce avec son épée, mais embroche aussi la planète terre avec vous ! Oui, je sais, la terre est martyrisée. Mais face à tant de n’importe quoi, il faut savoir se défendre. Asura va utiliser sa rage comme arme, et le jeu sait vous le faire sentir. Le dynamisme des scènes de combats, les QTE adaptés à la situation, les échanges de coups à la
Dragon Ball Z, tout est là pour vous faire ressentir la puissance qui émane des deux combattants. Ce qui rend le tout très jouissif.
Je vais te tuer avec ma « bayonnette » !
En fait, on peut dire qu’
Asura’s Wrath est un mélange de
Bayonetta et de
God of War . Il emprunte la folie et la démesure que seuls les japonais peuvent créer à
Bayonetta . Il s’inspire du second pour l’idée de vengeance et de haine. On peut aussi voir dans
Asura’s Wrath une forte influence des mangas et des animés. Le visuel et le rythme de l’histoire semblent utiliser les codes des animés : après chaque gros pan d’histoire, on a le droit à un « To be continued », une petite ellipse et la suite de l’épisode. Ce qui rajoute encore plus de dynamisme au jeu.