- Genre
- Course
- Date de sortie
- 23 septembre 2011 - France
- Développé par
- Codemasters
- Edité par
- Codemasters
- Disponible sur
- 3DS, PC, PS3, PSVita, Xbox 360
Un an après la sortie du très bon F1 2010, Codemasters revient à la charge pour nous faire vivre la saison 2011 de la compétition. L'éditeur va-t-il confirmer le succès de l'an passé ou va-t-il foncer droit dans le gravier tel un Jean Alesi ? La réponse tout de suite.
Session de drift en F1
C'est l'histoire d'un mec à qui on confie le test de F1 2011. Ayant déjà retourner nombre de simulation de course automobile parmi lesquelles figurent quelques Gran Turismo ou Toca, la première chose que fait le bonhomme en lançant le jeu, c'est de se jeter dans le menu des options pour supprimer toutes les aides au pilotage pour jouir d'un réalisme optimal. Puis il se lance dans le mode carrière qui débute par une interview de lui même assurée par Christophe Malbranque, commentateur de grand prix pour TF1 et Eurosport. Durant celle-ci, il décline son identité et révèle dans quelle écurie modeste il va débuter sa carrière. Il s'agit ici de Wiliams F1, une écurie modeste, parfaite pour faire ses premières armes dans la compétition.Un apprentissage sur la longueur
Nous retrouvons donc notre bonhomme sur le circuit de Melbourne, par beau temps cette fois-ci. Il enchaine les tours à une vitesse folle, le jeu freinant pour lui. Une telle aide peut paraître aberrante, mais le titre de Codemasters va tellement vite qu'il faut bien ça pour s'habituer au rythme effréné de la F1. Et oui, F1 2011 n'est pas un jeu pour les lopettes. Après une pôle position et une victoire éclatante, il n'oublie cependant pas l'humiliation précédente et sait rester humble dans l'interview d'après course. Pour le grand prix suivant, il décide de couper l'aide au freinage, mais il garde quand même l'ABS. On ne sait jamais, ça peut servir. Après quelques tours légèrement en retrait, il prend ses marques et signe le meilleur chrono des qualifications avant d'obtenir sa deuxième victoire. Et il continue, course après course, augmentant à chaque fois le niveau de réalisme en réduisant le contrôle de traction ou activant l'usure des pneus. Tel est le cheminement que devront effectuer les néophytes qui s'essaieront à ce titre des plus réalistes.Status Quo
Dans l’ensemble, ceux qui ont joué à F1 2010 ne seront pas dépaysés avec l'itération 2011 du titre qui conserve la même recette. On retrouve donc le même mode carrière très immersif qui était le gros point fort du volet précédent, et qui fait également l'intérêt de celui-ci. Pour de plus amples détails, je vous invite à consulter le test de l'année dernière. On a donc droit aux interviews d'après course et à la même mise en scène que dans F1 2010. Le manque d'effort fait à ce niveau là est assez flagrant et irritera peut-être certains joueurs, mais après tout, on ne change pas une recette qui marche. Surtout que l'absence de concurrence n'incite pas vraiment les équipes de Codemasters à se surpasser.Visuellement, le titre est très beau. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de progrès notable par rapport au précèdent opus. Du coup, on ne se prend pas le claque graphique qu'on s'était pris l'an dernier. Certains logo pixelisent un peu par-ci par là, mais rien de dramatique. Le jeu restant quand même foutrement beau ( oui je sais, je me répète), seuls les joueurs les plus exigeants, et les plus blasés, seront déçus.
En plus d'être performante, l'I.A. est très réaliste et bon nombre de studios feraient bien de s'en inspirer. Les concurrents vous évitent systématiquement si vous vous plantez, même s'ils doivent s'arrêter, et s'écartent de la trajectoire idéale pour vous laisser passer quand vous leur prenez un tour. Bref, ils savent que vous êtes là et se comportent en conséquence. C'est à ce jour l'une des meilleure I.A. vue à ce jour dans un jeu de course.
Les petits à côté
Outre le mode carrière, F1 2011 propose d'autre modes de jeu pour varier un peu les plaisirs. Dans la section challenge, on trouve donc un mode contre la montre qui n'intéressera que ceux qui veulent masteriser le titre, et un mode scénario qui vous met au défi de battre trois temps par circuit, vous faisant courir contre la voiture fantôme correspondante. La présence d'un classement en ligne vous permet de comparer vos performances avec celles des joueurs du monde entier et de prendre au passage une leçon d'humilité.En parlant d'humiliation, le titre propose également une section multijoueurs en ligne avec les modes habituels tels que la course rapide ou le grand prix personnalisé, ainsi qu'un mode championnat en coopération. Mais là où le titre de Codemasters « innove », c'est dans l'apparition d'un mode multijoueurs hors-ligne. Ça n'a peut-être rien de nouveau, mais la feature est suffisamment rare pour être signalée.
F1 2011 n'est pas inférieur à son prédécesseur, il en est au contraire le digne héritier, apportant quelques nouveautés par-ci par là. Mais pour ce qui est de le conseiller aux joueurs s'étant déjà frottés à F1 2010, la réponse est non. Le titre est bien trop semblable à son ainé, l’ensemble des nouveautés proposées pouvant tenir dans une mise à jour ou un DLC. Et c'est ce que l'éditeur anglais aurait du proposer pour ces derniers. Quant aux autres (qui peuvent ajouter 1 point à la note), pour peu qu'ils aiment les jeux de course, il serait impardonnable de passer à côté. F1 2011, en plus d'être très réaliste et de proposer un challenge conséquent, met à disposition du joueur tout un arsenal d'aides au pilotage et de niveaux de difficulté qui en fait une parfaite introduction au monde de la F1 pour les débutants. Seule véritable ombre au tableau, les temps de chargement qui, comme dans la majorité des productions actuelles, ont tendance à s'éterniser.
Points positifs
- La réalisation
- La conduite réaliste
- L'I.A. convaincante
Points négatifs
- Pas grand chose de plus par rapport à F1 2010
- Apprentissage rude pour les néophytes
- Voiture de sécurité accessoire au final
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